Hogwarts
|
|
| La neige ne supporte pas la chaleur... | |
| | Auteur | Message |
---|
Carys Tinker 6ème Année
Nombre de messages : 53 Age : 38 Affiliation : Ce n'est pas le mal, c'est la haine. Proverbe // Message Perso : La neige si douce, si pure, si agréable et si légère peut devenir sombre, néfaste et malfaisante. Age RPG : 16 ans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: La neige ne supporte pas la chaleur... Ven 15 Juin - 12:47 | |
| Fournaise. Sueur. Oppression. Suffocation. Malaise. La jeune Carys progressait avec difficulté dans les couloirs du château, étouffant complètement. La chaleur, bien que légère, asphyxiait la frêle jeune fille. Elle savait que c'était en grande partie psychologique, mais ne pouvait mettre fin à ce phénomène. Elle se dirigeait péniblement vers les sanitaires pour pouvoir enfin se rafraichir. Son fin débardeur rose lui collait à la peau, de même que ses cheveux, plaqués sur son front. Elle ne devait vraiment pas être belle à voir.
Il était presque l'heure du repas. Le matin, les cours avaient été insupportables pour Carys. Il faisait trop chaud, et elle n'arrivait pas à se concentrer, si bien qu'elle avait demandé à se rendre à l'infirmerie. Elle avait refusé d'être accompagnée. Pourtant, c'aurait été nécessaire en cas de malaise, mais elle refusait l'idée de passer pour une assistée. Il fallait vraiment qu'elle fût au plus mal pour que cela arrivât. Elle était donc sortie de cours sous le regard gêné de ses camarades, qui avaient l'habitude de ce genre de chose avec elle mais qui ne l'admettaient pas pour autant.
Elle arriva finalement à l'infirmerie. Il y faisait un peu plus frais. Elle respira l'air ambiant, puis s'avança vers le lavabo [HJ : il y a toujours un lavabo dans une infirmerie XD]. Elle tourna le robinet et de l'eau fraiche lui coula dans les mains. Elle s'en aspergea le visage, puis le cou et la nuque. Elle se retourna ensuite, espérant voir apparaître l'infirmière, ou quelqu'un qui pourrait l'aider. Elle ne voulait pas être assistée, certes, mais elle était trop polie pour aller s'allonger elle-même sur un lit.
Quand elle y réfléchissait, elle trouvait étonnant ce brusque rejet de la chaleur chez elle, alors que d'habitude elle la supportait, sauf si elle était vraiment face à une canicule, ce qui n'était pas le cas ce jour-là. Peut-être avait-elle de la fièvre. Ou peut-être son métabolisme évoluait-il encore. Elle ne savait jamais à quelle nouveauté s'attendre. Elle commençait à être bien connue de l'infirmière et de ceux qui fréquentaient régulièrement l'infirmerie, comme elle.
Elle se regarda dans le miroir pendu au-dessus du lavabo, s'appuyant sur ce dernier par manque de force. Elle était livide, comme d'ordinaire, à la différence près que des gouttes de sueur perlaient sur son front. Elle avait le regard vaseux, comme si elle venait de se réveiller. Encore une fois, la gracile jeune fille examina les alentours, espérant voir arriver quelqu'un, en vain. Elle appela.Yuki - "S'il vous plait ! Je ne me sens pas très bien... Y'a-t-il quelqu'un pour m'aider ?"Faiblarde, sa voix ne portait pas bien loin. Elle n'était pas certaine que quelqu'un pût entendre. Elle se passa à nouveau de l'eau sur le visage, décidant que dans quelques secondes elle irait s'allonger elle-même si elle ne se sentait pas mieux.La neige ne supporte pas la chaleur. | |
| | | Marilyn L. Jones 5ème Année
Nombre de messages : 23 Age : 31 Affiliation : Neutre. Proverbe // Message Perso : Tu vis, tu meurs, ce sont des conséquences. Age RPG : 15 ans Date d'inscription : 08/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Dim 17 Juin - 17:01 | |
| La neige ne supporte pas la chaleur... Et l'arc-en-ciel parasite l'immaculé. Marilyn leva doucement la tête et tourna son visage vers la vitre. le soleil, particulièrement concentré en ce jour de septembre, traversait sans difficulté aucune les larges vitres de la salle de cours dédiée à la Vieille Magie. Pourquoi diable la jeune fille avait-elle choisi pareille option ? Elle aurait voulu se taper la tête contre les murs, contre la table, contre ces imbéciles alignés en rang d'oignon et grattant le parchemin sans relâche, assomer le professeur, éradiquer cet ennui profond qui l'envahissait et crever pour ne plus avoir si chaud. Elle aurait voulu que le ciel devienne gris, car, en tant que non-couleur, le gris était la plus belle des teintes, que Shaw arrête de débiter ses trucs sur la protection de l'Amour, que Palmer se calme et cesse de projeter son doigt le plus haut possible à chaque question posée par ce sosie vélléitaire de David Bowie. En réalité, Marilyn Liberty Jones était une vraie boîte à voeux, son espoir à elle était de vouloir sans relâche. « Souhaiter », c'était un mot lisse réservé aux faibles. C'était doux, c'était mièvre, c'était aussi « blop » que la guimauve. Elle, elle se réservait le désir, la haine et la menthe forte. Quand la cloche émit sa sonnerie stridente, la Bleue et Argent fit une bulle avec son chewing-gum, rassembla sa paperasse et jeta tout dans son sac. Elle était toujours la première à sortir de cours.
