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 M. Drive into the Sky. [T.]

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Marilyn L. Jones
5ème Année
5ème Année
Marilyn L. Jones


Nombre de messages : 23
Age : 31
Affiliation : Neutre.
Proverbe // Message Perso : Tu vis, tu meurs, ce sont des conséquences.
Age RPG : 15 ans
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MessageSujet: M. Drive into the Sky. [T.]   M.  Drive into the Sky.  [T.] Icon_minitimeVen 8 Juin - 23:52

M.  Drive into the Sky.  [T.] Umbrbm4



I. IDENTITE GENERALE.


  • Nom : Jones.
  • Prénoms : Marilyn, Liberty. Mais elle, c'est plutôt « Menthol » ou « Rainbow ».
  • Age, Date de Naissance : 15 ans. Née le 01.02.92.
  • Sexe : F.
  • Année à Poudlard : Cinquième année.
  • Origine, Ascendance et Nationalité : Marilyn est Anglaise, de souche tout aussi pure que son sang. Si elle n'a jamais manqué de rien, la famille Jones ne possède pas des mille et des cents, et est considérée comme appartenant à la petite bourgeoisie.


II. CARACTERE.


  • Caractère :

    Une porte qui grince. Cela peut paraître idiot, voire absurde, mais le caractère de Marilyn ne peut être plus sublimement décrit que par cette image inattendue. Parce que, tout d'abord, notre adolescente s'ouvre et se ferme au monde aussi rapidement et de la même manière que son équivalente de chêne massif - aux riches boiseries, à n'en pas douter. En effet, elle est très lunatique, et peut alternativement passer d'un sentiment à l'autre ; ajoutez à cela une très forte tendance à verser dans l'excès, et vous obtiendrez une personnalité assez déroutante. Par exemple, la jeune fille n'est jamais « joyeuse ». Elle est « maladivement euphorique ». Inutile de préciser que, triste, elle devient un gouffre sans fond où se perdent corps et bien ses moindres espoirs encore vivaces, et ses yeux, les miroirs larmoyants de ce néant ténébreux. Sa jalousie est violente, son amour est destructeur, sa haine se fait le catalyseur potentiel d'une troisième Guerre Mondiale. Sa gourmandise - oh, oui, Marilyn est très gourmande - la change en véritable monstre affamé - bon, n'éxagérons rien, mais c'est tout de même impressionant - si bien que la Cinquième année a déjà traversé plusieurs crises de boulimie vomitive. Dans le même registre, on peut préciser que, lorsqu'elle veut quelque chose, elle l'aura. Point. Pour cela, elle couperait les jambes d'un quelconque importun. Déterminée, donc, et perfectionniste. Elle possède un certain sens artistique, et, si elle se comporte de manière très étrange, elle sait aussi quand il est temps de rentrer dans les rangs. Malgré son tempérament insolent et son désir insatiable de défier les règles pour affirmer sa propre autorité, elle tente tout de même de se contrôler sur ce point. Sans compter que la jeune Jones est remarquablement intelligente, et tellement désabusée qu'elle se remet parfois à espérer. Espérer quoi, elle ne le sait absolument pas. Une sorte de secours divin, peut-être. En fait, elle est comme les papillons de nuit : elle fait battre sans cesse ses petites ailes frénétiques en cherchant la lumière ; quand elle la trouve, elle en abuse comme d'une drogue jusqu'à en mourir.


  • Aime, Passions, Hobbies :

