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 Illusion || PV Kristelle ||

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Nathaniel A. Cullen
6ème Année & Préfet
6ème Année &  Préfet
Nathaniel A. Cullen


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Proverbe // Message Perso : Ces Plaisirs Violents ont des Fins Violentes...
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MessageSujet: Illusion || PV Kristelle ||   Illusion || PV Kristelle || Icon_minitimeDim 1 Juil - 0:45




Carlisle - « Nous partons. »


. . .

Nathaniel balança une paire de chaussettes dans un carton avec un geste rageur. Les paroles de son père se baladaient dans sa tête en le nargant. Le vampire responsable de sa mutation aurait pu passer devant lui en tortillant du derrière, ça ne l'aurait pas plus énervé. Enfin si, quand même. Mais là, il était tout de même vraiment furieux. Partir. Laisser Bella. Il était obligé de remballer toutes ses affaires dans ces fouttus cartons ! Il donna un coup de pied dans son lit qui ne lui servait plus vraiment - et oui, « vampire » rime avec « plus besoin de dormir ». Heureusement que son corps étit devenu aussi dur que du marbre parce-que sinon, on aurai entendu hurler de douleur. Déjà qu'il hurlait de dépit et de colère à intervales réguliers à cause de son déménagement précipité, pas la peine d'en rajouter. Surtout que ses propos étaient plutôt grossiers. Le vampire furieux, ses pupilles d'un noir abyssal dilatées, lança une chaussure en direction de la porte qui s'ouvait juste à ce moment là sur Alice, sa soeur jumelle. Elle se baissa juste à temps pour éviter le projectile.


Alice - « Eh bien ! Nat, que t'a-t'elle fait cette chaussure ? »
Narcisse Noir - « La ferme Alice ! J'ai pas envie de rire ! C'est pas l'moment, tu vois pas ?! » Il lui jeta la deuxième chaussure à la tête, qu'elle évita à nouveau.
Alice - « Nat ! Allez, fais pas la gueule comme ça... Tu crois vraiment que Bella serait contente si elle te voyait avec cette tête d'assassin ? »
Narcisse Noir - « Ta gueule ! Tu veux que je te morde ou quoi ?! » hurla t'il en faisant un pas vers sa soeur, furibond.
Carlisle - « Nathaniel ! Ne dis pas ça à ta soeur, voyons ! Un peu de tenue ! » gronda son père, apparaissant derrière Alice, les sourcils foncés. « Je comprend que tu sois frustré et triste, mais ce n'est pas la peine de lancer des menaces à ta soeur. Surtout dans ce registre là, on en a déjà parlé. »
Narcisse Noir - « Mais qu'elle aille voir ailleurs, alors ! Je veux rester seul ! C'est trop demander pour vous ?! »
Carlisle - « Calme-toi Nathaniel. Ne fais pas ta crise d'adolescent. Je sais bien que les hormones travaillent, mais jusqu'à présent, intelligent comme tu es, tu nous avais pas mal épargné tes sautes d'humeur. A part pour ta fugue mais bon... »
Narcisse Noir - « Les hormones ?! » s'indigna le vampire sur le point d'exploser. « Mais ça va pas ou quoi ?! Qu'est-ce que les hormones ont affaires là-dedans ?! C'est du grand n'importe quoi ! A propos de fugue, je crois bien que je vais recommencer, c'est trop chiant ici ! Vous tous, vous êtes chiants ! Alors cassez-vous ! »

Jugeant préférable de laisser son fils turbulant, Carlisle sortit avec Alice. Nathaniel, en pleine ébullition, tremblait sous l'effet de la colère. Même son front glacé avait augmenté de température et ses joues blanches avaient pris des couleurs. Faibles certes. Il resta immobile, s'efforçant de se calmer. Non. Il ne voulait pas partir. L'Angeterre. Ennui en perspective.





« Je hais cette école. Je hais l'Angleterre. Je hais ces élèves. Je hais ce mode de vie. Je hais le destin. Je me hais. En fin de compte, c'est à cause de moi si on a déménagé. A cause du fait que je sois un vampire. Un monstre. Si seulement je n'avais pas dit à Carlisle ce que j'avais vu. Maudites visions ! »

Nat, de son nom complet Nathaniel Artemis William Edward Hale-Cullen, trainait dans les couloirs du château, le soir, particulièrement de mauvaise humeur. Chaque élève qu'il prenait en train de errer trop loin de son dortoir, le préfet de Serpentard le renvoyait sans cérémonie dans ses appartement à grand renfort de regards destructeurs et mauvais, à faire dégarpir un groupe de manifestants endiablés et bourrés ! Quelle magnifique image, vous ne trouvez pas ? Non ? Tant pis. Et un troupeaux de licornes affolées c'est plus joli ? Oui ? Alors on peut continuer. Donc, notre petit vampire, furibond une fois de plus, ait partit des cachots et montait petit à petit dans les étages pour éradiquer l'ennemi, tel un char d'assaut sur pattes.
Il bouillait intérieurement. Pour se détendre il aurait bien jouer du piano, mais voilà, pas de piano ici ! Mais heureusement, il avait entendu parler d'une certaine « Salle sur Demande », une salle qui devenait ce que l'on voulait. Cool. Nat savait déjà ce qu'il allait demander. Soudain, on se frotta contre ses jambes en ronronant. Le jeune homme s'arrêta et regarda à ses pieds. Un chat entièrement noir, aux grands yeux verts. Nathaniel se pencha et le prit dans ses bras pour le caresser. Il murmura affectueusement :


Narcisse Noir - « Bonsoir, Mr Arty. »