Et BAM. Evidemment. Quand on a faim, il faut toujours que quelque chose nous barre la route au coin d'un couloir et nous fasse faire demi-tour sans discuter. Ou plutôt, quelqu'un. A genoux au milieu de l'escalier reliant le deuxième étage au troisième, un oeil fermé et l'autre sanguinolant, l'adolescente perçut à travers un vague brouillard une forme translucide flotter devant elle. Bon Dieu. Ces imbéciles de fantômes ne pouvaient-ils pas faire attention ? Evidemment, traverser les gens comme ça, sans prévenir, c'est un coup à les faire se cogner dans le premier mur venu. Non, mais vraiment. La victime se préparait à dire à son bourreau le fond de sa pensée, lorsque apparut au bas des marches l'infirmière affolée et échevelée.Guérison - « Miss Jones ? Oh, Jesus Marie Joseph ! Suivez-moi immédiatement, c'est un ordre ! »Et voilà. Voilà comment, au milieu d'une journée qui avait pourtant commencé de manière aussi banale et chiante que d'habitude, on pouvait se retrouver à l'infirmerie à cause d'un imbécile de fantôme qui discutait avec les portraits au lieu de regarder devant lui. Bon, la blessure n'était pas bien grave. Une farcture du pignet gauche, et l'arcade ouverte. L'infirmière rafistola tout ça en cinq secs, mais ordonna malgré tout à son invalide de guerre de rester là quelques minutes, le temps qu'elle aille chercher... quoi déjà ? Un truc important à sa survie, certainement. Et puis, la porte s'ouvrit, interrompant ces réflexions existentielles. Une fille entra, gracile, blanche, tordue, vacillante, magnifique. D'instinct, l'autre se planqua derrière un des rideaux vert vomi qui séparaient les lits immaculés. La nouvelle venue semblait vraiment paumée, et mal en point. Marilyn l'avait déjà vue, ça ne faisait aucun doute. Une Serpentard. Quant à son nom, à son âge... Aucune idée. Elle l'observa se rafraîchir le visage, et déambuler comme une revenante dans la grande pièce déserte. La Verte et Argent posa son regard vitreux sur un des matelas, comme si celui-ci l'appelait de toutes ses forces. Mais elle sembla se raviser, et scruta à nouveau la salle de ses yeux de fantôme.Yuki - « S'il vous plaît ! Je ne me sens pas très bien... Y'a-t-il quelqu'un pour m'aider ? »La Cinquième année poussa un léger soupir. Elle n'allait tout de même pas craquer et aller se mêler des affaires de cette pauvre fille simplement parce son coeur n'était pas assez dur ? Et puis, pourquoi pas après tout ? Cette journée avait été, jusque là, lamentable, et elle ne pouvait pas empirer. Alors, doucement, mais tout de même avec assurance, elle écarta le pan de tissu et fit quelques pas en avant. | |
| | | Carys Tinker 6ème Année
Nombre de messages : 53 Age : 38 Affiliation : Ce n'est pas le mal, c'est la haine. Proverbe // Message Perso : La neige si douce, si pure, si agréable et si légère peut devenir sombre, néfaste et malfaisante. Age RPG : 16 ans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Lun 18 Juin - 19:48 | |
| Un bruit. Un bruit de pas. Carys tourna vivement la tête, à la recherche de ce qu'elle considérait comme une éventuelle source de secours. Une jeune fille s'avançait vers elle. Elle ne souriait pas, et Carys se demanda alors si elle ne s'était pas trompée sur ses intentions. Peut-être venait-elle se moquer d'elle, peut-être même lui était-elle complètement indifférente et elle voulait simplement se rafraichir au lavabo elle aussi.
