Escapade bien matinale [PV Rachou]

7ème Année Nombre de messages : 13 Age : 31 Date d'inscription : 09/06/2007

Pour une fois, le terrible jumeau Vanna Syl se promenait sans son alter ego. Il ne faisait pas beau, un ciel gris et nuageux, plombé flottait au-dessus de l’école de magie Poudlard. Le château semblait plus sinistre que jamais, et Nouchka s’empressa de lui tourner le dos. Oh, ne croyez pas qu’à cause de son penchant pour le mal, Nouchka aime les choses sinistres. Le jeune homme se promenait dans le parc, les mains profondément enfoncées dans les poches de son pantalon noir, tout aussi noir que sa veste, d’ailleurs.
Le Russe se composa un visage de circonstance, c’est-à-dire plutôt fermé. Son humeur n’était pas au beau fixe, et il avait la sensation qu’un orage grondait en lui, sans pouvoir exploser. La colère devient nocive quand on la garde en soi trop longtemps, pourtant. Ludwig, l’hermine blanche, pointa le bout de son nez, sa petite tête de rongeur à peine sortie du col de son maître. Elle avait l’habitude de se pelotonner ici, ce qui ne gênait nullement son maître. Au contraire, un peu de chaleur faisait toujours du bien, même aux plus mauvais d’entre nous. Oui, oui, même Nouchka Vanna Syl appréciait la chaleur d’une présence.

Le Russe stoppa net sa marche. Le lac. Il ne l’avait jamais vu comme ça. Aussi…métallique. Nouchka s’approcha prudemment de l’étendue d’eau calme. Il s’était toujours méfié des étangs, car leurs eaux sont les plus sournoises. Pire qu’une jolie fille, presque. Nouchka tâta le sol, constata avec plaisir qu’il n’était pas humide et s’assit sur l’herbe fraîche. L’hermine jaillit de dessous la veste et retrouva avec un apparent bonheur la terre ferme. Elle se mit à gambader joyeusement, sous le regard distrait de son maître. Nouchka ramena ses genoux contre son torse, les yeux perdus dans le vague. Sept ans, déjà… Nouchka se remémora, l’air pensif, des souvenirs ni gais, ni sympathiques. Un silence mortuaire s’était installé autour du parc. Pour cause, il était environ six heures du matin. Nouchka s’était levé exceptionnellement tôt. Pour une fois, ça lui faisait pas de mal. Sans bruit, il s’était faufilé dans un passage secret qu’il avait découvert lors de la cinquième année, alors qu’il cherchait à échapper à la fureur d’un professeur. Autant dire tout de suite que ça lui avait pas mal servi lors de ses escapades nocturnes…

Une légère brise se leva, rafraîchissant l’atmosphère déjà humide. Le ciel s’éclaircit, dévoilant sous les nuages un ciel délavé et pâle. On voyait encore la lune, mais cette dernière s’éloignait peu à peu, car le jour se levait, timidement.
Nouchka s’étira et se laissa tomber, l’air las. L’hermine avait disparu, sans doute avait-elle flairé quelque chose. Nouchka tira sa baguette de sa poche et le bois rugueux contre la peau de ses doigts, abîmée à force d’être dehors, le fit grimacer. Nouchka glissa un bras sous sa nuque et de l’autre, traça dans l’air une volute argentée grâce à sa baguette. Les arabesques grises se dissolvaient dans l’atmosphère aussi vite qu’elles étaient apparues, aussi vite que le beau temps d’ailleurs. Le ciel s’était à nouveau assombri, comme si l’humeur des anges n’était pas au beau fixe.

Nouchka se redressa, presque sûr d’avoir senti une goutte d’eau lui tomber sur la main. Zut. Il allait pleuvoir, ou plus. Bientôt , l’odeur de la terre mouillée envahirait le par cet il serait impossible de faire un pas sans tâcher le précieux uniforme de Poudlard, que Nouchka ne portait évidemment pas. Une goutte, puis deux, puis cinq, puis dix, puis des millions d’autre. Génial. Manquait plus que ça, tiens. Nouchka tourna la tête, cherchant son hermine. Celle-ci n’était certainement pas loin. Après tout, l’animal détestait la pluie, elle reviendrait vers son maître.

Ou pas, si elle avait trouvé une autre personne qui voudrait bien d’elle pour lui tenir chaud l’espace de quelques minutes.

Nouchka n’allait pas rester planté ici en attendant le déluge (bien que le climat s’y prêtait à merveille). Le jeune homme se mit à courir pour se réfugier sous un arbre, solution guère satisfaisante car même à travers l’épais feuillage vert, des gouttes filtraient. Nouchka songea alors qu’il n’aurait pas dû se lever ce matin. Voilà, en fait, il aurait dû rester bien sagement au lit, tranquille, à rêvasser au lieu de se retrouver sous ce putain d’arbre, avec cette putain de pluie.