Son chat. Son nom venait de son propre deuxième prénom : Artemis, qui donne Arty. Il le reposa à terre et repritsa route, Mr Arty sur ses talons. C'était Alice et Rosalie, ses soeurs, qui le lui avaient offert. Elles étaient quand même géniales. Il faudrait peut-être qu'il discute un peu avec elles d'ailleurs. Il avait besoin de parler du malaise lié au déménagement. Enfin... Chaque chose en son temps. Enfin, il arriva devant une tapisserie qui représentait un hurluberlu tentant d'apprendre à des troll l'art de la danse. Nathaniel arqua un sourcil, perplèxe. Il y en a vraiment qui ne savent pas quoi faire de leur temps... Il regarda un moment le pauvre sorcier se faire écrabouiller puis reporta son attention sur le mur opposé. Il passa sept fois devant en pensant très fort à ne pièce qui lui ressemblerait, avec en son centre un piano à queue. Soudain, une porte apparut dans le mur de pierre. Fébrile et impatient, le vampire tendit la main vers la poignet et l'actionna, le coeur battant (façon de parler, vu qu'il est sensé être mort). Il l'ouvrit.

Eblouissant ! Quelle pièce magnifique. Elle était vaste et agréablement décorée, pour lui en tout cas. Des coins douilleux avec des cousins et des poufs noirs fleurissaient un peu partout. De lourds rideaux de velours noir décoraient les hautes fenêtres, laissant entrevoir la lune éclatante accompagnée de ses courtisanes, les étoiles scintillantes, sur fond de soie bleu nuit. Une bibliothèque colossale couvrait tout un pan de mur, murs décoré de tableaux somptueux de grands artistes. Tout pleins de livres allant de la pièce de théatre au livre sur la magie noire en passant par le roman, la biographie de personnes mémorables et le recueil de menuets et autres concerto. Sans compter tous les livres consacrés aux voitures, sa passion. Mais la pièce maîtresse était l'imposant piano à queue qui trônait sur une estrade au centre de son petit nid douillet. Suivit de Mr Arty, Nathaniel s'approcha du magnifique instrument. Il l'effleura du bout des doigts avec respect et admiration. Mr Arty sauta et s'intalla dessus, s'asseyant sagement afin d'écouter son maître jouer. En temps que virtuose du piano, il était très doué. Le vampire s'assit sur le petit banc et positionna ses doigts ses les touches noires et blanches. Il prit une inpiration et ses doigts commencèrent à courir sur le clavier avec vitesse, dextérité et précision.




La mélodie s'élevait, fluide. Un air à la fois dramatique, passionné et doux. Tout dans la finesse et la grâce. A cette mélodie, il associerait sans peine une histoire d'amour impossible, telle celle de Roméo & Juliette, ou alors la mort d'un noble héros. Toujours est-il que cet air dégageait quelque chose de fier et de mélancolique. Merveilleux. Nat ferma les yeux afin de savourer les notes pleine de noblesse. Et oui, il arrive à jouer les yeux fermés. Il l'a joué tant de fois... Il acheva son morceau dramatique à souhait, presque à regret... Il rejeta élégament la tête en arrière et fixa le plafond sculpté avec un soupir d'aise. La lumière de la lune faisait miroiter sa peau d'une blancheur de neige immaculée, toute aussi froide d'ailleurs. N'étant pas maquillé, on pouvait appercevoir les cernes violacés, mais pourtant pas hideux, qui s'étallaient sous ses yeux clos.Il était si beau, si sublime ainsi. Son esprit résonnait encore des notes qu'il venait de jouer. Lorsqu'elle se dissipèrent, il sentit une prsence humaine... Là depuis un certain temps d'ailleurs. Il baissa la tête pour pouvoir regarder droit devant lui et tourna son buste vers la présence en question. Une fille. De Gryffondor. Il la fixa de ses yeux noirs et glacés. De quel droit s'était-elle introduite ici ?


HJ - J'espère que ça te plaît =)
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Kristelle E. Mackenzie
6ème année & Capitaine de l'équipe de quidditch
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MessageSujet: Re: Illusion || PV Kristelle ||   Illusion || PV Kristelle || Icon_minitimeLun 2 Juil - 8:54

[Avec un tel niveau, difficile de ne pas me plaire xD. En espérant ne pas être ridicule, un peu de compassion, il est 1h quelques du matin Rolling Eyes]

Réfléchir. Penser. Souvenir. C'était trois mots qui, incessamment, ne semblait revenir dans l'esprit de Kristelle Mackenzie. Pourtant, elle n'avait pas la moindre idée pourquoi. La jeune femme s'était assoupie dans le Parc, contre un tronc qui, l'instant de quelques heures, lui avait servis de lit. Elle s'était assoupie après avoir errer dans le Parc à la recherche de quelque chose dont elle ignorait l'existence. Ces derniers temps, la Gryffondor semblait oeuvrer discrètement et plusieurs la soupçonnait de faire ou être en train de commettre un acte répréhensif. C'était bien mal connaître la jeune femme, qui serait bien la dernière à chercher un motif pour se faire remettre les pendules à l'heure. Non pas que la brune soit des plus facilement contrôlable, ce qui était totalement faux, elle qui refusait de se souscrire à une position d'autorité. Jamais Kristelle n'avait parvenu à se faire aboyer, car elle s'imaginait un chien qui se fait réprimander, des ordres par-ci, par-là. Question de caractère, sans doute, et de ce côté-là, la sixième année était difficile à battre.