    Marilyn aime Poudlard. C'est son unique échappatoire à la réalité glauque qui s'impose à elle durant deux mois entiers chaque année. On lui vole un sixième de sa vie, et elle ne l'accepte pas - et ne l'acceptera jamais. Elle aime tout ce qui se rattache à l'école de Magie, le seul endroit où elle se sente chez elle : le château en lui-même, bien sûr, où elle pourrait se promener les yeux fermés sans jamais se tromper, mais aussi le parc immense dont elle connait les moindres bosquets. Elle aime se regarder dans un miroir et hausser le sourcil gauche - seulement le gauche - en feignant l'étonnement ou le mépris. Elle aime la neige, surtout quand elle orne perpétuellement les sommets des plus hautes montagnes, et particulièrement le Fuji Yama. Elle s'attendrit devant la rosée du matin, et les orages la fascinent au plus haut point, ainsi que les profondeurs abbyssales de la nuit. L'été, la jeune fille aime laisser tremper sa main dans le Lac Noir, de plus en plus longtemps, et un frisson glacé mais agréable la parcourt lorsqu'elle songe que le calamar géant pourrait bien croquer quelques-uns de ses longs doigts blancs. Elle aime la menthe, y compris les feuilles crues, le café noir, le chocolat chaud et les cigarettes. Marilyn adore la brise hivernale, lancinante et glacée, et en profiter pour s'enfouir dans son écharpe. Elle aime la façon dont la cape de l'uniforme de Poudlard se déploie quand l'élève qui la porte effectue toutes sortes de mouvements, le son pur du piano, les couleurs vives de l'arc-en-ciel sur le ciel gris. L'adolescente aime également le pouvoir qu'elle ressent lorsque, un crayon à la main, elle retranscrit tous ses sentiments en dessinant sur du parchemin, le grattement de sa plume d'oie sur ce même parchemin, pleurer jusqu'à se sentir vidée et prête à se remplir à nouveau de tout et n'importe quoi.


  • N'aime pas, Phobies :

    La jeune fille n'aime pas qu'on lui mente ou qu'on essaie de la manipuler. Elle le détecte très bien, et déteste ça. Elle n'aime pas sentir que ce n'est pas elle qui est à la tête de opérations. Elle a horreur qu'on la prive du pouvoir. Elle n'aime pas que seul le courage soit récompensé, et estime que l'intelligence vive et les capacités d'analyse sont bien plus utiles que l'inutile témérité dans n'importe quel combat à mener. Marilyn n'aime pas l'odeur du tabac froid, le soleil trop fort de l'été ou encore l'odeur qui règne en permanence dans les cachots lugubres. Elle n'aime pas travailler, et malgré cela elle voudrait tout obtenir. Elle ne peut pas supporter de se sentir impuissante face à une situation quelconque, elle n'aime pas qu'on se moque d'elle et méprise les gens qui ne se défendent pas dans cette même situation. Elle déteste la façon qu'ont certains professeurs de la traiter avec condescendance, elle a peur des papillons et de ses propres rêves. Elle hait ses parents, ou plutôt ses géniteurs car elle a toujours considéré que ce terme était encore le plus respectueux qu'ils méritent quand on veut parler d'eux. L'adolescente n'aime pas que ses chaussettes tombent en accordéon sur ses minces chevilles, elle n'aime pas que l'élastique de sa jupe remonte au-dessus de son nombril quand elle s'assoit. Elle abhorre le situations qui lui paraissent bloquées et inextricables, elle n'aime pas que ses cheveux soient emmêlés ou avoir un épi à sa frange. Elle n'aime pas le claquement sec des talons sur les sols de pierre brute du château, ne peut pas voir le portrait stupide qui couvre la moitié du couloir qu'elle traverse pour se rendre dans sa salle commune. Elle déteste aussi les croissants, pains au chocolat et autres cochonneries Moldues ainsi que l'agitation moite de la gare de King's Cross au mois de juillet.



III. PHYSIQUE.


  • Physique :

    « Mes géniteurs sont des cons.
    D'abord, ils sont responsables de la désespérante absurdité de ma vie, mais ça c'est le cas de tout le monde. Seulement, les miens sont allés plus loin en ayant la bonne idée de me prénommer 'Marilyn'. Il faut bien avouer que je tiens plus de Blanche Neige que du légendaire modèle d'Andy Warhol.
    Des cons, je vous dis. »