Elle avait déjà croisé cette fille dans les couloirs, c'était une Serdaigle. Elle ne semblait pas très avenante, du moins c'est l'effet que se faisait Carys en la voyant. On eût même souvent dit que tout l'agaçait. Pourtant, elle l'avait vu un jour excessivement enthousiaste avec ses amies et en avait été destabilisée [HJ : j'invente par rapport à ta fiche ^^]. Elle ne savait donc pas du tout à quoi s'attendre de la part de cette Serdaigle, et la regarda d'un air interrogateur. Elle décida toutefois de prendre la parole, quitte à avoir un retour de flamme de quelque nature que ce soit.
Yuki - Bonjour... Est-ce que... l'infirmière est ici ? Je suis... malade.
Malade n'était pas vraiment le mot qui convenait en l'occurrence. Malade, elle l'était 24h sur 24, mal en point, seulement de temps en temps, comme à présent.
Yuki - En fait, je voudrais m'allonger, tu penses que c'est possible ?
Question idiote. Si elle même ne le savait pas, ce n'était pas une autre élève qui lui répondrait.
[HJ : Je fais court parce que c'est difficile de broder sur la simple apparition d'une personne et que j'aime pas trop parler pour ne rien dire XD] | |
| | | Nouchka Vanna Syl 7ème Année
Nombre de messages : 13 Age : 31 Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Mar 19 Juin - 10:26 | |
| [ Carys a dit que je pouvais venir =) ]
Il n’y avait pas pire cours que celui d’Histoire de la magie. Nouchka, assis au fond de la salle, affalé sur sa table, comptait les minutes qui lui paraissaient aussi longues que des siècles. Le jeune Serpentard dormait presque, mais il y avait un minimum de choses à noter s’il voulait obtenir une note potable à ses examens. Nouchka saisit une plume et la trempa dans l’encre violette, pour gratter quelques mots sur un parchemin. La voix morne du professeur devait avoir un pouvoir soporifique, ça n’était pas possible autrement. Nouchka avait beau se concentrer, il n’arrivait pas à écrire le plus petit mot sur son parchemin. Il perdait son temps, ici ! Et un Vanna Syl n’a pas à perdre son temps ! Nouchka, agacé, se mit à tapoter nerveusement le bois rugueux de la table. Finalement, au bout de quelques minutes, il leva la main. Le professeur stoppa sa lente énumération de noms de Trolls ayant combattu contre les Centaures, et releva ses lunettes écaillées. C’était rare qu’un élève lève le bras durant son cours.
« Que se passe-t-il ? » « Je ne me sens pas bien, Professeur. Je dois aller à l’infirmerie. »
Le professeur soupira et plissa le nez. D’un geste las du bras, il invita le jeune Vanna Syl à sortir de la classe. Nouchka le remercia d’un signe de tête, et sortit peu après avoir rassemblé ses affaires. Une fois libre, un sourire s’étira sur les lèvres de Nouchka. Les couloirs étaient vides, tous les élèves ou presque étaient en cours. Mais Nouchka ne voulait pas prendre le risque de se faire prendre alors qu’il était sensé être malade. Le choix de l’infirmerie s’imposa alors à lui. L’infirmerie, c’était bien, c’était tranquille. L’infirmière n’était presque jamais là, trop occupée à vider de la Bièraubeuure au Pré-au-Lard, sans doute. Ah, Nouchka possédait un sacré mauvais esprit. Toujours à imaginer les scénarios les plus mauvais.