Assoupie contre ce tronc qui, probablement, se trouvait dans le Parc de Poudlard depuis déjà quelques siècles, elle avait rêvée, rêvée d'un monde dans lequel il n'y avait ni droit ni loi. Dans un monde où, ce qui serait normalement la justice, se délivrait en un seul mot «Gallions». Pour quoi que ce soit, il était impossible de contourner ce mot, l'argent, cette malédiction qui s'était abattue sur le genre humain quand ces derniers avaient abandonnés la manière plutôt lente, mais juste, du troc. Maintenant, et à jamais, ce sont le titintillement de pièces d'or, d'argent et de bronze qui décidait de la vie et de la mort de quelqu'un. À bien y penser, peut-être était-ce déjà le cas, et ce, malgré l'incompréhension de la jeune femme à cet égart.

Venons en tout de même au sujet particulier: le Rêve. Un univers où, lorsque lasse et à bout de force, l'esprit s'enferme le temps de laisser les faits se faire ingérer par cet organe qui concentre souvenirs et connaissances. Les yeux clos, on pouvait avoir accès à tout et à rien, et on entrait dans un endroit qui nous était strictement personnel. Un droit qui se devrait d'être acquis et non-négociable. Voilà que ce «Rêve» s'était fait acheté et qu'il était maintenant interdit d'y avoir recours. Ce que l'humain avare semblait négligé, c'était que ce Rêve était un besoin vital que possédait chaque homme et chaque femme pour se soustraire à la tension de vivre, de penser, de réfléchir et de se souvenir. Ce besoin vital qui, une fois effacé, plonge les adeptes de ce repos dans un état hors de contrôle, où se confondait les limites du réel et l'image du rêve.
~~~~
«Bastien, Bastien, j'ai peur»

Et, obligatoirement, à ces moments-là, son frère n'était jamais là

«Bastien, Bastien, où es-tu?»

Comme seule réponse à son plaidoyer, le silence, ce mur de silence qui l'encerclait, elle, toute petite, toute fragile.


«Bastien, Bastien, pourquoi?»

Pourquoi n'était-il jamais là, pourquoi n'était-il tout simplement pas là quand elle avait tant besoin de lui, qu'enfouie dans ses draps d'une blancheur immaculée, elle devait se blottir contre son oreiller pour s'offrir un quelconque réconfort?


~~~~
Combien de fois avait-elle appelé son frère quand, petite, Kristelle avait peur. Combien de fois l'avait-elle appelé, et que jamais il n'était venu? Jamais il semblait n'avoir dit à ce frère qui, pourtant, elle ne cachait rien, ces absences cruelles qui l'avaient profondément déçue. Petite, elle le croyait partout, toujours présent pour elle. Ses parents? Jamais elle n'aurait songer un seul instant chercher le moindre réconfort dans les bras de ces inconnus desquels elle ne devait que son visage et son physique, mais tenant pour son caractère de gens qu'elle n'avait jamais entendu parler. L'ambition et la fierté n'avait rien de familiale chez les Mackenzie, et c'est à feu et à sang que la petite avait commencé à affirmer ce caractère qui, longtemps, lui avait valu des réprimandes qu'un jour, elle n'a plus accepté.

~~~~
«Kristelle Eleanor Felicia Mackenzie! Encore une absence et un appel de la part de ton Directeur. Quand cesseras-tu enfin ces absences immondes qui parlent de toi comme d'une insouciante?»

Avaler de tels propos est un cachet certes beaucoup trop imposant pour la fine bouche de la jeune femme, alors imaginez l'enfant qu'elle était subir un tel traîtement de la part d'une mère qui l'avait arraché à ce à quoi elle tenait vraiment.

«Une insouciante, que cette insouciante parle d'elle-même en ton sein, maman. S'il y a quelqu'un ici dont le comportement faible parle pour lui, c'est bien la fuite sans un mot dans laquelle tu m'as volontairement entraînée»

Un bruit, un claquement. Puis une joue rougie, et une main brûlante de ce geste brutal qui avait répondu à cet affront d'une jeune fille de 10 ans. Jamais elle n'avait pardonner à sa mère de lui faire subir cette absence qui lui pesait, et c'était la dernière fois qu'avait posé Sienna sur sa fille, sur son enfant. Un geste suffisant pour lui faire perdre le respect de cet enfant pour qui, enfin, elle avait agit de nouveau lâchement. Les mots, l'arme la plus redoutable.

~~~~
Aujourd'hui, Kristelle se relevait péniblement, affublé d'un mal de dos du au support trop dur de ce tronc contre sa colonne vertébrale. La jeune femme n'avait plus la moindre envie de rester dans le Parc à se rappeler des souvenirs qu'elle avait pourtant désigner aux Oubliettes, mais on oublie pas ce qui nous forge, et encore moins les auteurs de ces transformations. Sa mère, elle avait pourtant des rapports semi-harmonieux avec cette dernière, sans en être proche. Kristelle n'était proche de personne, frôlant l'insouciance et préférant la compagnie de la lune à celle humaine, du moins lorsqu'elle se trouvait chez elle. Ici, elle avait fait la connaissance avec des gens qui n'avaient rien en commun avec ces parents dont elle ne voyait rien qui faisaient d'eux des gens digne, sinon de leur supposé union.


Elle continua d'errer, passant la Grande Porte et monta à l'étage. Le spectacle des Escaliers qui faisaient des leurs étaient grandiose, car ils n'avaient plus à se soucier des élèves qui avaient le devoir de se rendre le plus rapidement possible à leurs cours. Donc, y allant comme bon leur semble, ils durent à regret permettre à la jeune femme de grimper. Seulement, l'Escalier menant à son Dortoir refusait obstinément de se dérouler sous ses pieds et, après divers jurons, elle passa son tour, et prit la direction du sixième étage, endroit où elle se rendait peu fréquemment. Comme toute sixième année qui se respecte, Kristelle connaissait l'existence d'une salle où la moindre folie de l'âme s'avérait être exaucé. Pourquoi ne pas s'y rendre pour oublier cette soudaine régurgitation de souvenirs?

