|#| Table des Professeurs

Tous les ans, c'était la même chose. La répartition avait lieu dans la grande salle où les 1er années entraient dans la pièce en suivant le directeur Adjoint qui était censé faire la répartition avec l'aide de l'ancestral Choixpeau Magique. Cette répartition terminé, Tiberius Ogden, le directeur de Poudlard, se leva de sa chaise en manquant de tomber pour entamer son discours. Le Directeur éclata de rire.

- Tiberius - Ahahaha... Ah, bon, bonsoir! Alors cette année, c'est une nouvelle année, comme vous devez le savoir! Ahahahaa... Nous invitons les nouveaux à passer 7ans avec nous, et si on fait le décompte, pour certains ils leur restent 6ans, pour d'autres, 5, et ainsi de suite... Vous suivez j'espère? Ahahaha... Bon, voilà, je n'ai qu'un mot à dire avant le repas: Bonne Appétit! Euh... Ca en fait deux. Ahahaha...

Le directeur de Poudlard s'asseya en rigolant. Certains professeurs affichaient une tête déconfite, d'autres, comme le Directeur de Serdaigle, ne pouvaient s'empecher de sourire face à ça. Il ne fallait pas en vouloir à Ogden, après tout, après son accident cérébral qu'il a eut, il était normal qu'il est des séquelles. Les plats se remplirent comme par enchantement, démarrant ainsi le repas et les discussions. Le directeur arborait toujours son sourire niais. Il se pencha vers son adjoint et il lui demanda:

- Tiberius - Ca va... Ce n'était pas trop catastrophique? Ahahaha...


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Explication.


Pour le banquet, il n'y a que deux grandes tables en plus de celle des professeurs pour les élèves. Pour éviter de bien marqué la différence entre les maisons, le directeur a insisté pour que tous les élèves soient mélangé entre eux et casser les animosités qui s'étaient installés durant ses deux dernières années.

Bon RP! Pour les questions, MP-moi!

18H00. Les Professeurs de Poudlard préparaient l’arrivée des élèves avec l’aide des elfes de maisons, ainsi que de certains fantômes. La décoration, la mise en place du banquet, la cuisine des plats et le nettoyage de la Grande Salle après un long été, étaient activées. Même la célèbre gargouille de Poudlard Forskis s’occupait de remettre de l’ordre dans les jardins de Poudlard, à vérifier que le Calamar Géant ne poserait pas de problème pour la traversée du lac des Premières années et que les Sombrals étaient bien attelés aux calèches. Chacun courait d’un bord à l’autre pour préparer les festivités de début d’année.

Pendant ce temps le Directeur, le Professeur Ogden et son Adjoint de direction, le Professeur Wize, étaient en réunion quelques étages plus hauts dans le bureau de ce premier. Ils discutaient de cette nouvelle rentrée scolaire, fignolaient les derniers emplois du temps qui seront affichés le lendemain, organisaient la Coupe des 4 maisons et celle de Quidditch. Tous les sujets y passaient et heureusement le Professeur Ogden était dans un de ses moments de lucidité. Les deux hommes se connaissaient extrêmement bien du fait qu’ils travaillaient tout deux à Poudlard depuis 1970 et avait donc tissé des liens très forts. Si bien que quand Ogden eut son AVC Wize l’aida autant qu’il le put. Il demanda d’ailleurs à ce que son vieil ami conserve son poste de Directeur de Poudlard en menaçant de démissionner si ce n’était pas le cas.

L’année qui s’entamait était particulière et les deux vieux hommes le savaient plus que quiconque. Ils ne tardèrent donc pas à entamer ce sujet.

Ogden [*] « … c’est pourquoi notre vigilance devra être constante et ne laisser aucun débordement se produire. »

Wize [*] « Evidemment Tiberius mais nous devons adopter une attitude très spéciale. Nous devons non seulement surveiller mais aussi agir et récupérer cet objet au plus vite. »

Ogden [*] « Il faut mettre les Professeurs en alerte, qu’ils cherchent eux aussi. »

Wize [*] « Une lettre sera posée sur leur bureau après le banquet, certains sont déjà au courant et j’ai bien peur qu’ils ne soient prêts à prendre partie. Le concierge est déjà au courant et il a l’autorisation de pratiquer des fouilles arbitraires des dortoirs. »

Ogden [*] « Bien… Faisons en sorte que cette année soit une année normale Edward. »

Wize [*] « Ha bon, il y a déjà eut une année normale à Poudlard ? »

Sur cette dernière question ironique le Professeur Wize se leva et pris le chemin de la porte pour aller vérifier les derniers préparatifs. Il se retourna à la dernière minute vers son ami et celui-ci avait déjà replongé dans une crise de folie, il était à quatre pattes sur son bureau et imitait le chien. Edward lui sourit et lui adressa un signe de tête. Le vieil homme s’était habitué à ces crises totalement loufoques.

