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 De battre mon coeur . . . PV.

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Rachael N. Ward
7ème Année & Préfète-en-chef
7ème Année & Préfète-en-chef
Rachael N. Ward


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Proverbe // Message Perso : Drey et Low ça fait : Bang Bang ! =]
Age RPG : 17 ans.
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De battre mon coeur  .  .  .         PV. Empty
MessageSujet: De battre mon coeur . . . PV.   De battre mon coeur  .  .  .         PV. Icon_minitimeJeu 14 Juin - 23:28

(Et voilààààà désolée c'est vraiment bof T.T
Bzoux =))



… S’est arrêté.



Gabriel – « Rachou ! Passes-moi le ballon ! »

Une plage déserte. Deux enfants habillés avec élégance sont entrain de courir sur le sable doré en cette belle après-midi d’été. Des sourires et des yeux qui pétillent. Quel beau spectacle… Une petite fille tient une grosse balle entre ses petits doigts, ses cheveux courts danse magnifiquement bien avec le vent, sa petite robe valse dans l’air et ses petites chaussures vernies sont couvertes de sables.

Rachou – « Oui ! Attrapes grand frère ! »

Le vent souffle de plus en plus. Le garçon en face de la gamine à un beau chapeau blanc sur sa tête, il reçoit la balle tout en riant. Le vent souffle encore plus fort. Les deux enfants s’arrêtent, ils se regardent. Pourquoi fait-il si froid d’un coup ? La petite commence à avoir peur, ce n’est pas normal.

Gabriel – « Ne t’en fait pas, petite sœur, nous allons rentrer à la maison. »

Le ciel s’assombrit. Rachael se jette dans les bras de son frère, le serrant très fort contre elle. Le vent souffle de plus belle. Le soleil disparaît presque. Le ciel gronde et la mer s’agite. La petite fille a les larmes aux yeux. La peur. Le chapeau de Gabriel s’envole, le garçon regarde sa petite sœur rapidement.

Gabriel – « Ne bouges pas ! Je vais chercher mon chapeau… »
Rachou – « Non ! Ne t’en vas pas Gabriel ! Gabriel ! »

Trop tard. Le garçon se met à courir et la petite se retrouve seule sur la plage. Elle se met à pleurer de toutes ses forces. Elle attend, dix, quinze, vingt minutes. Gabriel n’est toujours pas arrivé. Il fait de plus en plus noir, la tempête est bientôt là. Rachael panique, elle se met à courir de toutes ses forces, ses petites jambes sont épuisées. Elle finit par tomber sur le doux sable et là, elle voit une ombre, à terre. Gabriel.

C’est la fin.

Rachou – « Grand frère ! GRAND FRERE ! »



Rachou – « Grand frère ! »


Sursaut. Larmes. Rachael se redressa. Elle venait encore de faire un cauchemar. La mort de son frère l’avait véritablement anéanti. C’était horrible. Deux filles de son dortoir la dévisagèrent, la préfète-en-chef se contenta de leur lancer un regard des plus méprisants tout en posant ses pieds sur le sol frais de la pièce. Qu’elle heure était-il ? La jeune femme regarda sa montre qui était posée sur sa table de chevet. QUOI ? Seulement 23 heures ? Et dire que la Serpentarde avait décidé de dormir plus de 10 heures. C’était raté. Elle s’était seulement couchée il y’a une petite heure. Qu’elle connerie… La jeune femme soupira un moment, il fallait qu’elle se change les idées. Doucement, elle se dirigea vers son armoire et enfila un slim ainsi qu’un haut noir et des ballerines. La Demoiselle prit soin de se brosser les cheveux puis elle sortie en hâte de son dortoir en claquant – bien évidemment – la porte derrière elle, pour être sure de faire le plus de bruit possible. C’était de la provocation, les autres filles n’auraient pas du la regarder de travers.