Elle marcha donc en direction de cette fameuse Salle dans laquelle elle n'avait passé qu'une journée, et ce, en compagnie d'un ami, le jour où il avait appris une mauvaise nouvelle. Elle avait du mettre de côté sa fierté pour en répondre en offrant son épaule à cet ami qui venait de perdre un être cher. Ce qui l'attirait de cet endroit, c'est que ce qui était entre ses murs demeuraient entre ces murs, difficile de revenir dans la réalité avec l'envie de partager ce qu'on y a vécu. Rendu à l'endroit précis, elle passa trois fois devant la porte, et souhaita avoir un endroit où s'évader de ces pensées qui la hantent.

N'imaginant rien de précis, elle entra discrètement, car logiquement, l'endroit était interdit, et surtout, «Prohibited» par les autorités. Qu'avait-on à faire de cette supposée autorité? Enfin, sachant n'avoir rien de précis en tête, elle fut tout de même surprise de voir une pièce organisée selon des désirs qui ne ressemblaient pas au sien. Se rappelant avoir eu envie de ne pas penser, pourquoi ne pas l'envoyer dans un endroit où, en se sentant étrangère, ne pourrait pas trouver un quelconque sens à ce qu'elle y verrait. Pourtant, une mélodie douce, remplie de douleur et de mélancolie, ne collait pas le moins du monde avec l'endroit qu'elle avait désiré, et la réponse s'imposait: il y a avait quelqu'un d'autre.

Les notes s'envolaient, distraites, dans les vastes étendues de la pièce. Il était difficile pour la jeune femme, encore tout près de la porte, de voir ou remarquer quoi que ce soit d'autre que la finesse de la musique. En musique, la jeune femme n'était pas totalement en terrain étranger. Passionnée de danse et, par moment et impulsion, de chant, elle savait reconnaître une oeuvre de maître, et sans conteste, celle-ci en était une. L'endroit était parfait pour refléter le sentiment d'amertume et de solitude de la mélodie, et une phrase lui revint en tête.

«Parmi eux, dans la nuit, je suis seul. Parmi eux, le jour, je suis toujours seul. C'est seulement lorsque, en solitaire, je me sens accompagné...»

Pourquoi ce jeune homme au teint ivoire et la chevelure ébène lui inspirait cette phrase d'un poème qu'elle avait lu il y a une dizaine d'année? Pourtant, elle n'eut pas le temps d'approfondir ses pensées que le jeune homme en question se détourna vers elle, prennant soudainement conscience de sa présence. Était-elle là depuis longtemps? Elle l'ignorait, mais elle sentait pertinemment l'agacement du garçon à son égard, et la froideur de son regard qui la fit frissonner. Qui était-il?

Mes excuses, monsieur, je m'étais cru, enfin, pardonnez mon audace, mais vous jouez magnifiquement bien.

Elle ne sourit pas, sentant que c'était superflu, puis ajouta.

Sur ce, je ne vous indisposerai pas plus longtemps..
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Nathaniel A. Cullen
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MessageSujet: Re: Illusion || PV Kristelle ||   Illusion || PV Kristelle || Icon_minitimeMer 4 Juil - 17:51

Nathaniel fixait la fille qui venait d'entrer, froid et imperturbable. Il la jaugea attentivement, de haut en bas, de bas en haut. Le vampire fronçait très légèrement les sourcils, tandis que Mr Arty rabattait ses oreilles légèrement en arrière. Bizarre. Ils avaient un peu la même tête ces deux là. A mon humble avis, ce n'était as une coincidence et Rosalie et Alice l'avaient fait exprès. C'est malin. Enfin bref. La jeune fille déclara :

Kristelle - « Mes excuses, monsieur, je m'étais cru, enfin, pardonnez mon audace, mais vous jouez magnifiquement bien. »

Le jeune homme resta muet. Que répondre ? Un « Oh. Merci mademoiselle, je vous en prie. » en rougissant comme un gamin de 5 ans qui viendrait de se faire embrasser sur la joue ? Peuh ! Lui, le grand hértier Cullen, était bien au-dessus de tout ça. Ah quoi bon répondre ? Le mieux, c'est de ne rien dire. La Gryffondor ajouta donc :

Kristelle - « Sur ce, je ne vous indisposerais pas plus longtemps... »

Oui, c'est ça, au revoir, que je puisse rester en paix. Mais soudain, la voix de son père résonna dans sa tête : « Nat. Je vais t'apprendre quelque chose. Il ne faut jamais négliger les jeunes filles. C'est très mal, très indélicat ! Souviens-toi d'être galant avec les filles, même si elles ne paraissent pas dignes de toi, comme tu le dis si bien. » Le vampire déglutit. Culpabilité. Alors que la jeune fille se retournait pour partir, Nathaniel l'interpella sur un ton un peu pressé :

Narcisse Noir - « Attendez ! »

Il fut instentanément furieux contre lui-même. Attends là... C'est quoi cette voix d'héros désespéré qui est en train de perdre sa belle ? Il faut qu'il corrige ça tout de suite ! On se croirait dans un mauvais téléfilm ! Le bel androgyne reprit avec une voix plus froide, plus impassible, mais toujours aussi cristaline :

Narcisse Noir - « Maintenant que vous êtes là, pourquoi repartir ? C'est vrai, vous avez fait du chemin pour arriver dans cette salle, c'est bien pour quelque chose. Alors bon, autant rester. Qu'en pensez-vous ? »

