Dispute et avec un prof en plus ! [PV Forskis]

Leïla se baladait dans le parc mais n'avait aucune envie de rentrer. Il faisait froid, certes, elle était parcourue régulièrement de frisson, ce qui lui rappelait qu'elle prenait la risque de tomber malade dès demain. Elle éternua et ressera son manteau d'hiver sur ses épaules. Vêtue d'une robe rouge bordeau en velour, qui descend jusq'aux genoux, des collants en laines rouges bordeau et des bottes noires. elle portait en bandoulière son sac de cours et un carton à dessin. Son souffle faisait de la fumée devant elle. Elle aimait le grand froid au détriment de la châleur d'été. Elle adorait marcher dans l'herbe du parc, regarder la nature, que dis-je la comtempler, sans personne pour la détruire. Les oiseaux étaient partis et ne reviendraient plus avant quelques mois. Elle pensait à ses grands-parents, en Egypte il devait sans doute faire un peu plus chaud. Enfin pas tellement en fait. Elle avait filé à l'anglaise un peu plutôt en fin d'aprés-midi, décidé à aller dessiner le coucher de soleil, chose faite à présent. Elle reviendrait demain soir pour mettre des couleurs à son dessin.

Elle s'arrêta une dernière, regardant le soleil disparaître complètement au loin. Son visage afficha un petit sourire. Son ventre gargouilla rappelant l'heure tardive. Elle se hâta de rentrer mais un bruit le retenant. Un petit cri craintif, de plainte et de douleur. Elle s'avanca doucement. Un petit chat, coincé dans l'arbre tremblait de froid. Posant sa sacoche et son carton à dessin par terre, Leïla grimpa dans l'arbre et récupéra en deux en trois mouvements le petit animal. Elle serra contre elle pour le récauffer et ouvrit sa sacoche pour en retirer son écharpe qu'elle comptait mettre mais laquelle elle enveloppa finalement la bestiole. Elle reprit ses affaires et son chemin par la même occasion. mais une main qui se posa sur son épaule l'arrêta. Leïla se retourna et vit alors le professeur de Soins aux Crétures Magiques. Elle lui adressa un sourire freedan, du style "j'ai rien fait, moi." Elle dit en gardant son sourire :

Leïla - "Bonsoir Professeur..."

Elle n'avait pas pris l'option qu'enseigner ce professeur mais cela nel'empêchait pas de lui enlever des points pour être dehors à cette heure-ci. Elle retourna sa cervelle pour trouver un mensonge qui tienne la route puis elle baissa la tête vers le chat un petit sourire au coin des lèvres.

Forskis a arrêté l'élève, non pas pour al gronder a cause de l'heure tardive, mais pour l'arrêter au sujet du chat abandonné. A vrai dire, il est mourant et malade. Elle ne veut pas que les chats familiers soient contaminés.

Elle se redresse du haut de son trois mètres, la queue ondulant doucement derrière elle, les ailes repliées sur son corp, ne laissant paraitre que la main rugueuse aux griffes impressionnantes qui est sortie. Elle pointe le chat. Une voix non humaine, grincantes aux accents métallique s'élève dans l'air froid.

Il est malade. Vous ne pouvez pas le ramener. Donnez-le moi.

[HJ : excuses-moi, je savais pas pour le bébé et je comprends mieux maintenant.]

Leïla leva la tête et regarda le professeur. Il ne lui reprochait pas d'être là, dehors, à cette heure tardive ? Cela signifiait-il qu'elle pourrait à nouveau sortir comme avant ? Elle ne connaissait pas bien ce professeur, n'ayant pas choisit sa matière comme option et ne savait pas s'il était comode ou non. Leïla regarde le petit animal tout mignon qu'elle tenait dans ses bras. Elle aurait pû trouver à compagnon à son M. Spok, son chat gris qui devait l'attendre sur son oreiller à cette heure. Mais il avait fallut qu'elle tombe sur ça, cette chose qui se disait professeur ou garde chasse... Elle lui ressera contre elle en disant :

Leïla - "Je peux le soigner seule ; j'y ferai attention."