Bref. Une journée qui s’annonçait mal pour le jeune Serpentard, c’est le moins qu’on puisse dire.

[ Ca n'est pas très long, désolé, mais je suis en panne d'inspiration. Je ferais mieux la prochaine fois =x ]

(Désolée pour le retard =S)

Insomnie. Rachael avait encore (et toujours) fait une nuit blanche. Le marchand de sable ne passait pas très souvent la voir en ce moment. C’était assez déplaisant. La jeune femme avait toujours l’impression d’être endormie et en même temps d’être réveillée. Enfaîte, elle était souvent entre ces deux stades. C’était tellement horrible de souffrir d’insomnie… Bordel, mais qu’elle connerie ! La Serpentarde se redressa de son lit, ses yeux fixés depuis maintenant plus de trois heures le plafond de son dortoir. Et à votre grand étonnement, il n’avait rien de particulier, ce pauvre plafond. Rachou balaya lentement la pièce des yeux… Elles dormaient toutes comme des princesses. La septième année enragée presque face à ses camarades qui étaient toutes entrains de nager en plein rêve. L’adolescente grogna une légère insulte dans sa barbe, elle aurait voulue toutes les réveillées, comme ça, juste pour les énervées un peu. Rachael imaginer plusieurs façon de les faire « souffrir » en enfilant un vieux slim, une paire de ballerines (qui paraissaient avoir fait la guerre) et un simple haut noir. Miss Ward saisit une brosse dans sa commode (en essayant de faire le plus de bruit possible) et se coiffa rapidement avant de penser enfin à quelque chose d’utile… Mais, qu’elle heure était-il ? La Préfète-en-chef saisit sa montre (en faisant toujours autant de boucan) et elle resta un instant con face aux aiguilles. Il était six heures du matin. Il n’y avait personne dehors à cette heure-là et surtout… Eve ne supportait pas qu’on la réveille aux aurores. Dans la nuit, pour une escapade dangereuse dans une forêt soi disant interdite ou dans le château ou cherchant désespérément du Bouffondor à martyriser, c'était OK mais le matin, il ne fallait même pas espérer réveillé Mademoiselle Sheffield.

Que faire ? Rachou détestait ne pas savoir quoi faire. Elle devait absolument faire quelque chose et tout de suite ! Se fixer un but, maintenant, aller… Miss Ward tourna la tête un peu dans tout les sens pour repérer quelque chose dans le dortoir qui la motiverait à bouger ses fesses en dehors de sa salle commune. La jeune femme tapota doucement ses lèvres… Un livre ! Oui, très bien, « Le Quidditch à Travers les Ages » un bouquin qu’elle avait du lire une vingtaine de fois, une fois de plus ne la tuerais pas. Et puis, il fallait que le temps passe vite et le Quidditch était vraiment une passion pour l’adolescente. Enfin, le must aurait été de pouvoir volé tranquillement sur son Nimbus 2000, mais hum… Elle n’était pas tellement en état, après une nuit blanche la jeune femme ne tiendrait pas trois secondes sur son balai. La Serpentarde saisit son ouvrage, ouvrit la porte (en faisant toujours autant de bruit, vous l’aurez deviné) et la referma avec plus de violence que jamais. La Préfète pencha légèrement son oreille vers la serrure et enfin, elle avait réussi à faire un peu de dégât. Effectivement, quelques filles se mirent à grogner quelques paroles incompréhensibles mais qui – à mon avis – n’étaient pas des plus sympathiques. Qu’elle peste, cette Ward.

Silence. La salle commune des serpents était déserte (vous vous en serez douter). Rachael lâcha un petit soupir entre ses dents et continua son chemin, ses mains agrippant soigneusement son livre. Les cachots. Ca sentait plus le renfermé qu’autre chose dans les sous-sols, et pour tout dire, Miss Ward ne supportait pas cette odeur qui donnait une image « sale » des Serpentards. Parfois, la belle avait des envies bizarres, son désir du moment était de nettoyer de fond en comble ces cachots pour qu’enfin une bonne odeur de propre dégage d’entre les pierres. Il y’avait un seul soucis : Rachou détestait faire le ménage. La jeune femme tourna donc les talons et se dirigea lentement vers le Parc. Aaaaah… L’adolescente crue revivre. Le silence. La nature. Elle. L’harmonie parfaite. L’air doux et frais s’engouffra dans les poumons de la Demoiselle, ses grands yeux verts se perdirent sur les étendus d’herbe de l’endroit. Le bonheur c’était simple comme ce paysage ? Sourire. Rares étaient les moments où Miss Ward prenait véritablement du plaisir. Délicatement, et avec la grâce naturelle qu’elle possédait, la poursuiveuse se laissa tomber sur le sol. L’herbe était fraîche, le contact de la verdure avec sa peau fut magique. Quelques frissons se pointèrent sur ses bras et au bout de quelques secondes, sur tout le long de son corps.

