x - Interdite ? - x | Free <3

Adam – Embrasse moi.

Et les lèvres de l'adolescente se posèrent sur celles de sa moitié, créant l'unique passion de ce monde. Celle que vous désirez tous, celle que vous recherchez malgré vous et que vous ne trouvez pas. Pauvre de vous. Son coeur bâtait la chamade, elle suffoquait presque, elle sentait sa peau sur la sienne, sa respiration haletante, elle ressentait tout ça. Cela semblait si... réel.

Fairy – Waou.

Elle se réveilla en sursaut. Apparemment elle ne pouvait plus passer une heure de sa vie sans Adam, elle y pensait même dans ses rêves les plus fous. Dire que la veille, elle avait fait une nuit blanche, et pensait donc bien dormir cette fois ci : FOUTAISES. C'était comme à chaque fois. Un cauchemar avec Pete la réveillait ou alors un beau rêve avec Adam : tout n'était question que de partage dans la vie. Son coeur était divisé en trois : Adam, Pete et Natalya en avait tous une respective (bien que celle pour Adam soit légèrement plus grosse, pas de jaloux). La Serpentard posa ses doigts sur ses lèvres, espérant retrouvé la salive de son petit copain : mais que dalle. Elles étaient aussi sèche qu'un poisson grillé au soleil. Eve soupira, et retira les couvertures qui la bordait. Elle avait envie de prendre l'air, et puis à présent qu'elle était réveillée, elle n'arriverait pas à se rendormir. Elle sauta de son lit en baldaquin, et fit attention à ne pas faire de bruit lorsqu'elle tira les rideaux. Elle était Préfète, donc n'avait pas vraiment besoin de faire attention aux autres. Si elle se faisait prendre : ils n'avaient rien à lui redire. De toute façon, elle s'en foutait. C'était Eve, ou plutôt Envy, l'envie que vous désirez mais n'aurez jamais. L'adolescente se pencha à son sac, elle en sortit un lot d'habits en tout genre, les balançant aux quatre coins du Dortoir. Elle prit un Slim en jean noir ainsi qu'un haut noir (trop gothique à son goût après essais, mais elle avait la flemme de se déshabiller pour se rhabiller). De toute façon, vu le lieu qu'elle avait en tête, à cette heure ci en plus : elle ne verrait personne. Elle enfila une paire de Vans à carreaux, et sortit de son Dortoir après avoir effectuée une Formule de Ménage pour le bordel monstre qu'elle avait crée avec ses fringues. La préfète se demandait si Adam dormait, lui aussi, mais elle ne préféra pas le réveiller, ça ne se faisait pas vraiment, donc elle se hâta de sortir par les cachots en donnant le mot de passe au Portrait. « Sang Pur » (comme si on ne s'en doutait pas). Eve s'accrocha aux paroies humides pour traverser les lieux, elle connaissait les cachots par coeur et n'avait pas besoin d'utiliser le sortilège « Lumos », et si elle ne voulait pas se faire prendre, c'était une excellente solution. Elle arrive jusqu'au Hall d'Entré, où elle marcha à pas de loup en cas qu'un professeur soit là. Elle se faisait des plus discrète, elle n'avait pas vraiment envie d'avoir une retenue alors que l'année commencé : ben voyons. Il ne manquerait plus que ça. Une colle serait acceptable si c'était avec Adam, mais seule, hors de question. Eve ne regarda même pas les sabliers (ils devaient être à 50 points partout comme chaque début d'année, sauf si quelque avait fait une crasse, déjà? Ce serait con), elle prit la porte d'entrée et se retrouva dehors.

La braise « matinale » vint fouetter son visage pour faire virevolter ses cheveux. Elle respirait enfin cet air Poudlarien depuis tellement de temps ! Deux mois, c'était beaucoup oui, mais elle n'en pouvait plus de Londres, de chez elle, avec cette ambiance plus que déprimante à cause de la mort de son frère. Bon, d'accord, ils n'allaient pas rire et faire la fête comme des malades, et vivre serait le minimum. En même temps, ils ne savaient même pas ce qu'il lui était arrivé, on savait juste qu'il avait été tué, point. Par qui ? Eve ne le savait même pas elle même. Si seulement elle savait, elle rendrait l'âme sur place. Personne ne pourrait s'en douter, personne, et encore moins des raisons qui ont poussé le meurtrier à commettre l'acte. Envy se pinça la lèvre, elle avançait d'un pas lent vers... la Forêt Interdite. Elle voulait être en haut d'un arbre, voir les étoiles et être sure d'être seule, vraiment certaine. Dans le Parc, il y avait plus de chance de rencontres que là-bas (Poudlard était rempli de rebelles qui passait outre le règlement en cette période). Sheffield stoppa net devant la Forêt, respira un grand coup, compta dans sa tête jusqu'à trois : 1, 2, 3, puis entra en silence. La pénombre l'emporta d'un coup, elle prit sa baguette, et prononça « Lumos ». Elle ne pouvait avancer sinon. Elle n'était venue ici qu'une ou deux fois, elle y allait que lorsque elle voulait être vraiment seule. La Serpentard bougeait sa baguette de droite à gauche pour voir ce qui l'entourait. La Lune et les étoiles n'étaient pas visible, mais elle connaissait un Arbre sur lequel elle pouvait se poser et contempler la perfection de la nuit. Il fallait qu'elle le retrouve. Mais ses pas la guidait, plus elle avançait avec ardeur, puis elle le vit. Elle reconnu cette clairière, ce champ vaste. Il était le seul au milieu, et même dans les hautes herbes on pouvait voir une étincelle d'étoile. Elle mit une main sur le tronc, puis l'autre, ensuite un pied, et le dernier, et monta le plus haut possible. Puis elle se posa sur la plus haute branche.

Fairy – J'espère que tu me vois de là-haut, grand frère, dit-elle d'une voix à peine audible.

Silence. Puis elle entendit des sons de pas, une créatures magique ? Un centaure peut être ? Non, ça ne ressemblait pas à des coups de sabot, plus à... des talons. Oui. Qui pouvait bien avoir l'idée de se trimbaler dans les Forêt Interdite avec des talons ? Sûrement pas quelqu'un qui voulait faire le singe dans un arbre. Eve se pencha un peu, avec silence pour voir qui était la (ou le, un travelo peut être ) nouvelle venue. Elle se pencha, pencha, puis... BLAM. La branche se brisa et Sheffield eut droit à une gamelle gratuite. Elle se ramassa dans le champ d'herbe qui était tellement haute que ça put amortir sa chute un minimum bien qu'elle ait un peu mal à la jambe. Elle se jeta un sortilège de magie sur elle même (faut dire qu'elle était douée avec l'éducation qu'elle a eu), et se remit sur pieds. Plus rien. Ce qui c'était bien d'être (belle et) intelligente.

Mystery – On m'espionne ?

Silence. Ah oui, « l'intrus ». Apparemment, c'était Eve qui venait d'être insultée de la sorte alors qu'elle était là bien avant la demoiselle (car vu sa voix, non, ce n'était pas un travelo, dommage pour les potins). La préfète s'avança, et vit une fille de son année, mais qui était à... Serdaigle. Han la honte ! Bon, c'était la meilleure amie d'Enzo (à ce qu'elle savait, encore, elle n'était pas trop sure) donc elle ne devait pas être aussi niaise que tous ceux de sa maison. Du moins, elle espérait pour son pauvre Ami. Eve était trop Serpentard, trop vert, trop enfoncée dans cette maison de « Sang Pur » (bien qu'il y ait des Sangs Mêlés aussi). Elle fit malgré ça quelques pas vers la Serdaigle (elle ne se souvenait pas vraiment de son nom, ni son prénom, elle n'y attachait pas trop d'importance, à vrai dire). Puis dès qu'elle vit les traits de son visage, elle lâcha :

Fairy – Non, tu n'en vaudrais peut être pas la peine, dit-elle avec une pointe d'égaux.

Bon, aux premiers abord, elle n'était pas vraiment agréable, mais c'était comme un « Test ». Elle testait Yuki sur sa personnalité, à croire qu'elle préférait regarder si elle était apte à être écoutée, ou à parler avec Miss Sheffield. Ce qu'elle pouvait être égocentriste celle-là par moment d'ailleurs. Mais elle s'en foutait, la Lune l'éclairait elle et son beau visage à cent euros chez Séphora. COME ON.

- Klaüs, légèrement agaçé - Enzo? On te parle.
- Enzo, des kilomètres à l'ouest - Hein?
- James, une pointe d'amusement - Et voilà... Dis nous, si on te fait chier?
- Klaüs, soupirant - Non, pas la peine de répondre, Enzo. James, j'y vais. Faut que j'aille voir Aiko. A plus, les gars.
- Enzo, avec un sourire - Ca se voit quand il est amoureux, lui.
- James, levant les yeux au ciel - Et c'est lui qui dit ça...
- Enzo, rougissant - Quoi? Moi? Et t'as connerie?
- James, se levant en tournant autours de la table - Ewina, Ewina, Ewina...
- Enzo - La con de toi!

Ils se coururent autours de la table pendant 20 minutes. Renversant leur affaire au sol, poussant des élèves des années inférieurs à Serpentard, faisant tomber un fauteuil, la petite bagarre entre potes se termina dans le dortoir, où Enzo tribucha à cause de la couette de Klaüs et il s'ouvrit la lèvre inférieur en tombant. Emportant James dans son élan, ce dernier tomba près de la table de chevet et un verre d'eau tomba sur sa tête, lui arrachant une grimace. Le dortoir était devenu un vrai cafarnaum. Après un éclat de rire, ils se relevèrent et nettoyèrent la pièce avec l'aide de leur baguette magique. James, qui avait mal à la tête, étant donné que le verre s'était cassé sur son crâne, avait décidé d'aller à l'infirmerie, tandis qu'Enzo avait besoin d'aller faire un tour dehors. Il était toujours dehors, de toute façon. Allez savoir pourquoi...

Comme à l'accoutumé, lorsqu'il pénétrait dans le parc, lorsqu'il poussait la porte, il ressentait cette même sensation qu'était la liberté que procurait le vent. Enzo adorait cela. Le vent lui ébourrifant les cheveux, comme lorsqu'il était en plein vol, sur son balai, durant un match où un entrainement de Quidditch, Enzo aimait cette brise nocturne qui se rafraîchissait au fur et à mesure que le temps se dégradait et que l'on s'enfonçait dans les saisons et dans les mois de l'année. Se passant une main dans le cou, Enzo entama une petite ballade dans le parc, avant de prendre la direction vers la forêt, où une silhouette connue se dirigeait vers cette dernière.

Pense: On dirait Eve... M'enfin...

Sortant sa baguette magique, et la mettant dans sa manche de son sous pull gris, Enzo accélèra l'allure pour ne pas perdre la trace de cette dernière et voir ce qu'elle mijotait. C'était toujours instructif. Et si il y avait de la matière à exploité pour la faire chanté, Enzo s'en servirait, c'est sûr. S'aidant de ses mains pour se frayer un chemin à travers les fougères et se baissant ou levant le pied de temps en temps, Enzo se sentait étrangement bien. Puis, devant lui, la lumière de la lune lui joua un tour. Les ombres que dégageaient plusieurs plantes, lui rappelèrent la silhouette de Ewina, la leader de Serdaigle... Il se surprit en train de penser à la serrer dans ses bras. Il secoua à nouveau la tête. Elle prenait de plus en plus de place dans son esprit, c'était affolant.

- Yuki, Enzo eut un sourire en reconnaissant le ton de la voix de la Serdaigle - On m'espionne ?

Tandis qu'Enzo continuait de s'approchait, l'italien perçut la voix de la serpentarde de tout à l'heure. Eve.

- Eve, avec une pointe d'égaux dans sa voix, ce qui était étrange - Non, tu n'en vaudrais peut être pas la peine.