    En effet, l'adolescente est plus brune que blonde, et possède même carrément de longs cheveux noirs. Ils sont plus sombres encore que l'ébène, et tombent en une cascade macabre sur sa chute de reins. Vaguement ondulés vers le bas, ils sont particulièrement lisses et épais jusqu'aux omoplates de leur propriétaire. Celle-ci, d'ailleurs, a souvent l'impression de porter une perruque à cause de la frange très nette qui lui couvre les sourcils. Elle ne les attache jamais, et ne les coupe que très rarement. A l'image de ses autres attributs physiques, Marilyn ne se préoccupe que très peu de l'apparence de sa crinière, qui se prend en charge elle-même tant bien que mal. Des yeux tout aussi noirs renforcent encore le contraste avec la peau pâle comme la neige et presque maladive de la jeune fille. Maquillés à outrance, le plus souvent de crayon noir sur le contour et d'ombre à paupière bordeaux, ils ressortent particulièrement et ont une étrange allure charbonneuse. Mais, malgré ces artifices, il est évident qu'il brille dans ces iris impossibles à dissocier des prunelles une lueur étrange, dérangeante, qui témoigne d'un trouble enfoui et inavoué. Marilyn a les joues creuses et les pommettes saillantes, un menton un peu trop en galoche, un nez fin et court, et, bien sûr, les lèvres rouges comme le sang. Elle n'est pas jolie à proprement parler, ni belle, ni même mignonne, mais elle a de la présence, du charisme. Une aura difficile à déterminer ou à copier qui fait qu'on l'écoute quand elle parle. Un cou long aux clavicules très visibles soutient cette tête blanche, rouge et noire, et la raccorde à de frêles - mais néanmoins carrées - épaules. Malgré ses quinze ans, la Cinquième année a très peu de poitrine, pour ne pas dire pas du tout. Ses hanches sont inexistantes, ses fesses plates, et ses jambes, droites et à peine galbées.



  • Style vestimentaire :

    Marilyn, en dehors de l'uniforme réglementaire à Poudlard, porte des vêtements qu'on ne paut qualifier que de normaux - dans une certaine mesure. Souvent, elle arbore des jeans dans la plus pure tradition Levi's, des jeans bruts et sans décoration superflue, d'excellente qualité. Eh bien, oui, la jeune fille a assez d'argent pour s'acheter à peu près n'importe quoi. Elle les use juqu'à la corde, sans remords, et, plus elle les porte, mieux ils lui vont, bien sûr. De temps à autre, plutôt rarement d'ailleurs, elle met des slims - elle n'en a que deux en réalité, dont un qu'elle juge trop clair. Ils mettent bien en valeur sa silhouette filiforme. Seulement, miss Jones n'aime pas tellement donner l'image de quelqu'un qui se préoccupe vraiment de ce qu'elle a sur le dos. Oh, elle n'en est pas à porter des gilets en grosse laine au crochet, ou des jupes marron à mi-mollets. Mais tout de même. A part ça ? Des sweats, des tonnes et des tonnes de sweats. Marilyn en a tellement qu'elle ne sait plus quoi en faire. Ils sont gris la plupart du temps, et délavés. Elle a aussi un petit pull moulant noir à col roulé absolument sublime, mais elle n'aime pas tellement l'utiliser car sa mère n'arrête pas de lui dire de le faire. Rigolez si vous voulez, traitez son comportement de puéril, mais elle n'en démordra pas. Une impressionante collection de T-shirts, simples, à peu près de toutes les couleurs possibles et imaginables, colonise la penderie de la Cinquième année. Manches longues ou courtes. Il faut dire qu'elle aime les porter les uns (les courts) par-dessus les autres (les longs). Deux vestes en jean, absolument indispensables, ainsi qu'une paire de ballerines blanches et une autre de Puma noires complètent la garde-robe de notre petite Marilyn.