C’était tellement bien d’être préfète-en-chef. Rachou pouvait sortir à tout moment dans la nuit, personne n’avait le droit de lui faire de réflexion. La poursuiveuse passa dans sa salle commune, ses grands yeux verts balayant la pièce le plus vite possible. Enfin. Elle était dans les cachots. La jeune femme s’arrêta un instant et respira longuement, comme pour chasser le mauvais rêve qui avait perturbé sa nuit. L’adolescente se mit à marcher tranquillement vers le hall, ses petits pieds la traînant jusqu’au premier étage, puis au second étage, puis au troisième. Là, Rachael croisa le fantôme de Serpentard qui s’arrêta poliment pour la saluée.


Fantôme – « Bonsoir Miss Ward ! Vous poursuivez un élève en cavale ? »

Rachou – « Bonsoir… » Siffla t’elle comme un serpent « J’aimerais bien, j’aurais quelque chose à faire au moins. »
Fantôme – « Ah… Ca m’étonnes de vous, vous ne l’avez pas vu ? »
Rachou – « De qui parlez-vous ? »
Fantôme – « Le Gryffondor ! Il se dirigé vers les toilettes de cet étage quand je l’ai aperçu. »
Rachou – « Vraiment ? Un Gryffondor ? Je crois que j’ai de la chance ce soir… Merci, je vais m’occuper de son cas. »

Sourire. La jeune femme ne pouvait espérer mieux. C’était le moment idéal pour une chasse au Bouffondor. Tout ça allez lui remonter le moral pour de bon… Et puis, Yume aller être encore plus fière d’elle après cette « pêche » incroyable. C’est pourquoi la poursuiveuse couru avec le moins de discrétion possible vers les sanitaires, se faisant insulter de part et d’autre par les tableaux de l’étage. La jeune femme arriva enfin à son but, elle s’arrêta face à la porte, savourant déjà ce moment. Que faisait un Gryffondor dans les toilettes du troisième étage à cette heure-ci ? Rachael allait bientôt le savoir. Sa petite main droite se posa délicatement sur la poignée de la porte, avec douceur, elle commença à pousser celle-ci et là… Elle eu l’impression de recevoir une flèche en plein cœur. Ce n’était pas n’importe quel Bouffondor qui était dans les locaux, c’était Aaron Phoenix. La tentation en personne. Rachou l’avait remarqué depuis pas mal de temps mais elle n’osait pas s’avouer qu’il lui plaisait vraiment. Mais... C’était un Gryffondor !

La porte grinça et se referma derrière elle. Miss Ward sursauta légèrement, il fallait qu’elle se contrôle. L’adolescente baissa la tête un instant, histoire de se calmer puis elle fouilla dans sa poche et en sorti une cigarette ainsi qu’un briquet. Rachael porta la clope jusqu’à ses lèvres avec classe et l’alluma d’un geste vif et précis. La première taffe fut la plus agréable. La poursuiveuse ferma les yeux puis elle s’approcha pas à pas d’Aaron, lui crachant la fumée sur le visage. La Serpentarde en avait mal au cœur, mais elle ne le montrait pas… Elle faisait tout cela uniquement pour sa famille et pour sa réputation, elle n’avait pas le droit d’être gentille avec ce genre de personne… C’était contraire aux règles des Ward.

Rachou – « Tiens donc, Phoenix, on avait envie de faire la petite commission loin de son dortoir ? »

Silence. Boule au ventre.
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Aaron Phoenix
7ème Année
7ème Année
Aaron Phoenix


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Affiliation : .Tendance Bien.
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MessageSujet: Re: De battre mon coeur . . . PV.   De battre mon coeur  .  .  .         PV. Icon_minitimeVen 15 Juin - 14:48