19H00. Wize était dans la Grande Salle et était en train de changer toute l’organisation des tables avec sa baguette. Suite à la réunion il avait été décidé de rassembler les élèves et de les mélanger. Ceci étant fait Le Directeur-Adjoint descendit en cuisine pour voir si les Elfes de maison se portaient bien. Les plats semblaient succulents et Wize ne put s’empêcher d’accepter quelques fraises bien rouges des mains d’un Elfe de maison. Le vieil homme remonta ensuite les marches des cachots vers le Hall, quelle endurance pour un home de son âge, les apparences sont toujours trompeuses. Dans le Hall Wize tomba nez à nez avec Peeves l’esprit frappeur. Il était chargé de bombes à eaux prêt à tremper les élèves dès leur entrée.

Wize [*] « Un seul écart Peeves et je te remets tu sais où… »

Peeves eut un large sourire narquois mais ça se lisait dans ses yeux qu’il n’avait nullement envie de retourner dans cet endroit. Le vieil homme passa rapidement son chemin tout en sachant à quoi s’attendre lors de l’arrivée des élèves.

20H00. Les élèves allaient arriver dans quelques minutes. La nuit était noire à l’extérieure. Les Professeurs avaient pris place à leur table dans la Grande Salle, Wize avait envoyé des elfes de maisons chercher Tiberius dans son bureau, lorsqu’il entendit quelqu’un descendre à quatre pattes dans les escaliers de marbre il fut rassurer de le voir arriver si vite. Le Professeur Wize ouvrit ensuite la Grande Porte du Hall et attendit en haut des marches de pierre. Il voyait au loin les lampes des barques des Premières années sur le lac ainsi qu’une ombre qui volait au-dessus d’eux, Forskis s’assurait donc qu’aucun ne tombe à l’eau. De l’autre côté il vit les calèches s’avancer à travers les allées des Jardins de Poudlard.

Les premières d’entre-elles arrivèrent d’ailleurs et laissaient un flot d’élèves monter les marches de pierre de l’escalier qui menait à la grande porte de chêne. Les élèves de la Seconde à la Septième année passaient devant Le Professeur Wize. Le vieil homme les regardait défiler avec son habituel sourire et son regard à la fois pénétrant et mystérieux. Il les connaissait tous sans exception. Il leur adressa un signe de tête et quelques messages de bienvenue en souriant.

Wize [*] « Bonsoir… Bonsoir… Rentrez-vite au chaud. Bonsoir… Bonsoir… Bon retour à Poudlard. Bonsoir… Bonsoir… Corso votre chemise… Bonsoir… Bonsoir… »

Il s’adressa à ce jeune Serpentard avec un large sourire mais qui en voulait pas dire pour autant qu’il plaisantait. Les élèves continuaient de défiler jusqu’à ce que la dernière calèche dépose les cinq derniers élèves. Ceux-là étaient toujours ensembles même s’ils appartenaient à des maisons différentes… comme quoi l’espoir perdurait… Le Professeur Wize attendait toujours dehors devant la porte de chêne que les Premières années arrivent et c’est ce qui se produisit. Le vieil homme crut d’abord que les jardins étaient infestés de gnomes mais non, c’était bien les Premières années accompagnés de la Gardienne des Clefs et Professeur de SACM de Poudlard.

Le Professeur Wize remercia Forskis et lui proposa de rejoindre la table des Professeurs. Les élèves de Premières année se trouvaient donc agglutinés sur les marches de pierre les yeux béants devant le vieil homme.