Le Serpentard se rendit à l’escalier le plus proche, puisque la Salle d’Histoire de la Magie se trouvait au Quatrième étage et l’infirmerie au Troisième. Il ne croisa personne, pas âme qui vive. Il croisa un fantôme, qui est par définition une âme non-vivante, et Nouchka le salua. Les fantômes sont particulièrement susceptibles, et ne s’arrangent pas avec le temps ! D’ailleurs, celui-ci avait l’air de fort méchante humeur. Il racontait à un tableau une mésaventure, et Nouchka saisit quelques bribes de leur conversation :
« … Les élèves de cette école n’ont plus aucun respect… » « ... D’accord avec vous, cher ami… »
Pfff, aucune importance. Des jérémiades de morts, rien de bien intéressant. Nouchka continua son chemin, cherchant l’infirmerie. Il y était rarement allé, car il préférait se soigner lui-même. Tout bien réfléchi, c’était surtout Misha qu’il soignait. Si Nouchka n’arrivait pas à percer dans le monde de la magie noire, il pourrait bien se reconvertir dans la médicomagie. Très lucratif. Enfin, voilà l’infirmerie. Le jeune homme ne toqua pas, un Vanna Syl ne prenait pas cette peine. Il referma la porte derrière lui, doucement. Apparemment, pas d’infirmière. Parfait. Ah, merde… Il y avait déjà quelqu’un. C’était deux filles. Nouchka les détailla rapidement, et remarqua qu’elles étaient très différentes. L’une était sombre, pas l’air commode, raide comme un balai. Mignonne, mais pas le style de Nouchka. L’autre, il la connaissait, c’était une Serpentard. Il la croisait parfois au détour d’un couloir, ou dans la salle commune. Comment s’appelait-elle, déjà ? Carine ? Clarisse ? Ah non, Carys. En l’observant plus attentivement, Nouchka remarqua que la jeune Serpentard se trouvait mal en point. Son teint était humide de sueur, encore plus blême que d’habitude. Nouchka posa son sac dans un coin et s’avança vers Carys, prenant pourtant garde de ne pas la toucher. Il avait entendu dire qu’elle était un peu…spéciale. D’une voix de circonstance, c’est-à-dire presque compatissante, Nouchka demanda :
« Ca ne va pas, Carys ? »
Il se redressa et posa son regard étincelant sur l’autre jeune fille. Elle était plus jeune que lui, et venait d’une autre maison, c’était certain. Mais pour l’instant, Nouchka s’en fichait. Et Carys qui était à deux doigts de rendre ses tripes. Flûte. La voix de Nouchka se fit plus douce, après tout, la jeune fille avait besoin d’aide :
« Carys, tu devrais aller t’allonger. »
Nouveau regard étincelant. Où était l’infirmière ? Partie, comme d’habitude. Pour une fois qu’on avait besoin d’elle. Nouchka se passa la main dans les cheveux, embêté. Ce qui devait s’annoncer comme une belle matinée à roupiller devenait bien moins amusant… | |
| | | Carys Tinker 6ème Année
Nombre de messages : 53 Age : 38 Affiliation : Ce n'est pas le mal, c'est la haine. Proverbe // Message Perso : La neige si douce, si pure, si agréable et si légère peut devenir sombre, néfaste et malfaisante. Age RPG : 16 ans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Jeu 21 Juin - 15:25 | |
| [HJ : Toujours pas de réponse de Marylin donc je réponds quand même...]
Carys se retourna en entendant d'autres bruits de pas. Un jeune homme de sa maison approchait. Elle le connaissait, enfin, elle l'avait souvent observé pendant les repas quand il était assis non loin d'elle. Les beaux garçons encore libres ça ne courait pas les couloirs de Poudlard. Mais elle ne voulait plus jouer à l'inconsciente comme elle l'avait fait les mois passés.
Nouchka. Elle avait demandé son prénom à une septième année, "par curiosité". C'était un prénom original mais charmant. Il avait une soeur du même âge, une jumelle, avec un joli prénom aussi. Elle ne lui avait jamais parlé. Elle semblait à mille lieues de leur assurance, de leur intégration dans la maison. Des gens trop bien pour une fille aussi transparente qu'elle. Elle observa le septième année s'approcher d'elle d'un regard qu'elle voulait apathique, presque froid.
Nouchka - Ca ne va pas, Carys ?
Il connaissait son prénom ? Elle ne l'aurait jamais soupçonné. Elle ne répondit pas. Il se tourna vers la Serdaigle, que Carys regarda également, sans changer d'attitude. Il ne lui adressa pas un mot. La jeune Serpentard sourit malgré elle, mais se ravisa aussitôt quand le jeune homme reposa son regard sur elle.
Nouchka - Carys, tu devrais aller t’allonger.
Il avait parlé d'une voix plus douce et elle avait haussé les sourcils. Elle acquiesça d'un signe de tête, n'osant prononcer mot. Il lui semblait que la moindre parole pourrait être d'une niaiserie sans nom. Pourquoi s'occupait-il d'elle sans raison ? Elle jeta un oeil à la bleue et bronze, puis à nouveau au Serpentard.
Yuki - Je... Je ne crois pas... D'accord.