Enzo s'arreta quelques instants pour se demander ce qu'il lui arrivait. Eve semblait tester la serdaigle. Pourquoi? Enzo, ne voulant pas qu'il arrive quoique ce soit à sa meilleure amie, il sortit de l'ombre, et il s'exclama.

- Enzo - Merveilleux temps pour ballader, n'est ce pas les filles?

Un nuage passa devant la lune, les plongeant dans l'ombre la plus totale, puis, ce dernier s'en alla, éclairant le visage de chacun. Enzo, en regardant à tour à tour Yuki et Eve, avait un large sourire chaleureux.

Yume était dans son bureau. Depuis qu’elle était la Directrice de Serpentard, elle n’avait jamais vu autant de paperasses sur son bureau. Assise confortablement sur sa chaise, les pieds croisés sur la table, la professeur de potion avait ensorcelé sa plume pour qu’elle effectue sa signature automatiquement. Des fiches d’orientations, des sorties à Pré-Au-Lard, des plaintes, des punitions. Elle en avait assez, elle n’en pouvait plus. Elle posa ses pieds nus sur le sol et se leva. Elle avait besoin d’air, besoin de respirer. Elle baissa les yeux vers sa robe de chambre. Elle avait certes besoin d’oxygène, mais pas dans cette tenue. La jeune femme sortit de son bureau et se dirigea vers ses appartements, sa robe de chambre virevoltant derrière elle. Elle poussa la porte d’entrée et se mit à marcher vers son armoire. Que choisir ? Elle se décida pour un T-shirt vert flash ainsi qu’un slim et des converses vertes. Sur son T-shirt on pouvait lire « HACHI THE BEST ». C’était son cousin Shin qui lui avait offert. Elle adorait ce T-shirt.

Elle sortit des appartements du personnel et commença à descendre les escaliers quatre à quatre. Les murs de Poudlard étaient recouvert de tableaux que Yume saluait au passage, elles les avaient côtoyés durant ses sept années d’études et ne les connaissaient que trop bien. Tandisque la jeune femme déambulait dans les divers couloirs de Poudlard, elle vit passer le fantôme de Serpentard qui la salua amicalement.

Fantôme – « Professeur Maeda, c’est toujours un plaisir de vous voir. »
Hachi – « Moi de même. » Répondit elle avec un large sourire. « Alors, dites moi, quelles sont les nouvelles ? »
Fantôme – « Eh bien, j’ai vu passer deux petits Serpentards, qui se dirigeaient vers l’extérieur. »
Hachi – « Vous plaisantez ? A cette heure ci ? Je vais aller vérifier. Passez dans mon bureau de temps à autre. »
Fantôme – « Je n’y manquerais pas. »

Yume tourna les talons et prit les escaliers qui menaient au hall d’entrée. La porte était grande ouverte, et lorsqu’elle mit un pied dehors, la Directrice de Serpentard eut la nette impression de se trouver en antarctique. Il faisait tellement bon à l’intérieur de Poudlard. Elle fit quelques pas. La lune n’était pas visible. Mais Hachi savait qu’elle était là, c’était une idée qui, plus jeune, la rassurait. Le halo protecteur de la lune. La jeune femme avança vers le lac. Elle aperçut une silhouette s’enfoncer dans la forêt interdite. Elle la reconnaîtrait entre mille. Cela faisait presque trois ans qu’elle la voyait en cours et dans la salle commune. Pacetti. Yume leva les yeux au ciel, qu’est ce qu’il allait encore faire. Mais le fantôme n’avait il pas parlé de deux élèves ? Peu importe, il fallait qu’elle le ramène à la salle commune avant qu’un autre professeur ne les découvre et retire des points à Serpentard. Hachi s’avança dans la forêt interdite. Elle avait l’impression de retomber en adolescence, combien de fois était elle venue ici sans en avoir l’autorisation ? Il ne lui était jamais rien arrivé, mais maintenant qu’elle était professeur, il fallait qu’elle fasse preuve d’un minimum de bon sens. Si cette forêt était interdite c’était pour de bonnes raisons.

Hachi suivit Enzo discrètement, la lune avait fait son apparition, et elle pouvait le voir sans aucun problème. Il était vraiment inconscient. Comme elle quelques années auparavant. Il semblait vraiment déterminé et surtout, Yume avait l’impression qu’il suivait un chemin tracé d’avance. Qu’il suivait une personne. Sûrement le deuxième élève dont lui avait parlé le fantôme de Serpentard. Soudain, Pacetti s’arrêta dans l’ombre. Elle remarqua deux autres silhouettes un peu plus loin. En vérité, ils étaient donc trois. Hachi resta en retrait le temps de savoir ce qu’il se passait.

Mystery - « On m'espionne ? »

Il ne fallut à Yume que quelques seconde pour reconnaître la voix de Yuki Harada. Que faisait elle là elle aussi ? Peu après, une autre voix se fit entendre…

Fairy – « Non, tu n'en vaudrais peut être pas la peine. »

La professeur de potion esquissa un sourire. Elle reconnaissait bien là le ton supérieur de Sheffield. Une élève qu’elle appréciait particulièrement. Elle et sa cousine Natalya était deux jeunes filles brillantes qui représentaient très bien les Serpentards, du moins, du points de vue de Yume. Enfin, Pacetti sortit de l’ombre tandisque la lune était de nouveau masquée.

Enzo – « Merveilleux temps pour balader, n'est ce pas les filles ? »

Ils s’étaient donc trouvés tous là par hasard. Yume avança vers eux, Pacetti, qui était de dos, n’avait pas l’air d’avoir compris pourquoi les deux jeunes filles ne lui répondaient pas. Hachi arriva juste dérrière Pacetti et posa une main sur son épaule pour lui signaler sa présence.

Hachi – « Bizarrement, M. Pacetti, je pense qu’il est préférable de se promener en plein jour et hors de la forêt interdite. » Dit elle avec un sourire sadique. « Qu’est ce qui vous échappe dans la signification du mot interdit ? » Demanda t-elle le regard amusé. « Harada, vous êtes capitaine de l’équipe de Quidditch de Serdaigle, Pacetti Capitaine de Serpentard, quant à vous Sheffield, vous êtes préfète. » Chuchota t-elle un regard bienveillant vers Eve. « Vous vous devez tous les trois de montrer l’exemple. Alors dites moi, qu’est ce que vous faites ici ? Et je le saurais si vous mentez M. Pacetti. » Termina t-elle alors que Enzo s’apprêtait à dire le plus gros mensonge de l’univers.

Allongé dans son lit, installé pele-mele entre les couvertures et les draps, appuyé sur son coussin, John Corso écrivait frénetiquement sur un bloc notes, sans s'arreter. Les mots fusaient dans sa tete, et sa main les écrivait machinalement. Seule la lueure de la lune éclairait la feuille de papier. Puis, au bout d'une bonne demi-heure, plus rien. Il referma son précieux bloc-notes et le balanca dans sa valise, avant de se lever et de se diriger vers celle-ci pour la fermer. Sous les rayons de la lune, il pu voir que certains lits etaient vides. Dont celui de Pacetti. Tiens donc...ou etait ce gamin a cette heure la ? John haussa les épaules, avant de décider de sortir faire un tour. Avant de quitter le dortoir, il ouvrit sa valise et y prit un paquet de clopes, qu'il enfouit au fond de la poche de son jean. Il ne fallait pas se faire prendre avec ca... Il se retourna et constata que quelques eleves dormaient paisiblement dans leur lit. Il ferma sa valise d'un coup sec, et comme il l'avait voulu, deux d'entre eux se reveillerent en grognant des choses incomprehensibles. John les regarda a tour de role avant de placer son doigt sur ses levres, avec un sourire sadique.

John - Chuuuuuut...

Puis, il sortit du dortoir des garcons de Serpentard. Il traversa la salle commune, tandis que miss Morrow le regardait passer, avec un regard noir. John la suivit des yeux tout en avancant, un sourire charmeur aux levres. Puis, il alla dans les couloirs, monta les escaliers, traversa le hall et sortit du chateau. Bon, le parc...Ininteressant. En 7 ans, il en avait fait des tours ici...c'etait un endroit mort, surtout de nuit. Non, la foret interdite, ca, c'etait interessant... John leva les yeux vers l'étage ou se trouvait la salle commune de Gryffondor. Et si il allait chercher Aaron...? Prit soudain de flemingite aigue quand a la remontée pénible de tant d'escaliers, il décida qu'il irait seul, cette fois. Ho, il y avait souvent été seul... Mais c'etait bien plus marrant avec lui. Il sortit son paquet de clopes et en fourra une dans sa bouche, avant de l'allumer avec son briquet. John ne se servait de sa baguette qu'en cas de grand besoin. Il tira quelques taffes tout en se promenant, écoutant les divers bruits autour de lui, faisant monter son adrénaline. Mais au bout d'un moment, alors qu'il penetrait de plus en plus profond dans la foret interdite, quelque chose l'interpella. Des voix. Se laissant guider par celles-ci, il décida de se joindre aux fetivités...

Mystery - On m'espionne ?
Fairy – Non, tu n'en vaudrais peut être pas la peine
Mystery – Bien sur que si.
Enzo - Merveilleux temps pour ballader, n'est ce pas les filles?

En entendant cette voix, John eut un sourire malsain, et accelera le pas. Ce type aimait bien chercher la merde.

Hachi – Bizarrement, M. Pacetti, je pense qu’il est préférable de se promener en plein jour et hors de la forêt interdite. Qu’est ce qui vous échappe dans la signification du mot interdit ? Harada, vous êtes capitaine de l’équipe de Quidditch de Serdaigle, Pacetti Capitaine de Serpentard, quant à vous Sheffield, vous êtes préfète. Vous vous devez tous les trois de montrer l’exemple. Alors dites moi, qu’est ce que vous faites ici ? Et je le saurais si vous mentez M. Pacetti.

Dans ta gueule Pacetti ! John etait desormais juste derriere la charmante directrice de Seprentard, separé d'elle par un unique buisson.

Mystery – Tout le monde sait qu’elle est interdite. Mais nous ne sommes pas comme tout le monde à nous arrêter à un stupide règlement. D’ailleurs, mes sœurs me disaient souvent qu’elles l’enfreignaient… Avec vous.
Leche-cul.

Mystery – Ca ne va pas Madame ?
Corso - Mais c'est que ca se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont senssés montrer l'exemple... - Lanca Corso, clope a la bouche, en sortant de derriere le buisson et en s'arretant a coté de Maeda - Meme si ils n'en valent pas la peine... - Rajouta t-il en plantant son regard droit dans celui d'Enzo, un sourire moqueur aux levres.

Haaaa...faire chier le monde...sa seconde occupation favorite. John les regarda tour a tour et tira une taffe, comme par provocation envers la directrice, meme si ce n'etait pas le but recherché.

John - Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fete parce-que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ?

Où allait Poudlard s'il faisait se rencontrer deux clans ennemies par parfait hasard ? Elles pourraient passer leur nuit à se chercher des crasses, jusqu'à ce que l'aube apparaisse (et encore, elles continueraient vu que Eve est têtue comme une mules jusqu'au bout). La préfète était dressée sur ses vans à carreau très cute et regardait d'un air méprisant la Serdaigle. Peut être qu'elle ferait le poids. En même temps, ce n'était pas la meilleure amie d'Enzo pour rien, du moins espérons. Si c'était une cruche, Eve aurait de quoi le charrier durant de longues heures qui se transformeraient en jours, en semaines et bien sur en année. C'était son passe temps favoris : faire chier le monde. Et elle était très douée, bien qu'au fond d'elle elle s'en fiche totalement. Sur cette clairière, la lune pouvait éclairer les lieux, les étoiles étaient visible et la Serpentard n'avait donc pas perdue sa bonne vue. Mais sa nostalgie s'était envolée en même temps que la voix de Yuki, quelle peste. Oh, en même temps : tant mieux, elle n'allait pas déprimer seule alors que cela n'est pas du tout son genre. Égocentrisme de base : ouais. Yuki avait l'air charmée de la question que Sheffield venait de lui poser : good, ca faciliterait les choses qu'elle avoue sa défaite.