Silence. Rachael tenait toujours son bouquin entre ses doigts. Elle le regarda un instant, mais il ne l’intéressait plus, le ciel nuageux était beaucoup plus beau. Beaucoup plus envoûtant, captivant. La Demoiselle posa donc son ouvrage à ses côtés mais à peine fut-il à terre que Rachou entendit un bruit semblable à celui d’une page déchirée. Par réflexe, la Serpentarde se redressa et regarda là où son livre était posé. Quoi ? Une hermine ? Miss Ward se retenu d’exploser de rire. Elle n’était pas fâchée. C’était un miracle. La bestiole avait grignoté le bout d’une page et regardé maintenant la septième année dans ses beaux yeux verts pleins d’espoir. La Demoiselle craqua, cet animal était vraiment trop beau. Ses poils blancs comme la neige éblouissaient le regard de l’adolescente. Délicatement, Rachael s’approcha de l’hermine et la saisit entre ses longs doigts fins. Qu’est-ce qu’elle était mignonne… Sourire. Le comportement de la Serpentarde n’était vraiment pas habituel, serait-elle malade ? Ou folle ? Ou tout simplement heureuse ? Rien ne pouvait troubler un moment aussi agréable à part peut-être…

La pluie. Une goutte tomba sur le bras droit de la Préfète-en-chef, puis sur son crâne, sur ses jambes, sur l’hermine etc. En clair, c’était le déluge. Rachael était en tee-shirt, et à présent elle avait véritablement froid. La jeune femme plaça l’hermine contre elle la protégeant de l’eau à l’aide de ses vêtements et de ses bras. La Serpentarde se mit à courir jusqu’à un grand arbre… Mais qu’elle idée... Les gouttes d’eaux passaient tout de même à travers les feuilles de l’arbuste, mais en tout cas, c’était moins pire que là-bas. Rachou soupira, l’animal s’était enfui sous son tee-shirt pendant le trajet. Sourire. Heureusement que cette hermine était-là. Seulement… Quelque chose l’interpella. L’hermine se mit à courir derrière le tronc d’arbre laissant un joli souvenir à Miss Ward : une griffure. Effectivement, le démarrage fut un peu trop « violent. » La poursuiveuse regarda sa mini blessure, ce n’était rien, elle avait connu pire avec son chat. Mais enfaîte, où était partie la bestiole ? La Serpentarde fronça un sourcil, se leva puis regarda se qu’il se cacher derrière l’énorme tronc d’arbre.

Non ce n’était pas une grosse bête, un monstre ou une autre connerie. C’était simplement : un garçon. Un garçon que Miss Ward connaissait de vu. Tout ce qu’elle savait c’est qu’il avait le même âge qu’elle et que son nom était Nouchka Vanna Syl. Celui-ci était aussi à Serpentard et ce fut donc pour cette raison que Rachou se permît de sourire. La jeune femme ne savait pas tellement pourquoi elle ne connaissait pas Nouchka… Pourtant ils étaient rentrés la même année à Poudlard. L’animal était là, elle s’était niché prés du garçon.

Rachou – « C’est ton hermine ? »

Demanda t’elle en tremblant de froid. Ses lèvres avaient viré au violet et elle n’était plus qu’un glaçon ambulant. En gros, elle ne ressemblait plus tellement à grand chose d’après elle. Si seulement la pluie pouvait s’arrêter… Pendant un instant, Rachael repensa à son livre qu’elle avait oublié à l’endroit où elle était précédemment. Merde. Enfin… Ce n’était pas si grave, Rachou l’avait lu une vingtaine de fois…
Silence.

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Le froid pénétrait le pull du jumeau Vanna Syl. Le jeune homme s’appuya contre le bois rugueux de l’arbre, les bras croisés sur sa poitrine qui tremblait. Alors, c’était donc ça, le terrible Vanna Syl. Les lèvres du jeune homme bleuissaient, alors que le sang de ses joues s’était retiré. C’était dans de pareils moments qu’il aurait besoin de sa sœur pour le réchauffer, ou de Ludwig, qui se serait blotti contre lui, la brave bête. Le jeune Serpentard tira sur ses manches pour rentrer ses mains gelées dans sa chemise, mais le résultat fut gère convaincant. Il avait toujours aussi froid. Cet arbre ne le protégeait de rien du tout ! Nouchka aurait bien grogné, mais ça n’était pas digne de son rang. Avait-on déjà vu un noble grogner ? C’eut été indécent.