Nathaniel fit le tour du piano, grâcieux et à l'aise, pour avancer vers la jeune fille. Il s'arrêta à un mètre d'elle. Il évitait les contacts physiques fréquents et directs. Nat avait toujours peur de déraper, de faire une bêtise, de s'attacher, d'attaquer... Il devait sans cesse faire attention, contrôler chacun de ses gestes. Une simple pichenette pouvait mettre quelqu'un en danger (si si ! j'vous assure !). C'est ce que l'on appelle la Théorie du Chaos. Un battement d'ailes de papillon au Brésil peut provoquer un cyclone à Java. On connait tous l'histoire. Et bien là c'est la même chose. Mais version vampire ça donne : « Un simple relachement de la part d'un vampire privé de sang frais peut provoquer une hécatombe dans un rayon de 10km. » Voilà. Comme vous pouvez le constater, c'est relativement sympathique. C'est pour cette raison qu'il a tout le personnel de l'école sur le dos à le surveiller. Mais sa préférée, c'est quand même la gargouille Forskis qui chasse avec lui. Elle au moins, elle le comprend et elle est plus proche de lui que n'importe qui ici, ethniquement parlant. Elle au moins, elle comprend son état d'esprit de prédateur frustré. D'ailleurs, une pensée lui effleura l'esprit... Là, il est en tête à tête avec cette fille... Tête à tête dit seuls, seuls dit liberté d'agir, liberté d'agir dit tuer la fille, tuer la fille dit sang humain. Simple raisonnement. Simple mais dangereux. Le vampire déglutit, si vite que la Gryffondor ne put rien faire. Célérité. Nathaniel essaya de chasser cette idée de son esprit en faisant remarquer, l'air dégagé et nonchalent, à l'aise dans sa peau :

Narcisse Noir - « Vous ne seriez pas Kristelle Mackenzie, 6ème année à Gryffondor, capitaine et poursuiveuse de l'équipe de Quidditch ? Nous alons nous rencontrer plus tard dans ce cas. »

Il tenta un sourire mais c'est tout juste s'il arrivait à soulever les coins de ses lèvres pleines d'une agréable couleur de fleur de cerisier, rose pâle, légèreent transparente, permettant ainsi à la couleur bleue violacée de ses veines glacée de se voir. C'était assez joli en fait. Une beauté saisie par le froid de la Mort. Très poétique je trouve. J'aime la poésie glauque et tragique. C'est vraiment magnifique. Mais bientôt, arriva ce qu'il voulait éviter à tout prix. Une sublime odeur de freesia combinée à l'odeur délicate de la rosée d'automne se glissa sournoisement sous son nez, et lui monta à la tête. L'odeur de la fille. Les vampires sentait différemment de humains. Déjà, leur odorat était très développée (il pouvait même flairer des gens à la trace) et de plus, il savait sentir les saveurs cachées, les saveurs sanguine... Il essaya de se concentrer sur autre chose, mais ses pupilles se dilatèrent. Etant aussi noires que ses iris, ça ne se voyait pas, mais le vampire le sentait bien. Elle était là. Elle. Elle qui guidait sa vie. La soif.

Nat promena distraitement son regard dans la pièce, le visage impassible. C'est alors, qu'à sa grande horreur, il vit des photos. Des photos de famille. Des photos de lui. Des photos de lui avec les yeux verts ! Les yeux verts ! Nathaniel, rapide, bondit vers les cadres et les rabattit tous, photo vers le bas, à une vitesse qui n'avait rien d'humaine. Haletant, il tenta un sourire coincé et se justifia :


Narcisse Noir - « Question d'entrainement. »

Mais peut-être avait-elle déjà vu que ses yeux avaient changés de couleur. Et là, ce serait plutôt bête. La soif le dévorait. Il resta appuyé aux étagères de la bibliothèque, fermement agrippé à un des plateaux qui soutenaient les livres. Il serra jusqu'à ce que ses jointures blanchissent. Le bois craqua sous la force du vampire. Nathaniel suffoquait en silence, luttant contre l'envie de sauter sur la Gryffondor pour lui sucer le sang. Il frissonait légèrement. Des gouttes de sueurs, froides, perlaient sur son front pâle. Le vampire ferma les yeux, pour tenter de se calmer, d'oublier la soif. Il n'arrivait même plus à parler. Alors il resta là, à souffrir en silenceen espérant que ça passe... Bonne Chance. Cela ne faisait que 5 mois qu'il était vampire. Il ne parvenait pas bien à se contrôler. Jamais plus il n'approcherait quelqu'un ici. Jamais.

. . .


Soudain, il eut un flash. Une de ses visions étranges. Il se voyait dans cette salle. Il se redressait lentement et, les yeux baignés d'une lueur rouge, sautait sur la Gryffondor. Le vampire de la vision de débattit avec elle, pas longtemps, et planta ses crocs dans son cou, là où la chaire est tendre. Il but, but, but, jusqu'à la vider entièrement.

. . .


Non ! Non ! Il ne fallait pas que ça arrive ! Il fallait faire quelque chose ! Nathaniel s'agrippa un peu plus à la bibliothèque. Le bois allait céder d'une seconde à l'autre. Mais la soif...

« Sang. Sang. Sang. Sang. Sang. Sang. Sang ! Sang ! Sang ! SANG ! »

Voilà ce qu'elle lui disait. Penses Sang. Et rien d'autre. Son chat, les poils hérissés, restait à distance.