Déterminée, elle regarda Forskis droit dans les yeux; Elle se souvenait de la peur qu'elle avait eu en première année la première fois qu'elle l'avait croisé. Une peur bleue, le ventre nouée, la voix bloquée... Elle s'en souvenait comme si c'était hier. Elle attendait et toujours pas de phrase mentionnant sa sortie interdite, pas de phrase du tout d'ailleurs. Le silence la mettait mal-à-l'aise et elle ferait n'importe quoi pour le rompre. Comme si son corps voulait lui venir en aide, son ventre gargouilla assez fortement et elle ouvrit de grand yeux quand elle entendit ce bruit incongru. cela lui donnait une chance mince pour ne pas dire infime de partir. Elle tenta sa chance :

Leïla - "Je suis désolée mais je n'ai pas encore mangé... Bonsoir professeur."

La jeune demoiselle tourna les talons et se dirigea vers le château.

Forskis tombe lourdement sur ses quatres pattes, faisant trembler légèrement le sol. Avec une rapidité effaranteelle fait le tour de la jeune fille et lui bloque le chemin. Avec un calme déconcertant, elle se répète, étalant ses ailes en une posture d'avertissement, le dos ronnd, les pattes raides.

La queue préhensile de Forskis bat rythmiquement.

Ce chat est malade. Je ne peux pas vous laisser contaminer les autres familiers. Cet animal est condamné.

La gargouille espère avoir été assez claire. Elle n'aimerait pas être obligée d'user d'une certaine force face à un élève. Elle gronde doucement de facon apaisante. Elle est la mieux placée par son statut autant de prédateur naturel que de garde chasse, pour repérer un animal malade.

Leïla sentit la terre légèrement trembler sous ses pieds. La contournant, Forskis déploya ses ailes pour lui faire comprendre qu'ellene partirai pas sans lui avoir remis le chat. La jeune Leïla ne dit rien mais ne se résigna pas de si tôt. Elle tenta avec une once d'appréhension dans la voix :[/i]

Leïla - "Pourrais-je le récupérer un fois guérit ?"

La question était directe et même si sa voix laisser traverser ses sentiments Leïla regardait Forskis droit dans les yeux. Seulement allait-il guérir ? Elle regarda le petit chat qui poussa un léger miaulement. Leïla lui adressa un mince sourire tout en posant un doigt sur le bout de son nez. L'écharpe de cette dernière le tenait bien au chaud. Il éternua, faisant sourire un peu plus la jeune fille qui était déçue de devoir s'en séparer. Elle releva la tête vers Forskis toujours aussi menaçant. Sans broncher, elle continua d'attendre sans rien dire. Allait-il prononcer une autre phrase ? Non, sans doute. Elle avait été claire et ne recommencerait pas ses explications. le chat était malade un point c'est tout.

Leïla se rappela que Forskis n'avait jamais levé la main ou la patte sur un élève. C'était une bonne chose à savoir. Chose rassurante quoiqu'elle serait peut-être l'exception. Sôn visage paraissait traduire à la fois la faim, le froid et l'envie déterminée de garder le petit animal. Ne disant rien, elle le sortit de l'écharpe doucement et après avoir sentit un instant son petit coeur battre, elle le tendit à Forskis.

Leïla - "Le voilà... Pas la peine de s'énerver..."

hj: coeur sensibles s'abstenir.

Forskis se place sur ses pattes arrière, diminuant ainsi d'un bon mètre. Elle tend une patte délicate et prends le petit chat. Elle le tourne sur le dos, palpe délicatement l'abdomen gonflé et dur.

La bête émet un cri plaintif. La gargouille examine la peau, le pelage terne et plaqué. Les yeux vitreux... elle écoute la respiration de l'animal.

Il n'y a rien a faire... Il est trop tard, il est remplis de vers.

Dit elle d'un ton triste de sa voix métallique. Ce qui se passe ensuite défi l'imagination de la jeune fille.

Il faut savoir qu'une gargouille, c'est carnivore. Et le rôle des carnivores est de bouffer les animaux malades ou mourants pour éviter la propagation de maladies. Le chaton est malade ET mourant.

Forskis referme les ailes entre elle et Leïla. Il y a un autre miaulement plaintif vite étouffé par le son des os qui se broient. Suivit d'un bruit de mastication sonore. On dirait du bravier.