Elle capitula. Elle voulait dire "Je ne crois pas avoir le droit", mais mince ! Elle serait passée pour la dernière des idiotes, une Serpentard qui attend la permission pour faire quelque chose d'évident... Une honte. Tant bien que mal, elle se déplaça vers le lit le plus proche et s'y assit. Elle se sentait horriblement mal à l'aise de devoir s'allonger ainsi devant des gens qu'elle ne connaissait pas. Elle avait véritablement l'impression d'être une assistée, et ça, elle ne le supportait pas. C'était même la dernière chose qu'elle pouvait tolérer. Ses yeux lancèrent des étincelles d'agacement en direction du jeune homme, et elle annonça d'un ton sec :
Yuki - C'est bon, merci. Je n'ai plus besoin d'aide.
Elle regretta immédiatement ses paroles. Elle venait d'envoyer valser un beau garçon qui avait pris la peine de lui accorder un minimum d'attention ! Elle était vraiment trop orgueilleuse. Elle envoya un regard convoiteux au vert et argent, un regard qui voulait dire "Je n'ai rien dit ! Tu peux rester autant que tu voudras..." Il ne manquait plus qu'il la prenne pour une dingue... | |
| | | Nouchka Vanna Syl 7ème Année
Nombre de messages : 13 Age : 31 Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Sam 23 Juin - 20:09 | |
| [ C'est court T_T Mais c'est dur de broder sur une ou deux phrases ^^" ]
Nouchka haussa un sourcil à la réplique hésitante de sa camarade. Elle devait être vraiment mal en point pour être si peu … Serpentard. Une envie de fumer prenait peu à peu possession de l’esprit du jeune homme. Ah, cette saloperie de nicotine avait rendu Vanna Syl complètement accro.
Malgré la réticence visible de Carys, celle-ci s’assit sur un lit. Nouchka la suivit du regard, décidément très compatissant. Ca ne lui ressemblait pas. Le manque de nicotine, certainement. La réplique acide de Carys la déstabilisa quelque peu, mais bien vite, son visage reprit une expression de superbe arrogante. Ses yeux foncés étincelèrent en direction de Carys, mais il ne s’approcha pas. Il craignait de se faire pétrifier par la Reine des Glaces en personne. Charmante enfant, vraiment. Aussi aimable qu’une gargouille aigrie ! Un sourire moqueur naquit sur les lèvres de Nouchka. D’habitude, il ne s’abaissait pas au jeu des piques acides, mais là, il se devait de répliquer.
« Comme tu voudras, jeune fille. Reste seule si tu le désires, mais sache que je suis derrière la porte. »
Nouchka se tourna vers l’autre jeune fille, à qui il n’avait pas adressé la parole, et lui adressa un bref signe de la main, avant de reprendre son sac. Il pouvait dire adieu à sa sieste à l’infirmerie … Le jeune homme ferma la porte derrière lui, et s’adossa au mur d’en face. Là, il sortit de sa poche un paquet de cigarettes. Du bout de sa baguette, il alluma cette allumette qui rendait accro des millions de personnes dans le monde, et la glissa entre ses lèvres. Première bouffée. Nouchka poussa un profond soupir. La sensation de manque s’estompa peu à peu, laissant place à du plaisir. Nouchka laissait passer un mince filet de fumée entre ses lèvres, tandis que ses yeux fixaient avec obstination la lourde porte de l’infirmerie. Il repensait à la jolie Carys. Il se demanda pourquoi il ne la connaissait pas mieux, et la réponse lui revint : il paraissait qu’elle était un peu spéciale. Mais cette rencontre avait émoustillé la curiosité vorace du Vanna Syl. Il avait envie de la connaître, à présent.
Nouchka pensa soudainement au bal d’Halloween. Et merde, il avait complètement oublié, tiens. Il n’avait toujours pas de cavalière. Et inviter sa sœur serait la pire des hontes. Bah, il ne s’en faisait pas pour Misha, elle était jolie, et malgré le fait qu’elle terrorise la moitié de la population de l’école, elle avait des prétendants. Nouchka aspira une seconde bouffée, nouvelle sensation de plaisir. Bon, elle se magnait, la Reine des Glaces ? Il n’allait pas l’attendre toute la Sainte Journée non plus. Certes, elle laissait un peu en plan l’autre gamine, mais bon. Carys avait la chance de sa vie, là !