Mystery – Bien sur que si.

Genre. Elle n'avait que ça à dire ? C'était trop. Rien qu'à la voir... non, elle ne semblait pas intéressante. Elle était trop niaise, trop à la mode des ratés, oh tien, elle portait même les talons que Eve avait acheté l'été passé. Ca l'aurait fait presque glousser de rire, elle voulait même le faire remarquer, mais il fallait qu'un importuniste fasse son apparition. Enzo, toujours là quand il faut pas, premier du nom.

Enzo – Merveilleux temps pour balader, n'est ce pas les filles ?

Mouais. Il venait tout gâcher, Eve s'apprêtait à jouer la harpie, c'était perdue d'avance. Quoi que, ils seraient seulement deux contre elle. Bien que Enzo soit l'ami de la Serpentard, enfin, classons le plutôt de « connaissance », il serait du coté de sa meilleure amie (compréhensible). N'empêche, ils formaient un trio de con, avec leur initiales, Eve pourrait en mourir de rire. Mais vaudrait mieux pas les vexer les pauvres. Même si le faire de dire que c'était trop démodé lui effleurer la pensée. Et puis, se lier entre maison : baliverne. C'était la guère, il n'était donc pas question d'alliance, car un jour ou l'autre il y aurait trahison, tant pis. Eve soupira puis se tourna vers le nouveau venu, puis se figea direct. Elle vit Yume Maeda, sa directrice, en personne sous ses yeux émeraude. Merde. Qu'est ce qu'elle faisait ici ? Enzo n'avait pas l'air de l'avoir remarqué, mais quand elle regarda discrètement Yuki elle remarqua qu'elle oui. Oups. C'était pas... top. Et l'autre con il comprenait pas. Avec les regards que lui lançait sa meilleure amie il était pas futé. Bref. Pas besoin de répondre à sa question, Yume s'en chargeait.

Hachi – Bizarrement, M. Pacetti, je pense qu’il est préférable de se promener en plein jour et hors de la forêt interdite, dit elle avec un sourire sadique. Qu’est ce qui vous échappe dans la signification du mot interdit ? demanda t-elle le regard amusé. Harada, vous êtes capitaine de l’équipe de Quidditch de Serdaigle, Pacetti Capitaine de Serpentard, quant à vous Sheffield, vous êtes préfète, chuchota t-elle un regard bienveillant vers Eve. Vous vous devez tous les trois de montrer l’exemple. Alors dites moi, qu’est ce que vous faites ici ? Et je le saurais si vous mentez M. Pacetti, termina t-elle alors que Enzo s’apprêtait à dire le plus gros mensonge de l’univers.

Silence. Ca s'annonçait dur tout ça. La préfète fut tout de même rassurée lorsqu'elle vit que sa directrice lui accordait un regard bienveillant. Ouf, c'était déjà ça de gagner, même si elle savait qu'elle n'était pas vraiment tiré d'affaire. Au pire elle risquait quoi ? Pas des points en moins c'est sur, Yume n'allait pas déstabiliser sa propre maison. Une retenue ? Pas sur, car il faudrait justifier tout ça à l'administration, sauf si celle-ci n'est pas déclarée bien sur. Eve se mordilla la lèvre, elle n'était pas éprise de stress, pas non plus d'un sentiment « rebelle », non, elle était tout simplement neutre et ne trouvait rien à redire. Elle avait exposé les faits : ils étaient tous en tort. Et alors ? Depuis quand on respecte les règles ? Ne sont-elles pas faite pour être détournée ? Si, je l'assure. D'ailleurs, Eve eut le temps de lâcher un mot juste avant que Yuki ne prenne la parole.

Fairy – Ma raison est valable si je dis que je voulais juste prendre l'air, et seule. Malheureusement, ce n'est plus vraiment le cas, dit-elle d'un air neutre.
Mystery – Tout le monde sait qu’elle est interdite. Mais nous ne sommes pas comme tout le monde à nous arrêter à un stupide règlement. D’ailleurs, mes sœurs me disaient souvent qu’elles l’enfreignaient… Avec vous. Silence. Ca ne va pas Madame ?

Bien lancé. En reparlant de fait que Eve devait être seule : c'était raté. Les nouveaux défilaient à vus d'oeil. Si quelqu'un débarquait encore elle allait péter un câble dans sa tête. Elle avait une de ces envies de se casser loin d'ici et de repartir dans cette foutu solitude où elle pourrait agrémenté ses maux de têtes. Mais non, après ce serait pris comme si c'était une froussarde, une personne non courageuse, etc. Mais qu'est ce qu'elle pouvait s'en foutre d'un coté. Ouais, elle allait se casser, maintenant : tout de suite. Elle se mit la main dans les cheveux et s'apprêta à tourner les talons lorsqu'elle entendit une autre voix, celle d'un aîné chez les Serpentard. Oh, John ?

John – Mais c'est que ca se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont censés montrer l'exemple, lança Corso, clope a la bouche, en sortant de derrière le buisson et en s'arrêtant a coté de Maeda. Même si ils n'en valent pas la peine, rajouta t-il en plantant son regard droit dans celui d'Enzo, un sourire moqueur aux lèvres.

Oh, cela semblait tout à coup... beaucoup plus intéressant. Eve se retourna pour voir son aîné. Elle ne fut pas étonnée du tout de sa dégaine plutôt remarquable et sans gêne, en gros il s'en foutait de se faire prendre par sa directrice, et de plus : une cigarette à la bouche. Sourires. La préfète eut une envie aussi. A croire qu'elle avait réussie à zapper un petit plaisir durant plusieurs heures. Que nani. Elle y remédia et sortit son paquet de cigarette de sa poche, totalement je m'en foutiste sur le fait que sa directrice le découvre. Qu'est ce qu'elle pourrait lui dire d'ailleurs ? Et qui sait, peut être le savait-elle déjà. Envy mit sa cigarette à la bouche et l'alluma à l'aide de son briquet (noir, comme le reste de ses fringues). D'ailleurs, elle qui n'avait pas pris la peine de se rhabiller suite au fait qu'elle faisait un peu « goth », un peu trop « emo », elle aurait du oublier sa flemme, car finalement : oui, elle voyait du monde.

John – Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce-que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ?
Fairy – Oh ? Parce qu'il a quelque chose ? s'empressa-t-elle d'ajouter.

Bon, ce n'était pas très fin, mais elle s'en foutait, ça changeait bien de l'ambiance de tout à l'heure. La Serpentard tira une latte sur sa cigarette, la fumée s'évaporait dans l'air d'une vitesse affolante, créant un petit ramassis de fumé autour d'eux. Étrange, tout ça, la fatalité jouerait-elle tous avec eux pour les faire se rencontrer ce soir là ? Smile.

[Edit Alx: Me suis permise d'editer, tu avais ecris "Enzo" au lieu de "John" dans ma fameuse replique que tu as aimée ^^]

- Yume – « Bizarrement, M. Pacetti, je pense qu’il est préférable de se promener en plein jour et hors de la forêt interdite. » Dit elle avec un sourire sadique. « Qu’est ce qui vous échappe dans la signification du mot interdit ? » Demanda t-elle le regard amusé. « Harada, vous êtes capitaine de l’équipe de Quidditch de Serdaigle, Pacetti Capitaine de Serpentard, quant à vous Sheffield, vous êtes préfète. » Chuchota t-elle un regard bienveillant vers Eve. « Vous vous devez tous les trois de montrer l’exemple. Alors dites moi, qu’est ce que vous faites ici ? Et je le saurais si vous mentez M. Pacetti. » Termina t-elle alors que Enzo s’apprêtait à dire le plus gros mensonge de l’univers.
- Enzo, de but en blanc - Alors pourquoi me posait la question, Miss Maeda?

Enzo termina sa réponse-question avec un sourire. C'est vrai quoi?!? Pourquoi lui demandait de donner une raison de leur venue ici, si elle sait qu'Enzo allait sortir un bobard à domir debout. Nan, mais, des fois, les professeurs ont de ces questions débiles... Et puis, pourquoi elle s'était ramenée? Le Pr. de Sortilège était libre, qu'elle aille flurté avec au lieu de leur casser les couilles. Y a Nigel J. Shaw aussi... Mais, c'est Poufsouffle. Et vu qu'elle avait de la dignité... Enfin, j'espère. Eve et Yuki prirent la parole par la suite, pour s'expliquer.

- Eve – Ma raison est valable si je dis que je voulais juste prendre l'air, et seule. Malheureusement, ce n'est plus vraiment le cas, dit-elle d'un air neutre.
- Yuki – Tout le monde sait qu’elle est interdite. Mais nous ne sommes pas comme tout le monde à nous arrêter à un stupide règlement. D’ailleurs, mes sœurs me disaient souvent qu’elles l’enfreignaient… Avec vous. Silence. Ca ne va pas Madame ?

Tiens donc... Elle devait bien ce sentir le cul merdeux, la dirlo de Serpentard. Aaaa... Comme c'était interessant d'avoir Yuki comme best. En plus d'être une super amie avec qui on rigole, elle a de super relation. Le Top! Enzo lui fit un clin d'oeil que SEULE elle aurait pu l'apercevoir. Le sourire qui s'était dessiné sur les lèvres de ce bo gosse d'italien, se dissipa dès qu'il reconnut la voix de l'autre tarlouse.

- Corso - Mais c'est que ca se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont censés montrer l'exemple, lança Corso, clope a la bouche, en sortant de derrière le buisson et en s'arrêtant a coté de Maeda. Même si ils n'en valent pas la peine, rajouta t-il en plantant son regard droit dans celui d'Enzo, un sourire moqueur aux lèvres.

Lorsqu'Enzo sentit le bras de Mr balai dans le cul, ce dernier put s'empecher de donner un coups de coude dans le ventre de ce dernier pour se dégager de son étreinte. Enzo recula, tout en se tournant pour regarder Corso. Dans les yeux du capitaine de Serpentard, une haine flambait dans la prunelle de ses yeux bleux qui prirent une teinte beaucoup plus fonçé. Avec Corso, c'était physique, voir même rien que le nom lui donnait la gerbe.

- Enzo - Parce que t'en vaut la peine, toi? Laisse moi rire.

Tandis que Eve recopiait John, Enzo s'était positionné de façon à leur face à tous les deux, le faisant rejoindre, sans le vouloir, Yuki, qui elle, faisait face à Eve de sa place. Valait mieux voir ce que ferait les deux gamins qui croient qu'en fumant, on devient grand. Vive l'originalité et le manque de personnalité. M'enfin, ses leurs poumons, pas les siens.

- Corso - Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce-que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ?
- Eve – Oh ? Parce qu'il a quelque chose ? s'empressa-t-elle d'ajouter.
- Enzo - Tu marrones, Corso... T'aimerais en avoir autant, c'est ca? Sheffield, tu joues à quoi là? Tu nous as habitué comme réplique cinglante... Tu devrais arreter de regarder Corso, visiblement, il te ramollit le cerveau.

Enzo en avait oublié la directrice de Serpentard. Son dégout pour Corso était tellement énormé, qu'il en oubliait presque ce qu'il l'entourait. Ce petit con... Enfin, lequel? Corso ou Pacetti?