Leïla regarda Forskis examiner le chaton puis prit un air grave pour lui annoncer qu'il allait mourir, qu'il était plein de vers. Cette dernière partie de la phrase fit horreur à leïl. le seul fait d'imaginer un chaton rempli de ces trucs ignobles la répugnait. Puis, elle comprit que le chat allait mourir, malheureusement. Enfin, un chat est un chat et la jeune fille n'avait pas encore trouvé de nom à celui-ci, elle y était peu attachée. Puis Forskis expliqua à l'écolière que son devoir était de manger les animaux malades et mourants. Leïla comprit immédiatement ce qui allait se produire mais elle ne pouvait le croire ! Forskis allait manger la pauvre bête qui miaulait de douleurs afin d'éviter la propagation de ces horribles choses qui infestaient le chat.
Forskis replia ses ailes entre le chat et la jeune fille et elle ne put que s'imaginer la scène : Forskis croquant le chat, d'abord la tête le corps ensuite, le machant, broyant ses os au passage. Dernier miaulement. Leïla fit une grimace de dégoût avant de tomber à genoux, le ventre noué, l'envie de vomir. Inutile de préciser que sa faim était passée d'un seul coup. Elle qui pensait se faire fâcher de rentrer tard au château, elle vit alors la monstruosité de Forskis. Quelle horreur ! Manger des animaux sans défense devant les élèves... Que la gargouille fasse seule était déjà terrible mais devant des yeux innocents ! Quelle honte ! Elle ne sut que dire à part :

Leïla - "Vous êtes... Répugnante..."

la jeune fille toujours à genoux, grimaca quand la gargouille rouvrit ses ailes. Elle n'avait qu'une envie c'était d'aller vomir aux toilettes mais elle n'eut que le temps de ramper plus loin pour vomir ce qui lui restait de son goûter. Heureusement, elle prit garde de ne pas en mettre plein ses vêtements.

hj:j'ai un clavier anglais et je ne sais pas du tout ou sont les accents donc...

Vous êtes... Répugnante..."

Forskis rouvre les ailes, dans la penombre, Leila peut voir quelque chose de sombre sur la levre inferieure de la gargouille... et... quelque chose qui bouge.

Forskis les referment un court instant, le temp se se rendre presentable. Elle va ensuite a cote de l'etudiante. La voix metallique s'eleve dans l'air constatant un fait.

Pourquoi? Je mange les animaux malades sinon il y aurait bien plus de morts que ca. telle est ma nature, telle est la loi ancestrale auxquelles la majorite des etres vivants se soumettent, que ce soit le loup ou l'ours. Vous, vous mangez seulement les betes saines. Qui est le plus repugnant?

Maintenant que Leïla avait osé dire à la gargouille qu'elle était répugnate, elle lui retournait en quelques sortes le compliment en lui faisant comprendre qu'elle au moins mangeait les bêtes malades. Et alors ?! C'était pire encore que de manger celles qui étaient saines. Maintenant elle parlait de lois ancestrale à laquelle tous les animaux se référaient. ils était vrai qu'ils étaient tous des animaux mais tout de même. Leïla trouva la réplique de Forskis encore plus écoeurante que le fait d'avoir mangé ce pauvre chat. Elle dit après s'être rincée la bouche grâce à sa bouteille d'eau. Elle dit alors :

Leïla - "Mais si vous êtes répugnante. Vous osez manger une pauvres petite bête malade sans défense..."

Elle vomit une fois de plus ce qui en disait long sur ce qu'elle voulait exprimer. Deuxième rinçage de bouche puis elle se releva difficilement, le regard choqué. Elle avancait maladroitement mais elle commença à se diriger vers le château tout illuminé à présent. Après trois ou quatre pas, elle s'appuya à un arbre. Qui aurait cru qu'un acte comme celui-ci aurait pour conséquence la réaction physique ou morale de Leïla ? Elle se retourna lentement.

Leïla - "Au fait, professeur, évitez à l'avenir d'offrir un tel spectacle aux élèves... Je parle en connaissance de cause maintenant... Ou alors si vous y êtes obligé, ne prétendez pas rendre service à l'école... Bonsoir professeur..."

Sa voix, faible mais disctinte, exprimait clairement le dégoût qu'elle ressentait. Elle marcha jusqu'à son dortoir, se mit en chemise de nuit et se coucha. Elle ne trouva pas immédiatement le sommeil. Elle regardait le ciel noir parsemé d'étoiles. Son ventre vide gargouillait un peu et pourtant elle ne ressentait pas la faim. Quelques minutes plus tard, son chat la rejoin dans son lit. Il vint se nicher au creux de ses bras. Elle le caressa doucement, des larmes coulant sur ses joues étonnament pâles.

» FICHE: Forskis
» Plus haute tour de Poudlard, perchoir de Forskis
» Sort... [pv avec Adam]