Le Vanna Syl constata avec dépit qu’il avait terminé sa cigarette. D’un coup de baguette, il la fit disparaître, et en alluma une autre. Nouvelle sensation de plaisir, doublée d’une curiosité toute émoustillée. Le jeune homme fixait toujours la porte de l’infirmerie, attendant avec impatience qu’elle s’ouvre. Sur Carys, bien entendu | |
| | | Carys Tinker 6ème Année
Nombre de messages : 53 Age : 38 Affiliation : Ce n'est pas le mal, c'est la haine. Proverbe // Message Perso : La neige si douce, si pure, si agréable et si légère peut devenir sombre, néfaste et malfaisante. Age RPG : 16 ans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Dim 24 Juin - 5:44 | |
| [HJ : Je sais, c'est un RP qui ne prête pas franchement à l'animation...]
Nouchka - Comme tu voudras, jeune fille. Reste seule si tu le désires, mais sache que je suis derrière la porte.
Bien sûr. Autrement dit : "je préfère me sauver en courant". Elle avait l'habitude. Encore un qui ne risquait pas de lui adresser à nouveau un regard de si tôt. La jeune fille ne s'allongea pas, elle préféra s'appuyer contre la tête de lit et relever ses jambes contre elle, posant sa tête sur ses genoux. Elle tenta de faire le vide dans sa tête et de se détendre. Encore une de ces merveilleuses journées qu'il lui était donné de passer au sein de Poudlard. Une crise, de l'indifférence. Enfin, c'était toujours mieux que chez ses parents. Elle pensa à sa soeur. Elle devait certainement avoir trouvé un cavalier pour le bal. Carys n'arrivait même plus à suivre le fil de ses aventures amoureuses, tant cela évoluait rapidement.
Le bal. Une utopie pour Carys. D'aussi loin qu'elle s'en souvînt, elle ne s'était jamais rendue à un bal ou à une quelconque fête. Pour coucher avec elle, les garçons ne s'embarrassaient pas de détails. Mais l'inviter à une soirée, c'était autre chose. Non pas que cela les genât de s'afficher avec elle, mais ils craignaient plutôt qu'elle ne fît l'une de ses crises en plein coeur des festivités. Rien de tel pour gâcher des réjouissances. Cette année serait identiques aux autres, elle le savait.
Tandis qu'elle se lamentait intérieurement sur son sort, Carys perçut alors une odeur étrange. C'était infime, mais c'était une odeur qu'elle avait tellement peu l'habitude de sentir qu'elle lui sautait au nez. Une odeur de tabac. Elle releva la tête et tendit les narines. Pas de doute, c'était bien du tabac, et ça venait certainement du couloir. N'avait-on pas idée de fumer près de l'infirmerie ! Assez agacée, elle se leva pour se diriger vers la porte. Elle allait tout à coup beaucoup mieux. Comme souvent, sa crise avait été d'ordre psychologique. Elle jeta au passage un regard intrigué à la jeune Serdaigle, puis alla ouvrir la porte, avec la ferme intention de sermonner l'auteur du délit.
Elle s'arrêta net en l'apercevant. C'était le Serpentard qu'elle avait envoyer promener... Mais alors, il avait dit vrai ? Il l'attendait vraiment derrière la porte ? Carys sentit comme une chaleur l'envahir. Mais elle mit rapidement fin à son délire. Ce garçon était quand même en train de fumer, et à côté d'une infirmerie ! Il avait un sacré culot ! Un culot de Serpentard. Elle lui lança un regard assassin.
Yuki - Je peux savoir ce que tu fais ? Tu n'as pas l'impression de gêner les malades avec cette saleté ?
Comme pour appuyer ses dires, elle se mit à tousser puis fit mine de se sentir mal. La persuasion aidant, elle finit par en être véritablement affectée et s'appuya sur le jeune homme. Elle recula alors vivement, comme choquée de l'avoir touché, s'appuya contre le mur d'en face et se laissa glisser pour terminer assise, les genoux relevés, la tête posée sur eux, position identique à celle qu'elle avait quelques secondes plus tôt sur le lit de l'infirmerie.
La vérité, c'était que la jeune fille pouvait très bien supporter la fumée de cigarette, mais que son corps avait toujours des réflexes démesurés. A partir du moment ou une émotion la traversait, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir agressée par n'importe quoi. La chaleur, la cigarette, tout ça n'était que des prétextes, finalement. Elle se calma. Sans même lever les yeux, elle tendit la main à Nouchka.
Yuki - Laisse tomber, et aide-moi à me relever.