Des ronflements. Oui, un véritable concerto. Rachael avait beau mettre sa tête sous son oreiller ça ne changer rien. La jeune femme se redressa, dévisageant ses camarades d’un regard qui lui était bien propre. A cette minute exacte, la préfète-en-chef n’avait qu’une seule envie : les tuées. Oui, à ce point-là, c’était une insulte. La Serpentarde posa ses petits pieds sur le sol frais du dortoir, elle se dirigea – en faisant le plus de bruits possible – vers son armoire, elle en sortie un slim, des ballerines et un vieux tee-shirts des « Clash » qui appartenait à son frère. Sans oublier, la petite touche perso : le chapeau noir. La septième année saisit son paquet de cigarettes et le glissa avec élégance dans sa poche. Rachou ne voulait pas moisir une seconde de plus dans cette pièce.

Serpentarde – « Merde… Rachou ? C’est toi qui fait tout ce boucan ? »

Miss Ward ne prit même pas le temps de répondre à son amie. La jeune femme se contenta de lâcher un soupir plein de haine et elle ferma la porte avec le moins de discrétion possible. Un petit sourire se dessina sur le visage pâle de la gamine, ça lui plaisait vraiment, d’être désagréable. Tranquillement, Rachael sortie de la salle commune. La Serpentarde mourait d’envie de s’allumer une cigarette, doucement, elle caressa avec volupté son paquet… Ah ! Elle ne pouvait plus attendre. D’un coup, elle se mit à courir jusqu’au parc, son briquet et une clope à la main vite… Il fallait qu’elle s’en allume… STOP. Rachou arrêta aussi vite qu’elle pu sa folle course. Pourquoi ? Il y’avait quelqu’un devant elle, et c’était un élève… Sur. La préfète se faufila à travers les buissons du parc, ses longs cheveux fouettant ses joues. Que faisait cet élève en direction de… La forêt interdite ? La septième année ne pue s’empêcher de se donné une tape sur le crâne. Mais qu’est-ce que cet inconscient aller foutre là-bas ? Y’a pas assez de verdures ici pour tout le monde ? Mademoiselle Ward grogna légèrement puis continua de suivre l’inconnu. Quand celui-ci rentra pour de bon dans l’endroit interdit, Rachael attendit cinq petites secondes avant de faire de même, elle n’était pas courageuse et ce n’était pas plus mal, au moins elle ne ressemblait pas à ces imbéciles de Bouffondors.

On n’entendait plus rien. Plus rien à part le souffle rapide de la jeune femme. Il fallait qu’elle s’allume une cigarette, TOUT DE SUITE. Il fallait absolument qu’elle se détende. La Poursuiveuse positionna sa clope entre ses lèvres et l’alluma d’un geste précis et vif. Après avoir ranger son feu, Rachou saisit enfin sa baguette magique pour murmurer un « Lumos » presque inaudible mais efficace. La personne qu’elle suivait n’était plus dans son champ de vision. Qu’elle cruche. Miss Ward devenue presque rouge écarlate à cause de son « échec ». Pourquoi l’avait-elle perdu de vue ? La jeune femme regarda sa cigarette avec un air accusateur.

Corso – « Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ? »

La Poursuiveuse s’arrêta net en pleine marche. C’était une voix masculine et elle n’était plus très loin. Pacetti ? Enzo ? Il était là lui aussi ? C’était quoi ce délire ?
Ah… Enfin… La demoiselle aperçue enfin quatre ombres devant ses yeux. QUATRE ? Wow.

Envy – « Oh ? Parce qu'il a quelque chose ? »

C’était du Eve tout cracher. Mais qu’est-ce que sa cousine foutait ici ? Rachael voulait ouvrir la bouche mais quelqu’un l’en empêcha. Et ça, c’est vraiment quelque chose qu’elle déteste… Mais alors à un point !

Enzo – « Tu marrones, Corso... T'aimerais en avoir autant, c'est ca? Sheffield, tu joues à quoi là? Tu nous as habitué comme réplique cinglante... Tu devrais arrêter de regarder Corso, visiblement, il te ramollit le cerveau. »

Et c’est là, que Rachael s’impose toujours. Pas de mots rien, juste des gestes, pour l’instant. Lui ôter la parole et en plus insulter sa cousine qu’elle considéré comme sa meilleure amie c’était beaucoup trop en quelques secondes et même si ce Pacetti était un Serpentard, il méritait un petit cadeau signé Rachael Natalia Ward. Celle-ci bouscula d’ailleurs gentiment John Corso et sa cousine, sans même leur adresser un regard et se positionna face à Enzo qui était, lui, aux côtés de Yuki Harada. Rachou se positionna très prés de lui. Elle le regarda dans les yeux, avec colère et provocation. Délicatement, elle tira une énorme taffe sur sa cigarette et lui cracha toute la fumée sur le visage en privilégiant, bien entendu, les yeux à tout autre chose. La Serpentarde afficha un léger sourire, à peine visible, quand sa tache fut enfin terminée. Silence.

Rachou – « Alors, on fait une fête en pleine nuit et je ne suis même pas invitée ? » Siffla la jeune femme comme un serpent en se tournant vers sa cousine.

Mais il y’eut un hic. Ce que la Serpentarde n’avait pas vu était quelque chose (ou plutôt quelqu’un) qui n’aurait jamais du la voir à cette heure-là dans la forêt interdite et de plus, avec une cigarette à la bouche. Yume Maeda. Rachael considérait Yume comme sa propre mère et la Directrice considérait la préfète, par déduction, comme sa propre fille. La Serpentarde se décomposa presque sur place, elle allait sûrement se prendre la leçon de morale la plus violente de toute sa vie. Rachou jeta rapidement son mégot, se dirigea vers Yume (qui était un peu plus dans l’ombre) en baissant la tête.

Rachou – « Pardon… Maman. »

La Serpentarde écarquilla les yeux, C’était impossible elle ne pouvait pas avoir dit ce mot ! Elle espérait que personne n’avait entendu ceci… Mais après tout il fallait se rendre à l’évidence, Yume était la seule mère que Rachou n’avait jamais aimée.

Silence.

- Nouchka ! Gauche !

La grande licorne siffle et repart en galop alors que le Vanna Syl part sur son balais pour soigner la blessure qu'à la pauvre bête sur la cuisse. De son côté, Misha saute sur le côté pour éviter un coup de masse de la part du Troll qui se trouve devant elle. Elle brandit sa baguette, fronçant les sourcils, et dit alors d'une voix forte et portante :

- Endoloris !

Aussitôt, le Troll s'éffondre sur le sol et gémit. Il se tord, pleure, hurle, et ses cris font rire la jeune femme qui se trouve devant lui. Mais bientôt, la lassitude la prend. Elle aime ça, oui, elle adore même, avoir le pouvoir et soumettre quelque chose à celui-ci, mais quand ça dur trop longtemps, il faut savoir achever les bonnes choses avant qu'elles deviennent désagréables. Elle stoppe le sort, mais le Troll ne se lève pas. Il est trop faible, et le choc est grand. Pourtant il rugit encore. Si ça continue, il va avertir le Garde Chasse lui ! Elle s'approche de lui, se tournant assez pour voir Nouchka sur la Licorne, soignait sa croupe ayant été frappé par la massue, et le Troll avachit sur le sol. Elle soupire et tend sa baguette sur le Troll, et d'une voix faible, lance le sort.

- Sectumsempra...

Les blessures infligés étaient atroces, et donnaient à la victime d'horrible cri. Misha décida de le faire taire avec un " Silencio " qui marcha. Le Troll mourrait petit à petit, tailladé de la face jusqu'au pied, son sang giclant partout mais n'atteignant jamais la Serpentarde. Le sang, doux et aimé de Misha, ça. La mort était là, et le Troll n'était plus. Un dernier effort, ses artères principales sectionnés, il était mort, et son sang noyait les arbres qui deviendraient plus feuillus, le printemps venus, leurs racines mangeant les derniers restes du monstre. A cette idée, elle souri. Puis elle se retourna, heureuse de ce qu'elle avait fait. Au fond d'elle, elle se disait qu'il avait mérité ce qui lui était arrivé, et que sa mort lui aura plus servi que sa vie, qu'il l'aura aidait à perfectionner son sort et à nourrir ces pauvres arbres... Elle fixa l'obscurité, mais plus de Nouchka, et plus de licorne.

- Lumos !

La voix sonna dans l'obscurité. Un gros animal rôdait aux alentours, et Nouchka ne traînait pas plus loin. Ils s'entraînaient... A quoi ? Et bien, à leur cours ! Nouchka ayant pris Soin aux Créatures Magiques soignaient les licornes qui étaient agressées par quelques Trolls traînant dans le coin. La jeune Serpentarde tendait sa baguette et éclairait l'obscurité, mais rien. Il n'y a que le noir, et quelques rugissements de Troll. Au cas où, elle pourrait lancer un sort de destruction... Mais c'est pas vraiment ça le problème. Elle avance dans la forêt, plus loin dans le noir et dans la solitude, les rugissements s'adoucissent, peu à peu, mais laisse place à une conversation, humaine.

Intéressée, et surtout trop curieuse, la Serpentarde lance aussitôt un Nox qui éteint son Lumos sans grande difficulté, et en évitant de marcher sur les branches mortes ou sur une queue de Niffleur, elle se rend derrière un arbre, sans l'obscurité. Elle se cache, dans le noir... Sa baguette sous son uniforme et reconnaît quelques personnes. Une prefète, en chef même, puisqu'il s'agit de Ward, une Serpentarde. Et voilà Corso, bourreaux des coeurs trop faciles. Petit con va. Et Enzo. Pas mieux, mais potable au moins... Eve aussi. Que de belles bouilles ! Une Serdaigle... Inconnue, mais ça sent de là. Et... Oh merde ! La directrice de Serpentard ! Ca sent le roussi...

Misha ferme les yeux et arrête alors de respirer. Ca va sentir mauvais pour elle, cette histoire... Si on apprend qu'ils partent la nuit, son frère et elle, pour tuer les Trolls et soignaient les créatures bienfaisantes, ils risquent la punition, et une sévère ! Mauvais ! Mauvais ! Elle se cache derrière le tronc, pour l'instant, rester en retrait et le mieux... Le reste, on verra. En espérant que le Phoenix ne vienne pas, sinon ces deux là, le Bad Boy et la Belle Gueule s'en prennent une, Yume ou pas !

Enzo – « Alors pourquoi me posait la question, Miss Maeda ? » Yume leva les yeux au ciel. Soit il était vraiment con, soit c’était un génie. Bizarrement, la directrice de Serpentard optait pour la première proposition…
Hachi – « Pour que vous disiez la vérité Pacetti… décidemment, les vacances vous auraient elles ramollies ? Vous êtes encore plus lent à la détente que l’année dernière… »

Vous ne trouvez pas ça logique vous ? Quand on ne demande de pas mentir… c’est bien pour dire la vérité… Ahlala, on mettra cette bourde d’Enzo sur le compte du fait qu’on était en pleine nuit. Il devait certainement avoir un peu la tête dans le cul. Eve prit soudain la parole. Eve… la cousine de Rachael. Yume considérait Rachael comme sa propre fille, et par conséquent, Eve comme sa nièce. (héhé que de logique dans ce RP… xD)

Fairy – « Ma raison est valable si je dis que je voulais juste prendre l'air, et seule. Malheureusement, ce n'est plus vraiment le cas. »
Hachi – « Je suis navrée Sheffield, mais que vous ayez envie de prendre l’air ou bien de danser comme un hypogriffe, il n’y a aucune raison valable à se trouver dans la forêt interdite… » Sourit Yume… Ah le jeunes, toujours aussi insouciants.
Mystery – « Tout le monde sait qu’elle est interdite. Mais nous ne sommes pas comme tout le monde à nous arrêter à un stupide règlement. D’ailleurs, mes sœurs me disaient souvent qu’elles l’enfreignaient… Avec vous. Ca ne va pas Madame ? »

Ah, Hachi reconnaissait bien là l’arrogance de Yuki Harada. En effet, elle se souvenait avoir enfreint le règlement à des tas de reprises… mais bien sûr, elle, Riku et Kaori ne s’étaient jamais fait prendre. Elles étaient bien trop malignes. Vers la fin de ses études, Yume pensait que Riku aurait dû être envoyée à Serpentard. C’était une pensée qui se renouvelait avec Yuki. Combien de fois étaient-elles allé, elle et les deux sœurs aînées de la famille Harada, dans la forêt interdite. Elles étaient vraiment chanceuses, car il ne leur était jamais rien arrivé. Yume n’ose pas penser ce qui aurait put se passer si elles avaient croisé une créature malveillante ou autre…

Hachi – « Stupide règlement ? » La jeune femme fronça les sourcils. « Harada vous êtes aussi inconsciente que vos sœurs et moi au même age. » Sourit-elle. « D’ailleurs c’était exactement à cet endroit que nous nous retrouvions. Mais le problème, Harada, n’est pas de savoir si j’ai enfreint le règlement. Car voyez vous, je l’ai fait bien sur. Comme tout le monde. A divers reprises, vos sœurs ont dû vous en toucher deux mots je n’en doute pas. Le directeur aussi a été mis au courant par moi-même lorsque je suis entrée en fonction dans cette école. Mais voyez vous, Harada, vos sœurs et moi, nous ne nous sommes jamais faites attrapées. Contrairement à vous. Vous êtes tous dans un sal pétrin. Je me demande comment je vais vous sortir de là sans vous punir. Je ne peux pas fermer les yeux je suis navrée. Mais c’était une bonne idée d’essayer de me faire culpabiliser Harada, j’avoue. Serpentard aurait été une bonne maison pour vous. Tout comme pour Riku d’ailleurs. » Termina Yume le sourire aux lèvres.