Dernière édition par le Lun 11 Juin - 20:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: M. Drive into the Sky. [T.]   M.  Drive into the Sky.  [T.] Icon_minitimeDim 10 Juin - 16:36

IV. HISTOIRE.


  • Enfance :

    Parce qu'il faut bien que tout commence un jour, un B.P.V.R.I. - Bébé Presque Volant Récemment Identifié - fut éjecté de Mrs. Kate Serena Jones un premier février, vers quatre heures du matin. Le nouveau-né passa pour ainsi dire comme un lettre à la poste du ventre de la sus-nommée nouvelle maman aux mains de la sage-femme réquisitionnée pour l'occasion. Celle-ci, avec une moue de dégoût, laissa la petite Marilyn sur les bras du docteur Brown et se dépêcha d'ôter ses gants de latex. C'était son anniversaire, aujourd'hui, et aussi sa première expérience en tant que sage-femme ; à vingt-deux ans presque révolus, Lynn Sanders pensait qu'elle aurait pu être capable d'appréhender ses propres réactions, mais, au lieu de l'émotion qui était censée l'envahir en cet instant sacré - une vie humaine, miracle et bla-bla-bla - elle ne ressentait qu'une intense nausée. Parce que tout ça était franchement gore. Matthew Brown, lui, les gants maculés de sang et d'autre choses peu ragoûtantes, laissa, comme à chaque fois, un sourire de dément s'étaler sur son visage rougeaud. Il s'agissait peut-être bien du dernier accouchement auquel il participait et une larme naquit, fébrile, au coin de son oeil gauche, au moment où il donna le bébé désormais tout propre à qui de droit - sa mère. Kate, encore tout étonnée d'avoir réussi à mettre au monde un être vivant, se demanda soudain où était son mari. Mais, elle décida qu'elle s'en contrefichait, et enfonça légèrement de manière tout à fait incongrue son doigt dans le ventre rebondi de sa fille pour en éprouver la souplesse.

    ***


    Directrice - « Ecoutez madame, je suis au regret de devoir vous signifier que votre fille n'a pas sa place ici. Nous en avions discuté, et je vous avais prévenue que... »
    Génitrice - « Mais enfin. Laissez-lui encore une chance ! Ce n'est qu'une gamine. Si je la raisonne, tout pourra s'arranger. Gardez -la, je vous en prie. Il me semble que nous vous avons donné assez d'argent pour ça ?! »


    La voix de Kate devenait très aigüe et sa phrase s'acheva par une demi-exclamation, noyée dans un bruit de gorge paniqué. Elle toussota, la main élégamment posée devant la bouche, et laissa ses yeux bleus parfaits se poser sur l'objet de la discorde. Quelle merde, cette histoire. Elle aurait mieux fait d'avorter. Même si elle était encombrante, jusque là, Marilyn ne leur avait jamais posé de réels problèmes, à elle et à James. Bon, il fallait avouer que James n'en avait strictement rien à cirer de sa fille - d'ailleurs, il s'était retiré dans un coin du bureau et argumentait activement avec un de ses confrères du Ministère. Mais tout de même, là... Qu'est-ce qui lui avait pris, à cette idiote de gosse ? Aller hurler des insanités au beau milieu de la cour. Elle était bête, insupportable, et même pas jolie. Retroussant sa lèvre supérieure, la jeune femme ne put cacher le mépris qu'elle avait envers cette créature insignifiante qu'elle avait engendrée.

    Directrice - « Madame Jones, ce n'est plus une affaire d'argent. Nous vous sommes très reconnaissants pour vos généreuses donations, malheureusement... »
    Génitrice - « Vous vous foutez de moi ? Où voulez-vous qu'on l'envoie ? C'est la seule bonne école primaire de toute la ville. Si vous lui en refusez l'entrée, elle n'aura jamais une éducation convenable... »
    Directrice - « Madame, je me permets de vous conseiller les écoles publiques. Certaines, j'en suis sûre, correspondrant parfaitement à vos attentes en matière de qualité d'enseignement. Marilyn n'en est qu'au cours préparatoire, je suis certaine que vous serez capable d'en faire une personne épanouie. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai d'autres parents à recevoir. »


    ***


    Ecole publique ? Horreur. Déshonneur. Médiocrité. Cours particuiers, donc, avec maman chérie pendant que papa travaillait - encore. Cinq années de haine à peine cachée, de conflits quotidiens entre mère et fille, d'ennui mortel et de tables de multiplication. A ce jour encore, sans doute la pire période de la vie de notre petite Marilyn.