Au lieu de grogner, Nouchka se lança dans un long soupir, qui se termina sur une note amère, puisqu’une goutte d’eau eut la mauvaise idée de tomber dans son dos. Un frisson parcourut le jeune Russe des pieds jusqu’à la tête. Bien sûr, il était habitué au froid, mais pas à l’humidité. Et ce pays était le plus humide que Nouchka ait jamais visité. L’eau s’infiltrait partout, dans les murs, dans les vêtements, sur les vieilles pierres, elle imprégnait les vêtements, les moisissait. Beurk, un vrai scénario de film d’horreur.

Bref, ayant fini de disserter sur l’humidité récurrente à Hogwarts, Nouchka glissa ses mains dans ses poches. Ses mains commençaient à se réchauffer, peu à peu. Patience, et il serait bientôt sec. Le jeune homme se demandait désormais où était passée son hermine. Il n’avait pas envie de la perdre. Bien sûr, c’était un animal de compagnie et il s’y était attaché, mais elle lui était aussi utile, car la bestiole avait du flair, et quand on est dans la forêt interdite, c’est plutôt pratique.

Nouchka songea alors qu’il avait été bête de sortir aussi tôt. Il ne pouvait pas rentrer sans risquer de se faire prendre. On lui demanderait pourquoi il était sorti si tôt, comment il avait fait. Et il risquait une retenue, ce qui allongerait la liste de conneries qu’il avait commises depuis le début de l’année. Si son cher père l’apprenait, ce serait la catastrophe. Et ne parlons pas de Misha. Cette fille était complètement folle, pour faire autant de conneries. Seule Illiana, la douce, la gentille Illiana obtenait les faveurs du corps enseignant. Elle était sans cesse donnée en exemple. Pour Nouchka, elle incarnait le punching-ball idéal. La gamine ne se plaignait jamais, encaissait les coups de garce en silence. Dans un sens, Nouchka la trouvait vraiment courageuse, d’affronter ainsi la violence de ses aînés… Car les jumeaux ne retenaient pas leurs coups et ne mâchaient pas leurs mots. Ils avaient de quoi la haîr, cette sale gamine. Choyée par les parents, visage angélique, envoyée à Gryffondor, la maison du « Bien ». Pfff , tout cela était dégoulinant de niaiserie. Et c’est bien connu, Nouchka Vanna Syl détestait la niaiserie, la guimauve et autres bondieuseries de ce genre.

Soudain, un frôlement à ses pieds fit sursauter Nouchka. Le jeune homme baissa la tête et constata que c’était sa jolie petite Ludwig qui était revenue. L’animal le regardait de ses grands yeux verts, humides et avides de caresses. Nouchka se baissa et la prit dans ses bras, où l’hermine se lova. Elle ferma ses yeux et ébouriffa son poil humide. Un sourire amusé naquit sur les lèvres pleines de Nouchka. Il en serait presque…attendri. Mais être attendri ne faisait pas partie de son caractère, et Nouchka releva le regard, pour qu’il tombe sur une jeune fille.

C’était Ward. La préféte-en-chef des Serpy . Manquait plus qu’ça. Nouchka se demandait bien ce qu’elle faisait à ce poste. Mouarf. Maeda l’avait à la bonne. Le jeune homme resta silencieux, quand Rachou prit la parole, visiblement intéressée par la bestiole qui ronronnait presque de béatitude.

Rachou – « C’est ton hermine ? »

Nouchka resta une seconde interdit, par cette question. Le jeune homme cligna des yeux et aquiesça d’un coup de tête.

Il observa Ward, qui n’était pas dans un bel état. Ses longs cheveux étaient trempés, ainsi que ses habits et sa peau. Bordel, mais elle était sorcière ou Cracmol ? Nouchka se débarassa de son hermine qui s’enfuit dans la poche secrète de sa veste, et prit sa baguette. Il l’approcha doucement de Ward, marmonna un petit sortilège, et les deux Serpentard se retrouvèrent réchauffés par une flamme insensible à l’eau. Ah, que Nouchka aimait la magie. Le jeune homme tourna son regard vers Rachael et fit claquer sa langue. Ce que les filles l’agaçaient, à ne pas être prévoyantes ! (C’est lui qui dit ça… Bah voyons --‘) Nouchka la détailla du regard, comme d’habitude. C’était un réflexe chez lui. A chaque fois qu’il y avait une fille en face de lui, il la détaillait. L’instinct du mâle, sans doute. Comment ? S’il faisait avec ses sœurs ? Mais non, voyons ! Misha, il ne la connaissait que trop bien, quand à Illiana, ce n’était pas une gamine qui allait l’intéresser. Bref.

« Tu es frigorifiée. T’as pas eu l’idée de te servir de ta baguette ? »

L’habituelle délicatesse de Nouchka. Vraiment, ça fait plaisir à voir, un tel tact. Comment ? Que je me taise ? Et que je laisse Rachael parler ? Et bien, c’est comme vous voulez.

[Désolé du retard T-T ]