Il fallait qu’elle trouve une solution. Elle ne pouvait pas retirer des points à Harada et simplement punir Sheffield et Pacetti. Elle manquait une occasion de retirer des points à Serdaigle. Et merde. Peut-être pour insolence ? Non, pas aujourd’hui, elle ne pourrait pas avantager sa maison aujourd’hui… Surtout que il y avait deux Serpentards, pour une Serdaigle. C’était un problème, si il y avait plus de Serdaigle que de Serpentards, elle aurait put enlever des points tout en avantageant sa maison. Mais là. C’était raté. C’est alors, qu’une autre personne fit son entrée. John Corso. Encore un Serpentard. Clope à la bouche et sans gène, Yume ne fut pas étonnée. Il avait toujours eu cet air de « je m’en foutise ». C’était une technique comme une autre…

Corso – « Mais c'est que ca se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont censés montrer l'exemple » lança Corso, clope a la bouche, en sortant de derrière le buisson et en s'arrêtant a coté de Yume. « Même si ils n'en valent pas la peine » rajouta t-il en plantant son regard droit dans celui d'Enzo, un sourire moqueur aux lèvres.
Enzo – « Parce que t'en vaut la peine, toi ? Laisse moi rire. »
Corso – « Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce-que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ? »
Eve – « Oh ? Parce qu'il a quelque chose ? » S’empressa-t-elle d'ajouter.
Enzo – « Tu marronnes, Corso... T'aimerais en avoir autant, c'est ca? Sheffield, tu joues à quoi là? Tu nous as habitué à mieux comme réplique cinglante... Tu devrais arrêter de regarder Corso, visiblement, il te ramollit le cerveau. »

Yume allait les arrêter, mais quelque chose l’en empêcha, ou plutôt… quelqu’un. Rachael. Cigarette à la bouche elle aussi. QUOI ? RACHOU FUMAIT ? ET DEPUIS QUAND ? Hachi bouillonnait. Elle crut qu’elle allait exploser de fureur… personne à part quelques idiots ne l’avaient jamais vraiment vu en colère… Ces idiots avaient été portés disparus d’ailleurs. Coïncidence ? Rachael avança. Elle souffla toute la fumée sur Pacetti. Des élèves de sa maison qui, limite, s’entretuaient. Yume commençait à se demander si elle avait bien fait d’accepter ce poste. En général, les élèves d’une maison sont soudés merde.

Rachou – « Alors, on fait une fête en pleine nuit et je ne suis même pas invitée ? »

Soudain, Rachael, sembla s’apercevoir de la présence de sa Directrice. Elle avait l’air de se liquéfier sur place. La Préfète en chef jeta son mégot et se dirigea piteusement vers celle qu’elle considérait comme sa mère.

Rachou – « Pardon… Maman. » Yume eut un pincement au cœur. Comment faire une leçon de morale à une jeune fille aussi adorable. Non, non il fallait qu’elle se reprenne.
Hachi – « RACHAEL NATALIA WARD ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI ? TU FUMES EN PLUS ? DEPUIS QUAND ? QU’EST-CE QUE DIRAIT TON PERE SI IL LE SAVAIT ? SI TU N’ARRÊTES PAS DES CONNERIES JE VAIS LE METTRE AU COURANT ET CA NE VA PAS ÊTRE BEAU A VOIR JE TE LE GARANTI ! MAINTENANT DONNE MOI TON PAQUET DE CIGARETTES. ET SI JE TE REPRENDS A FUMER TU SERAS PRIVEE DE SORTIES TOUTE L’ANNEE Y COMPRIT LES VACANCES. TON PERE N’Y VERRA AUCUN INCONVENIENT J’EN SUIS SURE. MAINTENANT DONNE MOI CE PAQUET DE CIGARETTE RACHOU. TOUT DE SUITE ! »

Rachael tendit le paquet à contrecoeur. Yume s’empressa de sortir sa baguette. Elle murmura des paroles incompréhensibles et le paquet se consuma tout seul. Au moins, elle était sûre que ce paquet là, elle ne s’en servirait plus. Un silence régnait à présent dans la forêt interdite. Un silence qui ne tarda pas à être rompu…

Aaron – « Bonsoir, tout le monde… ».

Hachi jeta un regard noir au Gryffondor qui venait d’arriver. Lui, il avait intérêt à se tenir à carreaux. Un bouffondors. Non mais sincèrement. Qu’est ce qu’il foutait là lui aussi. Oh, à lui elle trouverait bien un moyen de lui enlever des points… Sans aucuns doutes.

L’heure des explications avait comme sonné, mais Yuki n’était pas prête d’en donner. Elle n’en n’avait pas de toute façon alors pourquoi chercher pendant des heures quelque chose qui n’existe pas ? Enfin… Elle reporta son attention sur Maeda, et Sheffield qui donnait une explication juste avant que Yuki parle a son tour. Enzo également.

Enzo – « Alors pourquoi me posé la question, Miss Maeda ? »

Hachi – « Pour que vous disiez la vérité Pacetti… décidemment, les vacances vous auraient elles ramollies ? Vous êtes encore plus lent à la détente que l’année dernière… »

C’était assez logique, Maeda n’était pas assez conne quand même pour croire qu’un jour Enzo dirait la vérité à un professeur. C’était son meilleur ami et Yuki le connaissait par cœur, une sorte de machine a mensonges, tous plus farfelus les uns que les autres. D’une imagination débordante. Puis alors que Yuki allait enfin parlée a son tour, elle ouvrit la bouche, mais n’eu pas le temps d’en faire sortir le moindre son que Sheffield parlait a son tour. Putain. Mais quand est ce que personne ne lui couperait la parole pour qu’elle puisse enfin s’exprimer tranquillement. Refermant la bouche, elle attendit que Sheffield et Maeda termine pour cette fois ci, sans attendre, prendre la parole à son tour.

Fairy – « Ma raison est valable si je dis que je voulais juste prendre l'air, et seule. Malheureusement, ce n'est plus vraiment le cas. »

Hachi – « Je suis navrée Sheffield, mais que vous ayez envie de prendre l’air ou bien de danser comme un hypogriffe, il n’y a aucune raison valable à se trouver dans la forêt interdite… »

Yuki se pinça les lèvres, elle reflechissa quelque secondes a ce qu’elle pourrait bien dire, puisque ses idées d’avant n’était pas assez bien a son goût. Ses sœurs, elles lui vinrent tout de suite en tête puisque c’étaient elles qui lui avait fait découvrir cette petite clairière, lui apprenant également que Maeda était avec elles la plupart du temps.

Mystery – « Tout le monde sait qu’elle est interdite. Mais nous ne sommes pas comme tout le monde à nous arrêter à un stupide règlement. D’ailleurs, mes sœurs me disaient souvent qu’elles l’enfreignaient… Avec vous. Ca ne va pas Madame ? »

Silence. Souvenirs.

Hachi – « Stupide règlement ? Harada vous êtes aussi inconsciente que vos sœurs et moi au même age. D’ailleurs c’était exactement à cet endroit que nous nous retrouvions. Mais le problème, Harada, n’est pas de savoir si j’ai enfreint le règlement. Car voyez vous, je l’ai fait bien sur. Comme tout le monde. A divers reprises, vos sœurs ont dû vous en toucher deux mots je n’en doute pas. Le directeur aussi a été mis au courant par moi-même lorsque je suis entrée en fonction dans cette école. Mais voyez vous, Harada, vos sœurs et moi, nous ne nous sommes jamais faites attrapées. Contrairement à vous. Vous êtes tous dans un sal pétrin. Je me demande comment je vais vous sortir de là sans vous punir. Je ne peux pas fermer les yeux je suis navrée. Mais c’était une bonne idée d’essayer de me faire culpabiliser Harada, j’avoue. Serpentard aurait été une bonne maison pour vous. Tout comme pour Riku d’ailleurs. »

Sarcasme. Yuki soupira un long moment et tout le monologue de Maeda ne lui fit ni chaud ni froid, si elle croyait qu’elle ne savait pas tout ça, bien sur qu’elle savait qu’elle était la Serdaigle la plus Serpy qu’on est jamais vu. Bien sur qu’elle était consciente qu’elle allait sur les traces de sa sœur Riku, qui avait une très bonne position dans le monde de la magie noire désormais, même en ce moment il y aurai quelques contre temps. Soupirs. Elle était si las d’entendre toujours la même, un refrain, si stupide refrain. Mais bon il ne fallait pas lui en vouloir à la pauvre Maeda, depuis qu’elle était prof ses neurones avaient quelque peu perdu de leur fonction, servant a présent dans le mauvais sens. Elle continua de la fixée avec ses yeux gris, d’un regard dont elle seule avait le secret, avant de reprendre la parole. Il y avait un de ces silences dans la foret interdite, et la personne ne lui coupait la parole. Attendant sûrement la réponse de Yuki.

Mystery – « Je sais très bien que vous veniez ici avec mes sœurs, car ce sont elles qui m’ont fait découvrir cet endroit… Votre leçon de moral, garder la pour quelqu’un de récupérable, ce qui n’est, je vous l’avoue, pas mon cas. » Silence. « Et au fait j’oubliais, si vous voulez des nouvelles de Riku, elle est a Azkaban je crois. »

Yuki jouait sur la sensibilité de Maeda, c’était sur. Riku et Kaori étaient l’unes des meilleures amies de la directrice, et cela lui ferait peut être quelque chose, et Yuki ainsi que les autres par la même occasion serait tiré d’affaire. Enfin il ne faut pas trop espérer en même temps. Yuki restait silencieuse, jamais elle n’aurais penser que sa petite virée nocturne, qui aurait du se passer tranquillement, prendrait alors un revers de situation tel que celui-ci. En plus d’Eve, et d’Enzo, ainsi que Maeda. Corso fit son entrée. Pas lui, Yuki ne put s’empêcher d’afficher une légère grimace sur son visage, depuis qu’elle était sortit avec lui, avoir le moindre contact avec celui-ci la dégoûtait. Elle se demandait bien comment elle avait pu faire, surtout que durant cette période en plus, elle ne parlait plus a toute sa team, exceptée Aiko, elle était la seule qui étai restée son amie. Et même Enzo, et surtout Enzo, bien qu’il soit son meilleur ami, ne lui avait plus adressée la parole du jour au lendemain. Mauvais souvenirs. Celui-ci arriva donc clope a la bouche dans la foret interdite, puis il se positionna près de Maeda. Du corso tout craché, de se sentir supérieur aux autres, comme Yuki en fait, c’était sûrement ça qui l’avait attiré chez lui, même si maintenant cela l’insupportait au plus haut point. Soupirs.