Elle prononça ces paroles d'un ton impassible. S'il le faisait, elle reverrait peut-être son opinion sur les garçons. Car tout ce qu'elle venait de faire ne la rendait certainement pas attirante, loin de là. | |
| | | Nouchka Vanna Syl 7ème Année
Nombre de messages : 13 Age : 31 Date d'inscription : 09/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Ven 6 Juil - 20:51 | |
| Non, mais c’était quoi cette fille ? Pour qui se prenait-elle ? De quel droit l’envoyait-elle balader ? Nouchka serait bien tentée de lui lancer un petit sort, mais il ne frappait jamais les jolies filles. Et Carys en faisait partie, bien entendu. N’empêche, le jeune homme avait les nerfs sacrément chauffés après ce qui venait de se passer. Jusqu’à aujourd’hui, très peu de filles lui avaient résisté, voire aucune, et voilà que cette petite…petite…Enfin, bref, il avait mal pris qu’une gamine le rembarre, quoi ! Pauvre Nouchka, blessé dans son amour-propre de mâle. Bref, il s’était mis à fumer pour décompresser. Allons, du calme. Après tout, il pourrait en faire quelque, de cette Carys. D’accord, c’était mal parti, mais ça pouvait toujours recoller entre eux. Ca y était, la jeune fille lui avait tapé dans l’œil. Incorrigible, ce Nouchka. Mais il fallait dire que la jeune fille avait sérieusement piqué sa curiosité. Nouchka était sûr que cette fille était bien plus qu’elle ne voulait le montrer. Et ses intuitions l’avaient rarement trompé. Le jeune homme tira sur sa cigarette, quand la porte de l’infirmerie s’entrouvrit. Un sourire triomphant naquit sur les lèvres du jeune homme. Sourire qui disparut bien vite quand il vit l’air furieux que la jeune fille affichait sur son gracieux visage. Mais c’est que ça la rendait mignonne, la gamine ! Mouais, enfin, elle était encore en train de le sermonner, là. Nouchka n’écoutait que d’une oreille, quand la situation sembla se dégrader pour Carys. Le jeune homme, surprise, écrasa sa cigarette contre le mur et assista à sa « crise ».Mais…qu’est-ce qui lui arrivait, encore ? La jeune fille toussait, son teint pâlissait. Elle s’appuya même sur le Russe, qu’elle repoussa aussitôt, comme si elle était dégoûtée de l’avoir touché. Sympa, merci pour Nouchka. Le jeune homme suivit Carys du regard. Elle semblait vraiment mal. Il s’approcha doucement d’elle, un peu inquiet, tout de même. Et si c’était grave ?
Apparemment non, puisque d’une voix forte, elle le somma de l’aider à se relever. Plutôt autoritaire, la gamine. Le jeune Serpentard sourit. Finalement, le sacrée caractère de Carys lui plaisait bien. Ca lui convenait parfaitement, même. Nouchka tendit sa main à la jeune fille et l’aida à se relever. Mais au lieu de la lâcher, il l’attira contre lui, enlaçant sa taille. Avec un regard étincelant, et un sourire narquois au visage, le Serpentard lui annonça :
« Tu me plais, Tinker. J’avoue même que tu m’intéresses beaucoup. Je ne savais pas qu’on pouvait avoir une apparence si fragile, et un aussi mauvais caractère. Je te rassure, je dois être pire que toi. Mais tout de même, j’ai mal pris le fait que tu m’aies rembarré. »
Nouchka desserra légèrement sa prise, jusqu’à relâcher complètement la jeune fille de son emprise. Le Russe recula de deux pas, et se caressa pensivement le menton, avant de reposer son regard étincelant sur Carys. Il n’avait plus l’air pensif de tout, au contraire, il avait l’air extrêmement décidé. Le jeune homme sourit, et reprit.
« Alors, voilà le deal. Pour te faire pardonner, accompagne-moi au Bal d’Halloween. »
Charmante conclusion ! Nouchka glissa ses mains dans ses poches, fixant de son regard luisant la jeune fille qui lui faisait face. Il était en train de l’imaginer en tenue de soirée. Carys serait parfaite en robe noire. Une vraie héroïne de film noir, le teint diaphane, les habits sombres, les lèvres rouges. Oui, vraiment, la jeune fille serait parfaite au bras de Nouchka. Et si elle refusait ? Nouchka n’envisageait pas cette éventualité. Voyons, Carys ne pouvait refuser cette offre ! Au bal, avec un Vanna Syl ! C’était la chance de sa vie. | |
| | | Carys Tinker 6ème Année
Nombre de messages : 53 Age : 38 Affiliation : Ce n'est pas le mal, c'est la haine. Proverbe // Message Perso : La neige si douce, si pure, si agréable et si légère peut devenir sombre, néfaste et malfaisante. Age RPG : 16 ans Date d'inscription : 12/06/2007
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... Sam 14 Juil - 4:32 | |
| [HJ : Aaah désolée, je pensais que tu étais parti en vacances donc je me suis pas connectée depuis quelques temps, désolée pour le retard, j'espère que le bal ne sera pas fini :/ ]
Contre toute attente de la part de Carys, non seulement le Serpentard obéit en la relevant, mais il l'étreignit subitement. La jeune fille en fut déconcertée, ne s'attendant pas à une telle réaction de la part d'un garçon comme lui, ou plutôt, envers une fille comme elle. Elle ne put s'empêcher de rougir, ce qui contrasta avec la pâleur de son teint. Elle se mordit la lèvre, comme si cela pouvait effacer le pourpre de ses joues.