Le garçon ouvrit un œil. Il scruta l’obscurité avec une attention toute particulière. Le problème était de savoir qui ne dormait pas, et plus particulièrement qui étaient les rapporteurs qui ne dormaient pas. Et il s’agissait bien d’un problème car l’obscurité était si profonde qu’on y voyait pas grand-chose. Il aurait été bien pratique d’être détenteur d’une paire d’yeux de chats. Bon, tant pis, Aaron mourrait d’envie de sortir. Il avait cette chasse au coffre à faire… Une histoire stupide mais, si elle s’avérait vraie, pourrait lui permettre de redorer son blason auprès de ses camarades Gryffondor. A cause de récents cafouillages, dirons-nous, avec son grand ami Corso, Aaron avait fait perdre des points précieux à Gryffondor. Bien entendu il s’était attiré les aimables attentions de ses amis de Gryffondor. Oui, il était impératif qu’il se rattrape. Etant un élève sérieux, il ne pouvait pas laisser une telle tâche noire sur son nom. Evidement, s’il se faisait attraper une seconde fois alors qu’il surveillait les alentours pendant que John mettait du chewing-gum dans les serrures des salles de cours, il était mal. Jusque là les rares fois où ils s’étaient fait attrapés, avait été par les mauvais profs. Délaissant ses rêveries pour le doux parfum de l’évasion du dortoir, Aaron repoussa les draps sur ses genoux. Le petit malin était déjà prêt, ou presque. Il lui suffit d’enfiler ses chaussures en observant un silence d’or et de se lever sans faire grincer le sommier de son lit. Phoenix avait toujours été délicat dans ses mouvements, lorsqu’il le devait bien sûr. Combien de fois tombait-t-il par jour lorsqu’il ne faisait pas attention?

La silhouette eu le privilège de faire un pas avant qu’un chuchotement l’interpelle…



« Tu vas encore nous faire perdre des points. Tu ferais mieux de dormir Phoenix. »



Ce type de réplique avait le don de l’énerver. Le jeune homme fit demie tour marche vers sa tête de lit. A tâtons il chercha à débusquer l’oreiller, la main dessus il attrapa fermement le tissus et s’éloigna de nouveau. Sur son passage il en profita pour…


« Si tu t’en vas j… Humpf! »



Lancer son oreiller à la tête de son gentil camarade. Ce dernier sembla un peu frustré car il fendit les airs en lançant l’oreiller qui tomba au pied du lit. Incapable de viser par-dessus tout. Le jeune homme reprit son activité favorite, celle qu’il appelle ‘La Grande Evasion’. Marchant sur la pointe des pieds il traversa le dortoir, ouvrit délicatement la porte et la referma avec une infinie douceur. Il descendit deux ou trois marches puis entreprit de passer à travers la salle commune des Gryffondor avec le même silence que précédemment. Pari réussit, cependant il y avait une dernière barrière. La dernière entrave vers la liberté. Cette espèce en voie de disparition de concierge aigri qui n’aimait personne et le faisait savoir. A ses yeux aucun élève ne méritait sa condescendance, ni même une infime faveur. Lorsqu’ Aaron fut sortit il du vérifier que le concierge ne rôdait pas dans les environs. Heureusement pour lui, il avait un minimum de chance cette nuit. A pas de loup il descendit les marches quand un tableau au mur, qu’il connaissait bien, l’apostropha.


« Mister Phoenix, que faites-vous dehors à cette heure? »



On ne sait pourquoi ce tableau aime s’en prendre à ce ‘pauvre et innocent’ Aaron. Ce dernier leva son regard pers, prenant son air le plus charmant, il chuchota à l’attention du tableau.


« Chûûût… Si vous m’aidez à passer aussi inaperçu qu’une brise, je demanderais au boulanger de vous faire monter ces viennoiseries que vous aimez tant. »
« Hum… Ca me semble un marché honnête. Pas plus de trente minutes et si vous faites un sale coup je ne vous couvrirais pas. »



Le jeune homme, en réponse, fit une, bien qu’assez démodée, jolie courbette au tableau qui lui lança un regard semi méprisant. Aaron comprit qu’il devait filer avec que ce dernier ne change promptement d’avis. Les escaliers furent assez faciles à descendre, c’était une gymnastique agréable qui détendait les muscles. Arrivé au quatrième étage il cru entendre quelque chose… Des cliquetis, des pas, ou peut- les deux. Le jeune homme fila vers la première porte qu’il aperçu. Sanitaires! Cela tombait pile au moment où il en avait besoin. Si on l’y trouvait, il pourrait toujours prétexter un besoin immensément urgent. Bref, pour une fois ses arrières étaient assurés. Refermant délicatement la porte le jeune homme fit quelques pas vers le fond de la pièce carrelée. Il attendrait que la voie soit de nouveau libre avant de poursuivre ses investigations, ou plutôt, les commencer. Aaron regardait les lieux dans tous les recoins, on ne voyait pas grande chose là aussi. Et pas de Lumos possible, car pas de baguette. Cependant faire un peu de lumière n’aurait attiré que trop de monde.
Mais lumière ou pas, Aaron semblait avoir attiré du public. Des pas précipités semblaient fondre sur lui à une vitesse incroyable. Le jeune homme regarda affolé dans tous les coins et recoins, tous les côtés. Il songea à se planquer mais trop tard! La poignée tournait déjà, et la porte s’entrouvrait. Aaron fixa la porte et le visage qui y apparaissait…