Corso – « Mais c'est que ça se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont sensés montrer l'exemple... » Lança Corso, clope a la bouche, en sortant de derrière le buisson et en s'arrêtant a coté de Maeda. « Même si ils n'en valent pas la peine... » Rajouta t-il en plantant son regard droit dans celui d'Enzo, un sourire moqueur aux lèvres.

Mystery – « Parce que toi tu vaut quelque chose peut être ? »

La présence de Corso énervait Yuki, même plus que ça, mais bon… Alors que celui-ci fumait, et Yuki qui avait envie également, elle n’allait pas faire sa leche cul à faire la même chose que Corso plutôt mourir, par contre Sheffield, elle ne se gêna pas. Et Yuki ne put retenir un rictus assez léger. Elle jeta son regard gris sur celui-ci, on ne pouvait lire que la haine sur son visage. Et que Eve, qu’elle ne connaissait pas, se mette aussi facilement avec lui comme ça, c’était pathétique. Yuki soupira une fois de plus, puis ce fut au tour de Corso de prendre la parole.

Corso – « Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ? »

Eve – « Oh ? Parce qu'il a quelque chose ? »

Enzo – « Tu marronnes, Corso... T'aimerais en avoir autant, c'est ça ? Sheffield, tu joues à quoi là ? Tu nous as habitué à mieux comme réplique cinglante... Tu devrais arrêter de regarder Corso, visiblement, il te ramollit le cerveau. »

Rires. Tous les regards se tournèrent alors vers Yuki, et celle-ci se tapait un bon délirs. Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle reprit son air de marbre, elle posa ses yeux gris sur Corso, dessina un sourire emplit d’arrogance sur ses lèvres et reprit la parole.

Mystery – « Désolée mais c’est trop comique. Corso tu es sur d’avoir quelque chose entre les jambes c’est un fait et je ne peux le nier… » Silence. « Mais croire que c’est quelque chose de fabuleux, qui te fait monter au septième ciel. Désolée si je te déçois, mais c’est pas encore ça chéri. »

Alors que Yuki rigolait de plus belle accompagnée cette fois ci par son meilleur ami, elle fut interrompue par une voix qu’elle connaissait bien. Rachael. Enfin. Elle s’avança vers Enzo et Yuki, et souffla toutes la fumée qu’il y avait dans ses poumons sur Enzo, visant les yeux. Yuki détestait qu’on s’en prenne à son meilleur ami qui était comme un grand frère pour elle, mais elle ne dit rien, en tout cas pas pour l’instant attendant comment la situation allait tourner.

Rachou – « Alors, on fait une fête en pleine nuit et je ne suis même pas invitée ? »

Mystery – « Super fête, avec Maeda, tu nous prends pour des cons ? » Dit alors Yuki avec un sourire aux lèvres à l’adresse de Rachael.

Apparemment Yuki lui fit prendre conscience de quelque chose d’assez important pour elle, la présence de Maeda. Rachael qui fumait jeta illico son mégot par terre, et partit la mine dépiter devant Maeda, baissant alors la tête. On aurait dit Yuki, lorsque Riku la prenait sur le fait, oui mais Riku était sa sœur, même plus sa mère, elle était devenue sa tutrice légale depuis bien des années déjà. Enfin. Ne comprenant pas elle décida d’écouter attentivement.

Rachou – « Pardon… Maman. »

Le choc, Rachou considérait donc Maeda comme sa propre mère ce qui expliquait donc sa réaction semblable a celle de Yuki face a Riku. Soupirs, Yuki ne dit rien, cela ne la regardait pas, et ce devait être assez gênant pour Rachael.

Hachi – « RACHAEL NATALIA WARD ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI ? TU FUMES EN PLUS ? DEPUIS QUAND ? QU’EST-CE QUE DIRAIT TON PERE SI IL LE SAVAIT ? SI TU N’ARRÊTES PAS DES CONNERIES JE VAIS LE METTRE AU COURANT ET CA NE VA PAS ÊTRE BEAU A VOIR JE TE LE GARANTI ! MAINTENANT DONNE MOI TON PAQUET DE CIGARETTES. ET SI JE TE REPRENDS A FUMER TU SERAS PRIVEE DE SORTIES TOUTE L’ANNEE Y COMPRIT LES VACANCES. TON PERE N’Y VERRA AUCUN INCONVENIENT J’EN SUIS SURE. MAINTENANT DONNE MOI CE PAQUET DE CIGARETTE RACHOU. TOUT DE SUITE ! »

Aie. Ça doit faire mal, alors que Yuki voulait prendre la parole pour détendre l’atmosphère, elle fut une nouvelle fois coupée, posant son regard sur le nouveau venu, elle lui lança des éclairs. Et en plus c’était un Gryffondor nan mais on croit rêver la. Yuki respira lentement, histoire de se calmer, puis alors qu’il continuait de parler, elle attendit qu’il est finit pour elle-même prendre la parole.

Aaron – « Bonsoir, tout le monde… ».

Mystery – « Au revoir tout seul… »

Yuki bouillonnait, nan mais c’était quoi tout ce bordel, et en plus de Corso il fallait qu’il y ait son abruti d’ami de Bouffondor. Soupirs. Elle se passa une main dans les cheveux, et se retenait de ne pas allumer une clope, tellement elle était en colère, mais faire comme Corso ? Elle préférait mourir que d’en arriver si bas. Posant son regard tour a tour sur toutes les personnes qui se trouvaient dans la foret, elle fut désespérée de constatée qu’elle en détestait les trois quart, même plus.

Corso – Mais c'est que ça se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont sensés montrer l'exemple... Même si ils n'en valent pas la peine...

Enzo – Parce que t'en vaut la peine, toi ? Laisse moi rire.

Yuki – Parce que toi tu vaut quelque chose peut être ?

Comme c'est mignon. John jubilait. Il enervait tout le monde, c'etait excellent. En fait, plus ils s'enervaient, plus il y prenait du plaisir.

Corso – Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce-que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ?

Eve – Oh ? Parce qu'il a quelque chose ?

John tourna la tete vers Eve. Elle, il l'aimait bien. Enfin, il ne la connaissait pas mais elle etait mignonne et venait de s'en prendre a Enzo, prenant visiblement le parti de John. Enfin le parti... C'etait beaucoup dire, il n'aimait pas se ranger dans une catégorie, et jouer le bon petit mouton qui suivait le mouvement. Non, il se contentait de faire chier tout le monde et il pouvait etre du meme avis que quelqu'un et le casser juste apres... Il ne s'associait avec personne. Excepté Aaron Phoenix. Corso sourit a Eve et lui adressa un clin d'oeil. Enzo se rebella.

Enzo – Tu marronnes, Corso... T'aimerais en avoir autant, c'est ca? Sheffield, tu joues à quoi là? Tu nous as habitué à mieux comme réplique cinglante... Tu devrais arrêter de regarder Corso, visiblement, il te ramollit le cerveau.

John éclata d'un rire mauvais. Alala... il leva les yeux au ciel et se caressa le menton, faisant mine de réflechir. En avoir autant que lui ? Pitoyable...

- John - Mmmh... non merci gamin. Les réductions a -50%, ca m'interesse pas.

Bon ca, c'etait fait. De nouveau, la voix de Yuki se fit entendre. Decidement celle la, depuis qu'il lui etait passé dessus, elle ne refermait plus la bouche...

Mystery – Désolée mais c’est trop comique. Corso tu es sur d’avoir quelque chose entre les jambes c’est un fait et je ne peux le nier… » Silence. « Mais croire que c’est quelque chose de fabuleux, qui te fait monter au septième ciel. Désolée si je te déçois, mais c’est pas encore ça chéri.

John la regarda, avec un sourire et un regard mauvais. Bien joué... Elle se servait de son "experience" passée avec lui pour le démonter face a Pacetti... Pourquoi pas. Cependant, sa remarque ne le vexait en rien. Venant d'elle, c'etait meme risible. Car elle ne disait pas cela a l'epoque... elle maronnait parce-qu'il avait finit par la jeter. Comme toutes les autres.

- John - Oh. Je suppose que c'est pour ca que tu hurlait comme une folle... - Il marqua une pause en la regardant droit dans les yeux, histoire de lui rappeler quelques moments intimes... - Chérie... Ne te mens pas a toi-meme, tu te fais du mal....

Avant qu'il ne finisse sa phrase, une touffe brune passa devant ses yeux et se planta devant Enzo, pour lui cracher la fumée de sa clope a la gueule. Decidement celui la, il en avait de la chance. John regarda Rachael. Quelle classe.

Rachou – Alors, on fait une fête en pleine nuit et je ne suis même pas invitée ?

John continuait de fixer Yuki avec un malin plaisir a la reluquer au passage, tirant une taffe sur sa clope, ne se préoccupant pas de ce qui se passait. Puis, en quelques secondes, Yume se mit a hurler, apres une conversation passionante avec Rachael. John n'écoutait déja plus. Il finissait sa clope, observant avec interet le bout de ses chaussures, comme si il avait un court temps d'ennui lors d'une sympathique fete entre bons amis.

Aaron – Bonsoir, tout le monde…
Mystery – Au revoir tout seul…

John tourna automatiquement la tete vers la d'ou provenait la voix masculine. Un grand sourire s'afficha sur ses levres. Il ecarta grand les bras, se dirigeant vers Aaron, accueillant son ami.

- John - Aaron ! T'est la aussi ! ... T'a ammené les bieres ?

Il donna une tappe amicale dans le dos du Phoenix et passa son bras sur ses épaules.

- John - Je t'explique ce qu'on fou la: Pacetti est venu se faire une petite branlette au clair de lune, quand tout le monde a débarqué. Tu tombes bien, on allait passer a l'apéro.

Fairy – Ma raison est valable si je dis que je voulais juste prendre l'air, et seule. Malheureusement, ce n'est plus vraiment le cas.
Hachi – Je suis navrée Sheffield, mais que vous ayez envie de prendre l’air ou bien de danser comme un hypogriffe, il n’y a aucune raison valable à se trouver dans la forêt interdite…

Oh merde. Fallait que madame la Tantounette fasse sa rabat-joie. C'est bon. Mais qui ne l'a pas fais au moins une fois dans sa vie ? Enfreindre le règlement est tellement banal que ça en deviendrait épuisant de se faire punir lorsqu'on le faisait. L'interdit est quelque chose qui attire malgré les avertissements. Lorsqu'on nous refuse quelque chose, on se sent obligé de le faire quand même : c'est totalement humain. Et si l'erreur est humaine, le pardon aussi : sauf que là, personne le réclamait. C'était juste Maeda qui faisait sa bonne soeur et ça avait l'air de plaire, ou du moins, à elle seule. Oh, et puis, les sarcasmes à deux balles, on pouvait très bien s'en passer. Danser comme un Hypogriffe, ça faisait longtemps que Eve n'avait plus l'âge. L'avait-elle eut au moins à un moment ? Pas que c'était la fille super mature aux premiers abords, mais elle avait un minimum de tenue, surtout pour une Sheffield. Et ça, Maeda le savait puisqu'elles se fréquentaient depuis trèèès longtemps. Assez longtemps pour qu'elle soit considérée comme sa nièce (enfin bon, ça, c'était la faute à Rachou). Mais parfois, Eve ne s'en plaignait pas. D'ailleurs, elle n'avait pas envie de répliquer à cette remarque cinglante. Ca n'en valait pas la peine, de toute façon, elle n'aurait pas eut le temps d'aligner deux mots que Yuki (pipelette diplômée) ait répliqué.