Nouchka - Tu me plais, Tinker. J’avoue même que tu m’intéresses beaucoup. Je ne savais pas qu’on pouvait avoir une apparence si fragile, et un aussi mauvais caractère. Je te rassure, je dois être pire que toi. Mais tout de même, j’ai mal pris le fait que tu m’aies rembarré.
Dans un premier temps, elle resta bloquée sur la première phrase. Elle lui plaisait, elle, la fille si insignifiante ? Oh, elle lui plaisait comme elle avait plus à Cole ou à d'autres sales types. Des types qui savaient très bien se servir de sa fragilité pour profiter d'elle, parce qu'elle était sans défense. Des types qui ne la regardait pas autrement que comme une vulgaire poupée de chiffon que l'on pouvait manipuler à loisir. Elle ne voulait plus de ce genre de pervers. Elle voulait quelqu'un qui la considère comme une jeune fille avec une personnalité propre et qui fasse preuve d'un minimum de dévouement envers elle.
Et si Nouchka avait accordé de l'importance au caractère de la jeune fille, c'est parce qu'elle avait changé. Elle en avait eu assez de se laisser faire, de faire toujours cadeau de sa vulnérabilité, d'être sans arrêt nonchalente et de subir sans broncher. Non, elle ne voulait pas continuer sa vie ainsi et disparaître à petit feu. Elle serait véritablement devenue invisible, c'était certain. A présent, elle était devenue particulièrement méfiante, et faisait souvent preuve de répondant. Entre se faire manipuler par les hommes et les faire fuir, elle avait choisi.
Mais celui qu'elle avait en face d'elle ce jour-là semblait différent. Si sa dernière remarque aurait déplu à d'autres, elle fit plaisir à Carys. Simplement parce que pour une fois, quelqu'un accordait de l'importance à ses propos au point d'en être touché. Elle ne put s'empêcher de faire un sourire satisfait. Le Serpentard relâcha son étreinte. Elle en fut presque déçue. Mais leur échange n'était pas terminé. Il lui adressa un nouveau sourire avant de continuer.
Nouchka - Alors, voilà le deal. Pour te faire pardonner, accompagne-moi au Bal d’Halloween.
Ah, parce qu'elle devait se faire pardonner en plus ? Elle se retint de pouffer de rire à la demande du jeune homme. Non pas pour se moquer de lui, mais parce qu'elle trouvait ça un peu fort. Elle était réellement amusée par son arrogance et son franc-parler. Un garçon comme elle les aimait, bien loin des hypocrites qu'elle avait fréquentés. Elle planta ses yeux vairons dans les siens et lui rendit son sourire narquois.
Yuki - Parce que je suis censée me faire pardonner ? J'adore ce genre de logique. Mais je dois dire que j'ai été flattée par tes paroles et que tu m'amuses beaucoup. J'imagine qu'on ne doit pas s'ennuyer avec toi. Alors étant donné que je n'ai rien prévu pour ce soir-là, je veux bien t'accompagner à ce bal.
Son sourire devint mutin et son regard incandescent.
Yuki - Je t'attendrai dans la salle commune à l'heure du bal. Ne sois pas en retard !
Sur ces mots, elle lui adressa un dernier regard malicieux et lui tourna le dos, s'éloignant de sa démarche aérienne dans le couloir. Elle avait hâte d'être au soir du bal et de montrer à beaucoup qu'elle était accompagné d'un cavalier convenable qui ne la traitait pas commme une marionnette. Oui, elle pouvait tout à fait séduire des garçons bien. Enfin, "bien" selon la définition d'un Serpentard, bien sûr. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, elle se sentait pleine d'assurance et de conviction. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: La neige ne supporte pas la chaleur... | |
| |
| | | | La neige ne supporte pas la chaleur... | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|