Wize [*] « Bonsoir à tous et Bienvenue à Poudlard. Tout d’abord détendez-vous. Je sais à quel point tout cela peut être impressionnant et angoissant mais tout va bien se passer. Nous allons entrer dans la Grande Salle où vous serez appeler un par un par votre nom et à ce moment là vous serez répartis dans l’une des maisons de Poudlard par le Choixpeau magique que vous poserez sur votre tête. Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard sont ces maisons. Celle-ci sera comme votre deuxième famille mais plus vous tisserez de lien avec vos camarades plus cela sera bénéfique pour vous. Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps alors suivez-moi. »

Le vieil homme à l’apparence impressionnante dégageait un côté rassurant et emplit de compassion. Il fit silence pendant un moment et fixa ses futurs élèves en souriant. Il était satisfait d’avoir passer son message d’unisson à ces novices. Peu de temps après il tourna le dos et s’avança dans le Hall. Dès qu’il y entra il pointa sa baguette au-dessus de lui de manière nonchalante et une sphère invisible protégea les élèves des bombes à eaux que Peeves laissa tomber. Furieux, l’esprit frappeur partit bouder dans les cachots.

Le vieil homme ouvrit les portes de la Grande Salle et s’avança dans l’allée centrale suivit des élèves de Première année. Une fois qu’ils les eut regroupés, le Choixpeau entama son hymne relatant l’unisson des Maisons de Poudlard et le fait de ne pas céder à la corruption ou à l’appât du gain. Puis le vieil homme entama la répartition. Une fois celle-ci terminer, les élèves assit, le Choixpeau rangé, le Professeur Wize alla s’assoire à al table des Professeurs aux côtés de Tiberius. Celui-ci fit son discours quelque peu spécial ce qui provoqua, le rire chez certain, l’indignation chez d’autre, le sourire chez Wize.

Le banquet commença enfin avec le remplissage des assiettes. Tiberius se pencha vers Edward et lui éclata de rire à l’oreille après lui avoir demandé comment était son discours.

Wize [*] « Très original Tiberius, Très original. »

Wize sourit à son vieil ami tout en se servant en salades diverses. Le vieil homme avait bien sûr prévu ce trop plein d’originalité et avait placardé dans chaque salle commune les informations usuelles de début d’année. Le banquet se déroulant il arrivait quelque fois que Wize passe sa main sous la table pour rassoire Ogden qui tentait entre deux bouchées de viande de monter sur la table. C’était un geste presque mécanique de la part d’Edward qu’il effectuait tout en discutant avec d’autres collègues et qui était un signe protecteur à l’égard de son ami. Cela le fit d’ailleurs bien rire intérieurement que ses talents en legilimencie lui servent à prévoir les actes de son vieil ami et à éviter qu’il soit la risée de tous.

Les portes s'ouvre sur le trois mètre de la gargouille. Les ailes repliées pour lui faire une sorte de cape, la finq queue ondulant tranquillement au rythme de sa démarche chaloupée, elle vient faire acte de présence au banquet de fin d'année.

Forskis ne mange pas avec els professeurs habituellement. Non pas par mépris, mais disons seulement que son régime carnivore n'inclu pas les mets cuits. Et elle épargne la sensibilité des élèves. Mais lors des grands banquets, elle vient faire acte de présence, prenant soint de dîner avant d'arriver et de ne pas laisser quelque relief incongru pris dans ses crocs et ses griffes. Elle a une genre de chaise, au bout de la table, qui pourrait se résumer en un bloc de pierre savamment couvert de griffures.

Elle s,y perche, se place à quatre pattes, le visage à la même hauteur que le reste des professeurs. Ses yeux uniformément noirs examinant la salle.

Une voix grincante, métallique, se fait entendre, une voix non humaine, il n'y a pas à s'y méprendre.

Bonsoir!

D'un calme olympien malgré l'ambiance festive, Shaw restait presque de glace. Oh, il n'était pas désagréable, juste aussi placide qu'à son habitude. Drapé dans son aura de prestige et de Vieille Magie, il observe les élèves bruyants, ayant déjà repérer les troubles-fêtes et ceux qu'il aurait à garder à l'oeil.

Le directeur fait son discours. Nigel l'écoute d'une oreille distraite. Il était si prestigieux, jadis... saleté d'accident... il frôlait la sénilité, mais pas assez pour le faire sauter. Pauvre Ogden. Finir sa carrière ainsi... il n'est pas assis très loin, d'ailleurs. Drapé dans sa redingote de velours rouge sombre, il esquisse un petit sourire et un léger hochement de tête pour encourager le directeur.

Les portes s'ouvrent sur la gargouille, superbe pièce finement ciselée... de trois mètres de haut. Comment pouvait-on être si grande. Par chance, les plafonds étaient hauts.

- Bonsoir, Forskis.