Mystery – Tout le monde sait qu’elle est interdite. Mais nous ne sommes pas comme tout le monde à nous arrêter à un stupide règlement. D’ailleurs, mes sœurs me disaient souvent qu’elles l’enfreignaient… Avec vous. Ca ne va pas Madame ?

Comme c'était joliment dit tout ça. Maeda était dans la merde, Maeda était dans la merde (chantons tous en coeur). Elle se fait rabaisser, lalalala. Yuki n'était pas si stupide que ça finalement, mais n'était pas non plus une étoile, il y avait pire niveau réflexion. Car là, c'était un peu d'la merde. Si elle avait pas eu les informations de ses soeurs, elle n'aurait même pas put répliquer. Et puis, même si elle avait de quoi faire un journal, elle ne connaissait rien de Yume. Car le fait d'être en haut de l'estrade ne durait pas longtemps généralement. Et Yume quand ça casse : c'est sec. Et c'est... drôle à voir. Oui oui, surtout quand c'est sur une pauvre Serdaigle (et Eve ne la plaindra pas).

Hachi – Stupide règlement ? La jeune femme fronça les sourcils. Harada vous êtes aussi inconsciente que vos sœurs et moi au même age, sourit-elle. D’ailleurs c’était exactement à cet endroit que nous nous retrouvions. Mais le problème, Harada, n’est pas de savoir si j’ai enfreint le règlement. Car voyez vous, je l’ai fait bien sur. Comme tout le monde. A divers reprises, vos sœurs ont dû vous en toucher deux mots je n’en doute pas. Le directeur aussi a été mis au courant par moi-même lorsque je suis entrée en fonction dans cette école. Mais voyez vous, Harada, vos sœurs et moi, nous ne nous sommes jamais faites attrapées. Contrairement à vous. Vous êtes tous dans un sal pétrin. Je me demande comment je vais vous sortir de là sans vous punir. Je ne peux pas fermer les yeux je suis navrée. Mais c’était une bonne idée d’essayer de me faire culpabiliser Harada, j’avoue. Serpentard aurait été une bonne maison pour vous. Tout comme pour Riku d’ailleurs, termina Yume le sourire aux lèvres.

Balivernes ! Depuis quand Riku devait-elle se rendre à Serpentard ? J'exige un procès ! Car si c'était le cas, ça aurait été la faute de Rei ! Car Riku elle est gentille, arrêtez de la juger à cause de ses actes meurtriers ! A par ça (retournons au sujet initial hein), Yume avait bien parlé. Le fait de ne jamais se faire prendre était une bonne idée. Si seulement Eve n'avait pas été intriguée par la nouvelle venue, elle serait restée perchée sur son arbre et aurait regardé la scène de haut sans pour autant intervenir. Là, elle était bloquée pendant de longues heures. C'était... chiant (du moins pour l'instant). Elle aurait bien aimé se casser vite fait bien fait. Mais Yuki agrémenta un peu le tout, ce qui rendit un petit sourire à Sheffield, oui oui, c'était tellement PITOYABLE !

Mystery – Je sais très bien que vous veniez ici avec mes sœurs, car ce sont elles qui m’ont fait découvrir cet endroit… Votre leçon de morale, garder la pour quelqu’un de récupérable, ce qui n’est, je vous l’avoue, pas mon cas. Silence. Et au fait j’oubliais, si vous voulez des nouvelles de Riku, elle est a Azkaban je crois.

Et qu'est ce qu'on en avait à foutre que Riku soit à Azkaban ? Tout le monde le savait ! C'était passé dans la Gazette, etc. Et si Maeda avait été une amie de cette Riku, elle devait forcément être au courant. Ca, c'est parlé pour ne rien dire, signé Harada. Mais vraiment... n'importe quoi tout ça. Fallait partir, ça commençait trop à puer dans les parages. Où trouver la faille ? Il n'y en avait pas. Juste tourner le dos et se casser pendant que Maeda était occupée avec la petite Harada. Sauf que... Y avait un nouvel invité à la fête.

John – Mais c'est que ca se la joue délinquants par ici... Pas bien de la part de ceux qui sont censés montrer l'exemple, lança Corso, clope a la bouche, en sortant de derrière le buisson et en s'arrêtant a coté de Maeda. Même si ils n'en valent pas la peine, rajouta t-il en plantant son regard droit dans celui d'Enzo, un sourire moqueur aux lèvres.

Oh, cela semblait tout à coup... beaucoup plus intéressant. Eve se retourna pour voir son aîné. Elle ne fut pas étonnée du tout de sa dégaine plutôt remarquable et sans gêne, en gros il s'en foutait de se faire prendre par sa directrice, et de plus : une cigarette à la bouche. Sourires. La préfète eut une envie aussi. A croire qu'elle avait réussie à zapper un petit plaisir durant plusieurs heures. Que nani. Elle y remédia et sortit son paquet de cigarette de sa poche, totalement je m'en foutiste sur le fait que sa directrice le découvre. Qu'est ce qu'elle pourrait lui dire d'ailleurs ? Et qui sait, peut être le savait-elle déjà. Envy mit sa cigarette à la bouche et l'alluma à l'aide de son briquet (noir, comme le reste de ses fringues). D'ailleurs, elle qui n'avait pas pris la peine de se rhabiller suite au fait qu'elle faisait un peu « goth », un peu trop « emo », elle aurait du oublier sa flemme, car finalement : oui, elle voyait du monde.

John – Alors ? Qu'est-ce qui se passe ? On fait la fête parce-que Pacetti a découvert ce qu'il a entre les jambes ?
Fairy – Oh ? Parce qu'il a quelque chose ? s'empressa-t-elle d'ajouter.
Enzo – Tu marronnes, Corso... T'aimerais en avoir autant, c'est ça ? Sheffield, tu joues à quoi là ? Tu nous as habitué à mieux comme réplique cinglante... Tu devrais arrêter de regarder Corso, visiblement, il te ramollit le cerveau.
Fairy – D'où tu me connais pour me juger ? Tu ferais bien mieux de revoir ton analyse car elle est loin d'être bonne.
John – Mmmh... non merci gamin. Les réductions a -50%, ca m'intéresse pas.
Mystery – Désolée mais c’est trop comique. Corso tu es sur d’avoir quelque chose entre les jambes c’est un fait et je ne peux le nier… Silence. Mais croire que c’est quelque chose de fabuleux, qui te fait monter au septième ciel. Désolée si je te déçois, mais c’est pas encore ça chéri.

Oh. Mais c'est qu'on en apprenait des choses ce soir. Corso avec une Serdaigle. Intéressant, intéressant. Il a dut en baver le pauvre. En gros, dans l'histoire il y avait deux groupes. Maeda – Yuki. Puis tous les autres, Yuki comprise. Genre elle faisait le tout, se croyant sans toute assez intéressante et intelligente alors que tout ce qu'elle disait ne la regardait qu'à moitié. A quoi ça sert de défendre les autres ? Comme si Enzo était encore dans son berceau, ses crocs étaient déjà assez développé. Mais malheureusement, pas autant que chez certains à ce qu'on pouvait entendre.

John – Oh. Je suppose que c'est pour ca que tu hurlait comme une folle... Il marqua une pause en la regardant droit dans les yeux, histoire de lui rappeler quelques moments intimes. Chérie... Ne te mens pas a toi-meme, tu te fais du mal.

Énorme. C'était énorme. Eve se retenait de partir en fous rires illico. C'était vraiment... parfait. Elle l'aimait bien ce gars. Il répondait comme il fallait avec une impertinence appréciable (du moins pour elle). Elle porta une nouvelle fois sa cigarette à ses lèvres d'un geste frénétique et relâcha un ramassis de fumé. A quand la prochaine réplique tordante ? Oh. Silence. L'INVITÉE qu'il fallait ! Miss Ward. Rachael Ward. Cousine de Sheffield. Eve la considérait comme sa meilleure amie, sa soeur, tout ce que vous pourrez imaginer. Elle marcha tout le long de l'herbe en silence et s'approcha de sa cousine. Elle s'accouda à son épaule, et lâcha un ramassis de fumer en pleine gueule de Enzo avec provocation avant de déclarer :

Rachou – Alors, on fait une fête en pleine nuit et je ne suis même pas invitée ?

Eve se contenta d'acquiescer un sourire. Sauf que là, elle tilta un truc. Maeda. Encore, quand c'était Eve, c'était gentil. Mais Rachou. Là, c'était mort (très mort). La Serpentard voulut donner des coups de coudes pour que sa cousine s'en rende compte mais apparemment, c'était déjà trop tard. Ses yeux globuleux étaient écarquillés, son mégot déjà au sol, et elle se dégageait de Eve pour se diriger vers Yume la tête baisser. Oh non Rachou, tout mais pas le...

Rachou – Pardon… Maman.

Et merde. Adieu réputation. Enfin, on s'en foutait un peu (Eve non, Rachou non plus). Mais les autres ne devaient pas se retenir de rire, sans aucuns doutes. Eve se cacha les yeux à l'aide ses mains. Elle connaissait très bien les réactions excessives de Maeda avec Rachou. Et c'était souvent très... Hard.

Hachi – RACHAEL NATALIA WARD ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI ? TU FUMES EN PLUS ? DEPUIS QUAND ? QU’EST-CE QUE DIRAIT TON PERE SI IL LE SAVAIT ? SI TU N’ARRÊTES PAS DES CONNERIES JE VAIS LE METTRE AU COURANT ET CA NE VA PAS ÊTRE BEAU A VOIR JE TE LE GARANTI ! MAINTENANT DONNE MOI TON PAQUET DE CIGARETTES. ET SI JE TE REPRENDS A FUMER TU SERAS PRIVÉE DE SORTIES TOUTE L’ANNÉE Y COMPRIT LES VACANCES. TON PÈRE N’Y VERRA AUCUN INCONVÉNIENT J’EN SUIS SURE. MAINTENANT DONNE MOI CE PAQUET DE CIGARETTE RACHOU. TOUT DE SUITE !

Au moins, c'était dit. Eve se dégagea le visage, puis s'approcha timidement de sa directrice de maison. Elle allait sans doute faire le geste le plus effronté du siècle vis-à-vis de Yume. Mais elle s'en fichait tant que ça pouvait aider sa cousine. Elle tira une dernière latte sur sa cigarette puis se positionna en face de Maeda et la regarda droit dans les yeux d'un regard qui veut tout dire.

Fairy – C'est à cause de moi, les cigarettes. D'ailleurs, c'est mon paquet.

Et elle jeta son mégot par terre pour l'écraser de son pied gauche. Eve se tourna vers Rachou et lui fit un clin d'oeil, elle lui prit son paquet qu'elle fourra dans sa poche et lui rendrait sûrement après, quand tout ce bouquant sera ENFIN réglé. Pas qu'elle en avait marre, mais si... un peu. Dire que si Maeda n'avait pas été là tout aurait été si bien. Au feu ! Au feu la méchante sorcière ! (genre). Manquerait plus que quelqu'un d'autre se rajoute à la fête et on pourrait faire péter les bougies. Bah tien, quand on parle du loup... Un septième année de Gryffondor sortit de la pénombre pour se pointer à coté de Corso. Le seul Gryffondor. Après, il n'y avait que des Serpentard et une Serdaigle de pacotille. Le pauvre. Ils pouvaient le dévorer tout cru (miam le Jared Leto xD *sors*).

Aaron – Bonsoir, tout le monde…
Mystery – Au revoir tout seul…

Oula, c'était quoi cette réplique ? « Au revoir tout seul ». Hum... Eve acquiesça un sourire nerveux qui se transformerait presque en fou rire tellement c'était ridicule, enfin bon. Même pas eu le temps de dire « Ouf » que Corso prit la parole.