Serpentard!

Cet fut probablement à cet instant que sa chance fila sans qu’il puisse la retenir. Une Serpentard, qui plus est, ça risquait d’être tendu. A mesure que le visage de la jeune fille s’éclairait, Phoenix pu deviner qu’elle était la préfète. Cette dernière affichait déjà un sourire radieux, probablement à la penser de la séance de torture qu’elle lui ferait passer. Bizarrement, les Serpentards sont tous, ou presque, des sadiques invétérés. Aaron allait probablement prendre la porte dès qu’il le pourrait, cependant, à peine eut-il pensé à ça qu’elle se referma derrière Miss Ward. Le silence qui régnait dans la pièce ne faisait que décupler le malaise de Phoenix, qui trouvait cette situation étrange. Il restait bien droit sur ses gambettes, en cachant ses mains dans le dos. Ward quand à elle sortait un paquet de cigarettes. Super, une fumeuse en plus de ça! Phoenix n’avait jamais comprit à quoi pouvait bien servir une cigarette… Il n’avait jamais cherché à le comprendre non plus, non, son ego lui interdisait: il aurait été dommage qu’un garçon comme lui meurt prématurément d’un cancer. Quoi qu’il en soit, il n’emmerdait pas les fumeurs pour autant. Sauf quand on le provoquait, en lui soufflant la fumée au visage comme s’il était une partie du décor. Aaron se força à tousser, pour montrer qu’il n’appréciait pas, bien entendu, il n’espérait pas que ça la fasse arrêter. Bizarrement, les Serpentards sont tous, ou presque, des sadiques invétérés.



« Très classe, Préfète Ward . »
« Tiens donc, Phoenix, on avait envie de faire la petite commission loin de son dortoir ?»
« Hum… Toi… Toi, toi… Tu suis le cours de divination, et je parie que tu es une très bonne élève,
lança t-il sur un ton des plus malicieux.»



Lui lança un sourire on ne peut plus forcé, il jeta un œil à la porte. Une seule envie. Sortir. Il n’allait pas passer dix minutes à se crêper le chignon avec une Serpentard.


« Que fait mon arrogante préférée en ces lieux? Non! Laisse-moi deviner… »



Bon, c’était mesquin et dangereux de la provoquer, mais Aaron n’avait pu s’en empêcher. Le regard dédaigneux qu’elle lui lançait, lui donnait amèrement envie de répliquer. La situation était même assez amusante, car outre son nom et son statut, Aaron ne connaissait rien d’elle. Peut-être s’étaient-ils adressé une fois la parole sur des années. Et probablement l’échange fut de courte de duré, même mordant. Aaron se retrouvait là à juger et à provoquer une inconnue. Mais que voulez-vous! Les instincts de riche reprennent très vite le dessus. Vous voyez? Un soir par hasard, une Serpentard qui vous tombe dessus avec son paquet de cigarette… C’est toujours bon d’avoir des instincts de riche qui vous pousse à manger les autres dans ces moments là.


« Tu as décidé de faire un petit tour dans les couloirs et d’un coup la saleté de tes cachots t’a manqué, donc… Tu t’es réfugié ici pour te sentir comme chez toi. Dis-moi que j’ai raison… »



Et dire qu’Aaron lui-même était le premier à regretter ses paroles. C’était pas bien sympa de sa part, mais il fallait montrer aux Serpentards qu’ils ne valaient pas mieux que les autres… Ou plutôt ne valaient pas les autres, tout court.
Phoenix lança un sourire des plus niais à Miss Ward.
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