    ***


    C'était un jour de juin. La petite fille avait dix ans. Il régnait sur tout le sud de l'Angleterre une atmosphère étrange et lourde, et l'orage qui menaçait de crever les épais nuages bas était comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des honnêtes citoyens. Nauséeuse, Marilyn était roulée en boule sur son lit à baldaquin - eh oui, le grand pavillon qu'occupaient les Jones était décoré dans un style très... ancien - et fixait ses doigts de pieds en se demandant quel effet ça ferait de ne pas en avoir. Comme beaucoup de gens, elle avait souvent des idées fantasques et incongrues de ce genre ; sauf qu'elle, en bonne rêveuse qui se respectait, s'attardait dessus et c'était toute une philosophie de l'absurde qu'elle s'était construite peu à peu. Mais bref. Les yeux mi-clos, assomée par la chaleur, elle se disait et se répétait depuis de longues minutes qu'elle devrait aller fermer les volets complètement si elle voulait garder un semblant de fraîcheur dans la pièce. L'air était moite, et elle ne se souvenait pas s'être sentie aussi mal à l'aise dans toute sa vie. Et puis, tout à coup, BLAM. Les panneaux de bois peints en bleu pivotèrent sur leurs gonds, et le loquet s'abaissa tout seul. Oh My God, pensa Marilyn. Ca y est, c'est ça, la Magie ?



  • Poudlard :

    Premier septembre. Sur le quai 9-3/4 bondé, notre petite Marilyn se sentait bien seule avec son énorme valise. Son père n'avait pas pu l'accompagner, bien sûr. Quant à sa mère, à peine lui eut elle expliqué comment se rendre au train qu'elle sortit du hall de la gare King's Cross et regagna ses pénates en transplanant. Tu parles. Elle était sans doute trop heureuse de se débarrasser de sa fille. Celle-ci s'était résignée dpuis longtemps à ce genre de comportement. Mais tout de même... Le coeur quelque peu serré, elle détailla les personnes tout autour d'elle de ses grands yeux bruns. De la joie, des embrassades, des câlins, des cris, de l'agitation... Du stress, aussi, était perceptible dans le regard des plus jeunes. La jeune Jones elle-même était obligée de se maîtriser pour éviter que ses genoux ne s'entrechoquent violemment sous l'effet de l'angoisse. C'est alors qu'il arriva. Dans la lumière pâle du jeudi matin se dressa, à l'horizon, un épais nuage de fumée, aussitôt suivi par une locomotive rouge vif. Bientôt, le Poudlard Express était en vue et se rapprochait inexorablement de la masse informe constituée de centaines et de centaines de Sorciers. Les mains moites, Marilyn lissa du mieux qu'elle put ses cheveux qui commençaient déjà à faire n'importe quoi à cause de la brise vigoureuse, et secoua alternativement les deux jambes pour en evacuer les fourmillements. Quand le train passa devant elle, elle fixa les wagons rouges jusqu'à ce qu'ils deviennent totalement immobiles ; après quoi, elle empoigna sa valise et entreprit - non sans difficultés - de la soulever pour la transporter jusqu'au compartiment le plus proche.
    Voilà, elle ne pouvait plus revenir en arrière. La petite Marilyn Jones était en partance pour la Vie, la vraie.

    ***


    La Cérémonie des Répartitions ? Dans son esprit, cela reste un fouillis d'émotions et de découvertes diverses, et c'est en partie ce jour là que la jeune fille remarqua qu'on ne voyait souvent les plus petits détails que lorsqu'on est dans un état second. « Un état second », c'était un doux euphémisme. Parce qu'elle n'avait pas souvenir de s'être sentie aussi bizarre de toute sa vie. Ecrasée par le poids de la peur, de la nostalgie et de l'immensité du château, elle enclencha le pilotage automatique dès sa sortie du Poudlard Express et, pendant qu'elle avait le Choixpeau sur la tête, sa conscience s'envola dans les profondeurs infinies du faux ciel étoilé. Elle était si détachée qu'elle se souvient s'être demandé si c'était vraiment elle, elle, Marilyn, sous ce chapeau de feutre miteux.