John – Aaron ! T'est la aussi ! ... T'as ammené les bieres ? Il donna une tape amicale dans le dos du Phoenix et passa son bras sur ses épaules. Je t'explique ce qu'on fou là : Pacetti est venu se faire une petite branlette au clair de lune, quand tout le monde a débarqué. Tu tombes bien, on allait passer a l'apéro.

Et bien. C'était tordant tout ça. Et dire que personne n'avait remarqué la demoiselle qui se cachait derrière un arbre. Ou peut être que personne ne voulait la dévoiler pour lui permettre d'éviter la punition ? En ce qui concerne Eve, moins on est : mieux c'est. Déjà que là c'est un bordel monstre. Vaut mieux pas imaginer avec deux-trois personnes de plus.

- Klaüs, légèrement agaçé - Enzo? On te parle.
- Enzo, des kilomètres à l'ouest - Hein?
- James, une pointe d'amusement - Et voilà... Dis nous, si on te fait chier?
- Klaüs, soupirant - Non, pas la peine de répondre, Enzo. James, j'y vais. Faut que j'aille voir Aiko. A plus, les gars.

Sans prendre la peine d'en dire plus, Klaüs partit en direction de la tour des Serdaigle après avoir quitté sa propre sa salle commune. C'était vraiment chiant, la salle commune des Serpentard se trouvait au plus bas dans les cachots tandis que celle des Serdaigle se trouvait au 7eme étage. A chaque fois Klaüs devait se taper les sept étages à pieds. Cela pouvait lui prendre 5 minutes comme ça pouvait lui prendre aussi une demi heure. Tout dépendait de l'humeur de ses saletés d'escaliers. Bon aujourd'hui le jeune allemand avait eu de la chance il pouvait être content. Après avoir grimpait quatre à quatre les marches des escaliers il se retrouva au septième étage. Jettant des regards par dessus son épaule pour voir si quelqu'un l'observait, le Serpentard s'avança dans un long corridor et s'arrete devant le portrait d'un sorcier érudit. Celui ci était plongé dans un demi sommeil. Ses lunettes n'allait pas tardaient à tomber de son nez s'il se penchait plus. Les mains dans les poches, sucette à la bouche, Klaüs lança un regard à son montre. Que faisait Aiko ? Logiquement ils s'étaient donné rendez vous ici ce soir ? Klaüs donna un bon coup de pied rageur dans le mur. C'est alors que le sorcier du tableau se reveilla en sursaut.

- Sorcier érudit - Hein ? Que ce passe t-il, qui est là ?

- Klaüs - Rendors toi l'ancètre c'est rien.

Levant les yeux au ciel, Klaüs commenca à repartir en direction de sa salle commune. Bien que cela ne se voyait pas sur son visage il était vraiment déçue de ne pas avoir vu sa moitié ce soir. Il était vraiment attaché à elle depuis que leurs regards s'étaient croisés pour la première fois. Tandis qu'il descendait les escaliers en silence, Klaüs eu une idée. Peut être qu'elle lui avait donné rendez vous à la forêt interdite et qu'il avait mal entendu ? Oh et puis ça ne lui coûtait rien d'y faire un saut pour voir si elle y était ou pas. Arrivait dans le hall du chateau, Klaüs passa la grande porte qui le séparait des jardins et pénétra dans celui ci. Une légère brise vint lui caressait le visage, faisant voleter ses cheveux au passage. Telle une ombre, le sixième année prit un petit sentier qui le conduit à la forêt interdite. Depuis qu'ils se connaissait, James, Enzo, Klaüs, Yuki et Aiko se donnaient toujours rendez vous dans la forêt interdite, sous un grand chêne sur lequel ils avait gravés leurs prénoms. Lorsqu'il pu enfin appercevoir le fameux arbre, une grande deception envahit le jeune homme. Bon et bien il ne la verrait pas ce soir ma foi, ils se verront sûrement demain en cours...

Klaüs s'appretait à faire demi tour lorsqu'il entendit des voix. Etant donné ce qu'il entendait il devait y en avoir pas mal. Mais qu'est ce qu'un groupe d'élève pouvait foutre làà cette heure ? Bien que la forêt interdite soit interdite aux élèves ( ce qui est d'une logique impresionnante XD ), celle ci était maintenant trop fréquentée, c'est vraiment dommage... Voulant savoir qui était ces élèves, le Serpentard laissa les voix le guider à travers la forêt. Stupefait, il vit qu'une dizaine de personne se trouvaient là et bon nombre d'eux faisaient parti de sa maison. Le regard de Klaüs se posa alors sur Enzo et Yuki. Que pouvaient ils bien faire ici eux deux ? Sortaient ils ensemble ? Non, ce n'était pas possible Enzo lui aurait sûrement dit. Toujours la sucette à la bouche, Klaüs se dirigea vers ses amis s'en faire attention aux autres ni à la conversation dans laquelle ils étaient tous plongés.

- Klaüs - Mais qu'est ce que vous foutez là vous deux ? Je savais pas que vous participiez à des reunions secretes en compagnie de gryffondor sans moi. Non sérieusement qu'est ce qu'il se passe ?

[Edit Alx: Demandé en renfort par la JEKAY... Enzo, tu flippes ? ]

- Yuki - Désolée mais c’est trop comique. Corso tu es sur d’avoir quelque chose entre les jambes c’est un fait et je ne peux le nier… » Silence. « Mais croire que c’est quelque chose de fabuleux, qui te fait monter au septième ciel. Désolée si je te déçois, mais c’est pas encore ça chéri.

Enzo éclata, tout bonnement, de rire. Yuki avait son répartit, son caractère et tout ça, c'était magnifique! Ils n'étaient pas frère et soeur de coeur pour rien. Au moins, les deux étaient semblables en tout points. Et ils se comprenaient excellement bien.

- Corso - Oh. Je suppose que c'est pour ca que tu hurlait comme une folle... - Il marqua une pause en la regardant droit dans les yeux, histoire de lui rappeler quelques moments intimes... - Chérie... Ne te mens pas a toi-meme, tu te fais du mal....

Corso? C'était un gros con, et ça, on n'y pouvait rien. Oui, il était d'un pathétisme... Et le plus pathétique, dans l'histoire? C'était qu'il plaisait aux filles! Bordel! Mais, je te jure, y en a, elles ont de la merde dans les yeux! Ce gars là... Il n'avait rien pour lui. On dirait un poisson qui fume une pipe, et en plus, il n'a aucune classe. Contrairement à Enzo certaines personnes dont je tairais le nom. Ce qu'il y avait de mauvais... C'était qu'Eve soit à ses côtés. Elle était perdu, ça y est! Au Seigneur!!! Toi, le tout puissant!!! Fais quelque chose!!!

- Enzo, avec uns ourire freedent - C'est sûr qu'en se trompant de trou, elle ne pouvait qu'avoir mal...

C'était Magistral comme réponse, nan? S'en prendre à Yuki, c'était comme si on s'en prenait à Enzo. Corso baissait de plus en plus dans l'estime de l'italien. Déjà qu'il était pas bien haut. Ce gros con n'allait pas s'en sortir comme cela. Enzo trouverait bien quelque chose. Il avait qu'à avoir une ou deux années de plus que Pacetti, ce dernier n'en était pas pour autant impressionné. M'enfin, bon, Enzo ne put rien faire d'autres. Une touffe brune arriva.

Tandis qu'Enzo les défiait du regard, une personne entra dans son champs de vision. Ward. La cousine à Sheffiel. Alors, comme ça, si en plus, la famille "Béguel" se ramenait, bah, on avait pas fini, hein? Cette dernière, bien entendu, fumait. C'est si original pour des ados en pleines crises. Attention, moi, je fume!! Et je nique tout. M'enfin, maintenant pour être original, il fallait ne pas fumé. Enzo était original! XD. Elle se plaqua devant lui, lui lançant un regard provoquant et plein de colère. Puis, comme Enzo se l'avait supposé, elle lui cracha la fumé dans la gueule. Enzo lui rendit son regard, la veine temporale apparent sur sa tempe [Intelligent, hein? XD]. Lorsqu'elle eut fini, il put à nouveau respirer. Ses yeux étaient rougis à cause de la fumée. Elle ne perdait rien pour attendre...

- Rachael - Alors, on fait une fête en pleine nuit et je ne suis même pas invitée ?
- Enzo - ...

Juste sa respiration se fit entendre. Il n'avait rien à dire. Enfin, qui aurait pu paraître courtois et intelligent, une chose qui aurait pu cassé mais d'une manière subtile et agréable à l'oreille. Cette dernière venait de mettre Enzo à bloque. Pire que lorsque c'était Corso qui lui cassait les couilles. M'enfin, sa colère tomba d'un coups secs lorsqu'il l'entendit dire à Yume Maeda.

- Rachael - Pardon… Maman.
- Yume - RACHAEL NATALIA WARD ! QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI ? TU FUMES EN PLUS ? DEPUIS QUAND ? QU’EST-CE QUE DIRAIT TON PERE SI IL LE SAVAIT ? SI TU N’ARRÊTES PAS DES CONNERIES JE VAIS LE METTRE AU COURANT ET CA NE VA PAS ÊTRE BEAU A VOIR JE TE LE GARANTI ! MAINTENANT DONNE MOI TON PAQUET DE CIGARETTES. ET SI JE TE REPRENDS A FUMER TU SERAS PRIVEE DE SORTIES TOUTE L’ANNEE Y COMPRIT LES VACANCES. TON PERE N’Y VERRA AUCUN INCONVENIENT J’EN SUIS SURE. MAINTENANT DONNE MOI CE PAQUET DE CIGARETTE RACHOU. TOUT DE SUITE !

Le papa de noël vient de passer les enfants! Ouvrez vos petits yeux!! Alors ça, c'était phénoménal. Enzo resta tout simplement con, avant de se reprendre, un sourire goguenard sur ses lèvres. Tiens donc... Miss Beguel semblait perdre toute sa Gueule lorsqu'elle était devant sa "Maman". Bah, tiens, on aura tout vu aujourd'hui. Sheffield qui se fiche avec Corso, et Rachael qui serait la fille de Maeda... Bah, dis donc... Où va le monde? Faut qu'on me le dise!!

- Aaron - Bonsoir, tout le monde…
- Yuki - Au revoir tout seul…
- Enzo, après avoir éclaté de rire bien que la chose fusse nul. Ce n'était pas le seul à avoir éclaté de rire. Eve semblait agité d'un bon fou rire - Yuki, j'ai l'impression qu'on fait un peu tâche dans ce groupe de trou du cul... Faudrait qu'on s'barre. Dois bien y avoir plus amusant que d'écouter deux cons déblatéraient des conneries et une fumeuse de cigarette parcequecafaitbiendelacrachersurlesautres.
- Caroll - Can you stay my heart ?

Enzo la regarda rapidement avant de la zapper. Klaüs venait d'arriver et un sourire de la taille d'une pastéque vanit d'apparaître. Décidément, c'était un bordel c'te forêt interdite. Néanmoins, il n'était pas mécontent de sa venue.

- Klaüs - Mais qu'est ce que vous foutez là vous deux ? Je savais pas que vous participiez à des reunions secretes en compagnie de gryffondor sans moi. Non sérieusement qu'est ce qu'il se passe ?
- Enzo, regardant la sucette de Klaüs, en se demandant vaguement pourquoi il mangeait une sucette à cette heure ci - T'inquiètes, c'est pas de plein grès... Il manque plus que Misha pour éclater la gueule à Corso, et ca sera vite expédié. On pourra aller trouver un endroit calme avec Yuki. Là, c'est à celui qui va se la jouer le plus... Tu vois le genre...

Sourire. Klaüs, Yuki. Plus que James et Aiko, et le groupe serait complet. Epoustoufflant et sensationnel, c'était ainsi que s'annoncé la nuit.