HJ - J'aime beaucoup ton message ! =D Mais je trouve celui-ci moyen. é_è
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MessageSujet: Re: Illusion || PV Kristelle ||   Illusion || PV Kristelle || Icon_minitimeMar 10 Juil - 6:52

[Mille pardons du retard, j'avais peur d'écrire n'importe quoi, mais là, je déteste encore plus faire attendre. En espérant que tu ne m'en veuilles pas trop, j'ferai mieux une autre fois Very Happy]

Depuis quand un être humain confondait presque la jeune femme d'un regard? Depuis quand quelqu'un lui faisait ressentir un frisson qui lui traversait tout bonnement l'échine comme s'il s'agissait d'un fil. Ce regard pénétrant qui la détaillait du regard. Pourtant, trop fière, elle garda la tête haute, son regard doré croisant celui trop foncé de son vis-à-vis. Pourquoi ignorait-elle en tout point qui il était? Durant ces six dernières années, elle avait eu l'occasion d'au moins entrevoir la majorité des visages de l'École, mais Kristelle se serait rappeler l'ébène de sa chevelure, l'ivoire de sa peau et la frêle silhouette qui le composait. Même assis, il paraissait très mince, comme s'il n'était qu'une ombre. La réaction simultanée du chat qui, paresseusement, traînassait sur le piano, et de son maître, dont l'expression faciale se modifia légèrement, elle retenu difficilement une certaine surprise.

Sans approfondir ses pensées, elle se confondit en excuse avant de dire l'incontournable. La mélodie envoûtante qui s'élevait de l'immense et sombre piano était des plus mélodieuses et dramatiques. Chaque note vibrait de son émotion propre, chaque gamme portait son lot de drames et d'incidents, et une mélancolie s'élevait en même temps que les délicates notes se rendaient jusqu'aux oreilles de la jeune femme. Elle ne s'attendait pas à la moindre réponse de la silhouette évasée du jeune homme, et se sentait de trop dans un univers sur mesure pour le garçon.

Kristelle, sans trop penser à son affaire, enroula entre ses doigts fins une boucle de cheveux qui sentaient le shampooing à l'huile de patchouli. Une longue chevelure brune qui tombaient à leur guise sur la silhouette de la jeune femme. Puis, réalisant l'ironie de la scène, elle se redressa, relâchant cette mèche avec laquelle elle occupait ses doigts puis, prévoyant s'écliper mais trop polie pour le faire sans un mot, annonça son départ. Elle resta un moment interdite, puis se retourna, refaisant les quelques pas, infime, mais paraissant la seconde fois beaucoup plus loin que la première. Trois infimes mouvements qui, durant leur temps, elle ne put ignorer le froid regard dans son dos. Alors qu'il lui restait une minime distance d'un bras qui agrippe la poignée, une voix glaciale, mais pourtant exprimant quelque chose d'indéfinissable.

Croyant presque qu'elle avait imaginée cette voix qui s'était élevée dans un endroit où les notes s'étaient tues, cette voix impossible, presque caverneuse, mais à la fois douçoureuse. Étrange comment en une seule intonation le garçon avait réussi à exprimer des contrastes étranges. Une chaleur discrète dans un hiver glacial, une certaine vie dans une voix digne d'un caveau près d'une crypte. Quand, alors que son bras s'élevait pour atteindre la poignée, la voix reprit, plus froide, plus claire débita un flot de paroles plus rapidement, elle dut se résigner à se retourner, bien que tout son corps lui disait de foutre le camp, dans l'immédiat.

Doucement, elle se retourna. Comme si elle avait une peur de faire s'effriter ce moment étrange dans laquelle elle était pleinement plongée. Qui était-il? Enfin, l'écoutant terminer ses paroles, Kristelle ne répondit pas instantanément, légèrement occupée à le regarder contourner le piano avec la même grâce et souplesse que son félin qui, au même moment, bondit sur le banc que son propriétaire venait de quitter. Tout juste si elle ne s'attendait pas à un arrêt aussi brusque que fit le jeune homme à une distance presque mesurée. Était-il si effrayante? Cela fit sourire intérieurement la jeune femme. Elle, effrayante, la comparaison était des plus ironiques dans ces circonstances.

Peut-être est-elle assez grande, c'est vrai, mais il reste tout de même que c'est dans votre monde que je suis entrée. N'y suis-je donc pas de trop ?

Aucunement prémédité, elle laissa les mots glissés sur ses lèvres. En y repensant, elle avait, déjà, été un peu trop loin. Elle manqua se mordre les lèvres comme regrettant ses paroles, mais se retint. Geste de faiblesse, indigne de sa personne. D'ailleurs, il lui semblait que les gestuels de son interlocuteur était si calculés qu'elle devrait en faire de même pour ne pas terminer au pied du mur. Le jeune homme semblait si étrange, si évasif. Non pas qu'elle mourrait envie de le questionner, c'était complètement à l'inverse de sa personnalité, mais n'en demeure pas moins que le personnage en face d'elle était pour le moins intriguant.

Voyant un tout de même long silence s'étendre, elle en profita, en toute innocence, de regarder un peu au tour d'elle, balayant la pièce du regard. Autour du large piano qui dominait la pièce, l'endroit semblait froid, dénué de chaleur humaine. Une large bibliothèque meublait l'endroit et des poufs d'un noir ébène garnissaient la pièce de leur présence. Tout était bleu sombre, ou noir, sinon égayer par le clair de lune qui pénétrait à peine à travers ces lourds rideaux. Pourquoi craindre à ce point la lumière. Quelques cadres, un peu partout, donnait une légère humanité à la pièce. Trop loin pour en reconnaître les vagues silhouettes qu'elle voyait d'ici, elle se concentra donc à tenter de replacer le jeune homme en face d'elle, qui, au moment où elle reposa les yeux sur lui, déglutit légèrement.


Puis, le mystère s'épaissit quand, à sa grande surprise, il lui récita avec un ton nonchalent et las ses mérites et son nom. Kristelle ne retint pas un léger haussement de sourcil quand elle entendit les mots «Gryffondor», «Kristelle» et «Capitaine Poursuiveuse». Sans doute était-il lui même de l'équipe de Quidditch de sa Maison, mais comment la connaissait-il autant, alors qu'elle en ignorait tout jusqu'à son prénom.