    ***


    La suite des événements fut plus calme et joyeuse. L'adolescente découvrit à Poudlard un monde nouveau, complètement différent de celui dans lequel elle avait évolué tout au long de sa jeune vie - et ce, malgré le fait que ses parents soient tous deux descendants d'une longue lignée de sorciers. Elle passait le plus clair de son temps avec quelques amis qu'elle s'était faits dans sa Maison, et entrait tout doucement dans l'adolescence plutôt sereinement. Même en travaillant finalement assez peu, elle réussit plutôt facilement sur le plan scolaire car elle était assez intelligente pour comprendre ce qu'on attendait d'elle. Ah, surtout ne pas oublier le plus important : les garçons. Bien sûr, ayant quinze ans, Marilyn ne put pas passez à côté de quelques passades et autres coups de coeur éphémères ; toutefois, à ce jour, elle n'a jamais eu de véritable relation avec qui que ce soit.



  • Famille :

    La famille Jones, au sens étroit du terme, est composée de seulement trois personnes - nous passerons sur les oncles, tantes, et autres représentants de cette faune étrange et insignifiante - soit Marilyn, son père, James, et sa mère, Kate. En réalité, ils sont cousins au troisième degré, comme c'est souvent l'usage dans les rares familles de Sorciers composées aujourd'hui encore uniquement de Sang-purs. Pour schématiser l'ensemble, nous dirons que, en tant que parents, ils sont plus que médiocres. James est absent, Kate devient fatalement omniprésente mais peu aimante - décidément, quelle profusion d'euphémismes. Quand l'un ne tape pas sur les nerfs de la petite du fait de son manquement au devoir de père, c'est l'autre qui l'insupporte avec son comportement de diva effarouchée et méprisante. Et vice versa, cette situation durant depuis quinze ans.



V. AUTRES.


  • Options choisies en 3ème année : Divination et Vieille Magie.
  • Avez vous le permis ? Non.
  • Affiliation : A l'image de ses parents, Marilyn est peu concernée par ce genre de questionnements qu'elle juge d'une naïveté et d'une simplicité déconcertantes par leur stupidité. Neutre, donc. A réfléchir si changement de position à ce sujet.
  • Baguette, description et obtention : Faite en bois de lierre et d'aubépine mêlés - en quantités égales - elle contient un ventricule de ceur de dragon, et mesure 26.8 cm. Acquise non pas chez Ollivander's mais dans l'humble boutique d'un artisan nommé McCayle - décrété meilleur qu'Ollivander par Mrs. Jones -, l'adolescente en a profité pour demander qu'une rose bleue soit gravée sur la poignée.
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Marilyn L. Jones
5ème Année
5ème Année
Marilyn L. Jones


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MessageSujet: Re: M. Drive into the Sky. [T.]   M.  Drive into the Sky.  [T.] Icon_minitimeLun 11 Juin - 20:04

Fiche terminée. ( Cool )

Bref. A vrai dire, je tiens absolument à être à Serdaigle. Donc, plutôt que de m'envoyer ailleurs si ma fiche ne convient pas, je préférerais qu'on me dise quoi changer afin de pouvoir entrer à Serdy... Pitié. X]
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Enzo Pac
Invité




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MessageSujet: Re: M. Drive into the Sky. [T.]   M.  Drive into the Sky.  [T.] Icon_minitimeLun 11 Juin - 21:26

lol!

Ca au moins, c'est du direct! Ok, je t'envoie à Serdaigle! lol!

Bienvenue! Et très jolie fiche!! M.  Drive into the Sky.  [T.] 884370
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MessageSujet: Re: M. Drive into the Sky. [T.]   M.  Drive into the Sky.  [T.] Icon_minitime

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