À défaut de vous connaître comme vous semblez me connaître, je vous reconnais faire parti des Verts et Argents de notre école, je me trompe?

Même air légèrement arrogant, pour ne pas dire conscient de ses moyens, l'élégance et l'aura mystérieuse de la plupart des Serpentards. Pourtant, c'était peu dire du jeune homme. Au-delà de ces compatriotes Vipères, le garçon possédait une grâce qui dépassait l'entendement humain, et pour que Kristelle en parle en de pareils termes, les agissements du jeune homme n'avait rien de régulier. Elle observa, mi-amusée mi-intriguée, la tentative de sourire du jeune homme. Kristelle songea qu'elle n'était pas amatrice de ses propres sourires, mais lui semblait avoir même oublier comment cela se faisait. C'était peu dire qu'un égaiement dans le visage d'une peu si translucide qu'on en voyait la couleur violacée de sa peau. Une peau sculptée dans l'ivoire. À même un bloc pur d'ivoire, car celle-ci n'avait aucun défaut.

Puis, lasse d'être immobile, Kristelle passa la main dans sa chevelure, tandis qu'un nouveau silence s'installait. Ne prennant pas conscience de la gravité de son geste, elle marcha lentement, sans s'approcher trop du garçon, respectant presque le mètre de distance, elle passa suffisamment près pour que son odeur particulière s'élève dans les airs, contrastant avec l'odeur discrète de la pièce et l'odeur vivante que dégageait la sixième année. Sans avoir une once de gêne, elle déambulait cependant avec une certaine retenue dans l'univers de ce garçon glacé. Tandis qu'elle s'approchait des portraits, un vent passa tout près d'elle, et alors que Kristelle se retourna, elle aperçu le garçon à l'opposé de l'endroit où il était précédemment, alors que tous les cadres venaient de se rabattre presque simultanément. Un certain halètement digne d'un courreur s'élevait, et Kristelle en demeura pantoise. Impossible, tout simplement impossible, elle ne l'avait pas vu passé devant elle.


Ça arrive peut-être que l'on vous croit, mais je suis loin d'être dupe, pour ma part.

C'était plutôt le côté de Kristelle qui décidait d'avoir le dernier mot qu'elle, car elle en demeurait muette. La Kristelle qui n'était pas invulnérable, assez brillante pour se savoir dans de beaux draps, et qui venaient à l'instant de remarquer la nouvelle brillance dans les yeux du jeune homme. Sous cet étrange silence, le sang battait légèrement plus vite dans sa tempe (vilaine Kristelle, va!) et elle sursauta quand, sous la silhouette du garçon, la pourtant lourde et imposante bibliothèque crissa. Elle fit un léger pas vers l'avant, intriguée, davantage qu'apeurée. Cela la perdra un jour. Kristelle était suffisamment proche pour voir des goutelettes de sueur perler sur le visage du garçon, contrastant avec l'expression faciale figée.

À ce pas, elle le sentit se tendre contre la bibliothèque, comme s'il craignait que quelque chose, ou quelqu'un s'empare de lui. Pourquoi, si la présence de la jeune femme l'indisposait à ce point, lui avait-il permis de rester. Pourquoi, à ce moment même, le regardait-elle avec cet intérêt étrange, et lui, avec une intensité rare. Pourquoi, là, maintenant, le chat hérissait son poil, avertissant la jeune femme d'un danger à lequel elle était sourde...
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Nathaniel A. Cullen
6ème Année & Préfet
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Illusion || PV Kristelle || Empty
MessageSujet: Re: Illusion || PV Kristelle ||   Illusion || PV Kristelle || Icon_minitimeSam 28 Juil - 18:04

Kristelle - « Peut-être est-elle assez grande, c'est vrai, mais il reste tout de même que c'est dans votre monde que je suis entrée. N'y suis-je donc pas de trop ? »

Nathaniel haussa les épaules, mais ne dit rien. Quelque part, elle avait raison. D'ailleurs, elle vait entièrement raison. Mais après lui avoir dit, presque ordoné, de rester, il ne pouvait pas la virer. Ce serait d'une inélégance et d'un manque de tact vulgaire. Ce serait indigne de lui, de son éducation, de la grande famille Cullen, autrefois très puissante. L'ancienne et grande famille l'était toujours, bien sûr, mais avait moins d'influence que jadis, même si son père était très bien vu par le ministère. « Carlisle Cullen, le grand médicomage, a encore fait des miracles en sauvant une jeune fille grièvement blessée par un hyppogriffe. » ou encore « Le Dr. Carlisle Cullen est enfin revenu en Angleterre après un long voyage en Amérique du Nord ! Récit sur le combat de cet homme d'honneur... ». Son père était très aimé. Il était à Gryffndor, du temps où il était étudiant. Un brillant élève pleins de valeurs et de qualités, Préfet puis Préfet en Chef. Disons que ça fait réfléchir. Le Vampire aurait bien aimé être aussi consensuel et posé que l'auteur de ses jours. Mais il était nerveux et angoissé. Génial. Et maintenant qu'il ne pouvait plus rien boire, il était encore plus délicat à manipulé, privé de son café du matin. C'est triste. Non, bon, ça c'est du foutage de gueule, j'avous. J'arrête.

Tout ça pour dire que le bel androgyne de bonne famille ne pouvait s'offrir le luxe de renvoyer Kristelle, car il savait maintenant de qui il s'agissait, brouter. De toute façon, elle avait un peti quelque chose de différent des autres. Une part sercrète et mystérieuse. D'ordinaire, Nathaniel était assez doué pour deviner les sentiments des autres (peut-être un effet de sa part animale ?). Mais avec elle, c'étai différent. Il n'arrivait pas bien à la cerner. C'était comme avec...


Kristelle - « À défaut de vous connaître comme vous semblez me connaître, je vous reconnais faire parti des Verts et Argents de notre école, je me trompe ? »

Un sourire en coin éclaira le visage angélique du jeune homme et il répondit de sa voix douce et velouté aux accents délicats, ironique :

Narcisse Noir - « Je vois que vous êtes dôtée d'un aigu sens de l'observation, Miss Mackenzie. » Il désigna les insignes cousue ou épinglée à sa robe de sorcier. « Comme vous pouvez donc le constater, je suis le Préfet de Serpentard, Nathaniel Cullen. Je suis également Poursuiveur. »

Le Vampire lui adressa un faible sourire, histoire de ne pas lui serrer la main. Que dirait-elle si la poignée de mains échangée lui donnait l'effet de plonger sa main dans la neige ? Avec sa peau glacée, Nathaniel ne pouvait se permettre de se frotter à tout le monde. Enfin comme ça, il avait un prétexte pour pas embrasser les membres de sa familles adeptes du bisou baveux pendant les fêtes de fin d'année. Car peu de personne était au courant de sa véritable nature. Une sele personne, en dehors de la famille Cullen, était au courant... C'était... Son esprit bloqua. Comme s'il ne voulait pas perser à « elle ». tout à l'heure, alors que son esprit allait dériver vers cette certaine personne, Kristelle l'avait intéromput au bon moment. Il s'en était fallut de peu. Cette fois encore, quelque chose le détourna de cette pensée qui le détruisait... L'odeur de la fille.

Tout s'enchaîna très vite. Le désir, la tentation. Puis la peur qu'elle ait des soupsons en voyant les photographies datant de l'an passé et années ultérieures. Faux pas. Il se déplaça rop vite. Si vite qu'il en était devenu invisible pour l'oeil humain. Il rabattit toutes les photos à une telle vitesse qu'elles semblaient s'être toutes abattues en même temps. Le souffle court, le Vampire servit à la Gryffondor un prétexte des plus minables. Bien évidemment, elle ne le crut pas et fit remarquer, septique :


Kristelle - « Ça arrive peut-être que l'on vous croit, mais je suis loin d'être dupe, pour ma part. »

C... Comment ça ? Que voulais dire ce « je suis loin d'être dupe » ? Avait-elle deviné ? Comment ? Quand ? Ils ne s'étaient jamais croisés ! Que voulait-elle dire ? Etourdis par ces questions exitentielle et sans réponse, abasourdi par la soif, Nathaniel était crispé à la bibliothèque, impuissant. Il perdait le contrôle. Et ne le supportait pas. Il ne devait pas perdre ses moyens ! Pas maintenant ! Si jamais il aait le malheur de mordre la Gryffondor : 1) Il s'en voudrait à mort ; 2) Il se ferait virer de Hogwarts ; 3) Il irait à Azkaban ; 4) Il ne verrait plus sa famille ; 5) Carlisle, Esmée, Alice, Rosalie et Jasper ne seront plus fiers de lui, ils auraient même honte ; 6) Il serait la risée de tous ; 7) Son acte aurait pour conséquence une nouvelle chasse aux vampires. C'était pas la joie quoi. Vraiment pas.

Le jeune vampire serra les dents, s'arc-boutta contre la bibliothèque... qui ne le supporta pas. La colonne sur laquelle il prenait appuie céda dans un torrent de livre et d'éclats de bois. Nathaniel s'écarta précipitemment, l'air horrifié. Il fouilla la pièce du regard, en prenant soin de ne pas regarder Kristelle, et vit, dans un coin de la salle, des étagères où étaient posés de fioles remplies d'un liquide. Rouge. Du sang. Aussitôt, le bel androgyne effarouché bondit, en s'efforçant, sans succès de ne pas aller trop vite. Au contraire, il avait l'air d'avoir un réacteur dans le dos, raide comme un piquet. Il en vit une, volumineuse, portant l'inscription « Puma ». Parfait. Le puma était sa proie préférée, étant privé de sang humain. Il déboucha la fiole salutaire et bu son contenu avec avidité, sans en laisser échapper une goutte. Oui, contrairement aux films d'horreur mettant en scène des vampires qui, après un festin, avaient la traditionelle goutte de sang qui coule sur le côté, Nat savait boire correctement, lui.

Mr Arty, toujours hérissé, était resté près de Kristelle, peu désireux de se faire saigner. Ne sait on jamais. Son maître, suffisemment calmé par ces quelques 5 litres de sang, reposa la bouteille par terre, l'air perdu. Il regarda autur de lui et remarqua la poursuiveuse de Gryffondor, à l'opposé de la pièce. Nathaniel rougit, fortement géné. Comment allait-il expliquer ça ? Les joues rosies, il s'éclaircit la gorge et annonça :


Narcisse Noir - « Hum... C'est... Qu'étions-nous en train de dire ? »

Minable. Mais le Vampire n'était pas en possession de toutes ses capacités. Il était conscient d'avoir perdu. C'est pour cette raison qu'après un lourd silence, le bel androgyne baissa la tête, vaincu, et soupira :

Narcisse Noir - « Bon, ok, rien ne sert de faire semblant... Je croyais être assez fort pour me contrôler. Quelle erreur ! Mon père avait raison : je n'aurais pas dû faire le malin. Je te présente mes plus plates excuses. Ne t'en fais pas, tu ne me reverras plus, sinon de loin. Je te demande seulement une chose : ne dis rien... s'il te plaît. »

Dans l'urgence de la situation, il l'avait tutoyée, pour lui montrer à quel point 'était important. Allait-elle saisir ce message voilé ? Honteux, il baissa la tête et se dirigea vers la porte à grands pas, théâtral.
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